Quand Dabi reprit à nouveau connaissance. Il était seul cette fois ci.
L'esprit encore pâteux. Il peina à se lever.
Il surprit la présence de bandages soigneusement disposés sur ses blessures abdominales.
Ce policier l'avait donc sauvé intentionnellement.
Pourquoi ?
Un nouveau souvenir refit surface.
Des lèvres.
Un baiser.
Dabi observa son bras.
Et une piqûre.
Avec concentration il entreprit de faire apparaître au creux de sa main une flamme à la couleur bleu caractéristiques.
Elle était faible et vacillante.
Illustrant la fatigue de son créateur.Dabi soupira de soulagement.
Il ne l'avait pas non plus retiré son pouvoir.
Il était donc complètement libre de partir.
Il tenta de se lever non sans une grimace.
Douloureux. Mais il s'habituerait.
C'est l'avantage des simples traumatismes physiques.
Il jeta un coup d'oeil par la fenêtre.
La nuit était rapidement tombée. Laissant des nuages gris cacher les étoiles.
Dehors on pouvait voir et entendre un brasier crépiter au loin.
Des cris.
Des gyrophares.
Des coups de feu.Toujours la même histoire.
Il font la fête sans moi à ce que je vois.
Son regard divergea un peu plus bas. La rue était calme mais on pouvait apercevoir deux hommes taper la discute arme à la ceinture.
Gênant.
Il en aurait fait qu'une bouché habituellement.
Mais dans l'état actuel des choses mieux valait pour lui d'éviter le conflit à son plus grand regret.
Je sens que je m'apprête à faire une grosse connerie.
***
Fatigue, était le seul mot approprié pour cette journée.
Alexander entendait sans écouter Ishida qui ne cessait de jacasser sur son retard.
Il affirmait qu'Alexander procédait toujours avec amateurisme et que jamais il ne comprendrait le choix des supérieurs pour l'avoir gradé à un poste si important.
Insulte tombée dans l'oreille d'un sourd bien entendu.
Au moins, Ishida était honnête dans ses impressions.
Dommage qu'elles soient aussi bruyantes.
Alexander soupira pour la neuvième fois cherchant désespérément une échappatoire.
Celle ci arriva en talon haut.
Jupe courte mais strict.
Tailleur sexy mais professionnel.
Un brosshing impecable.
Et un rouge à lèvres somptueux qui ne faisait presque pas vulgaire.Létissia Dangeait s'avançait vers les deux hommes avec une démarche assurée.
Les yeux rivés sur un dossier, elle semblait être dans une extrême concentration.
Ce qui accentuait toute la sensualité de la jeune femme.
Malgré son côté trop formel. Alexander pouvait affirmer que plus de 90% du service avait un faible pour Mademoiselle Dangeait.
Parfait subtitut pour assurer la fuite du détective.
Lorsqu'elle arriva à leurs hauteurs, Alexander lui fit un croche patte.
Elle perdit l'équilibre et s'étala de tous son long sur le tapis.
Les suspicions d'Alexander furent les suivante : Avec la plus grande prévisibilité du monde, Ishida se précipiterais sur la Demoiselle en détresse pour l'aider à se relever (permettant ainsi à Alexander de s'échapper) prêchant par la suite toute la sollicitude que l'on peut fournir en ce cas de crise suivit par quelques plaisanterie tout à fait originale tel que :
"Vous devriez faire attention à ne pas vous mettre en danger Mademoiselle Dangeait"
Hilarant. Il en rirait presque.
Mais il n'en fut rien. Ishida se contenta d'observer la chute de Mademoiselle Dangeait sans autre commentaire que :
-Tch.
Décidément, les preux chevalier se perdaient de nos jours.
-Ishida ! Allez donc aider cette pauvre Mademoiselle Dangeait !
-Quoi ? Pourquoi moi ?
-Parce que vous êtes le plus proche !
-Elle peut se relever toutes seule.
Supposition qui s'avéra être exact. Dangeait se relevait déjà se dirigeant désormais vers les deux officiers.
-Messieurs.
-Madame.
-Merci pour votre aide. Elle m'a été des plus utiles.
-Et votre chute à été des plus pathétique.
Alexander se détourna de la demoiselle, médusé par le culot de son collègue.
Sirotant son café il laissa mijoter quelques secondes tout en observant le spectacle aussi pittoresque que puisse être une "discussion" entre Ishida et une femme à l'estime de soi sur-développé.
Puis s'assurant que l'attention d'Ishida n'était plus sur lui mais sur sa nouvelle victime il prit la poudre d'escampette.
Volant les clés de la voiture d'Ishida au passage.
Un emprunt qui témoignait la générosité de son collègue.
Après tout grâce à Alexander, l'inspecteur avait la chance de montrer ses talents de séducteur à la gente féminine.
***
Quelle plaisir de retrouver son chez soit.
Son vieux parquets.
Ses escaliers grinçants.
Sa porte de bois couleur chêne.
Un inconnu qui l'attendait sur un fauteuil, un revolver à la main.
Même si le dernier détail peut paraître inhabituel. Alexander géra ce nouveau éléments du quotidien avec la plus grande diplomatie.
-Ne me tue pas s'il te plaît.
Il leva les mains ajoutant un argument des plus convainquant :
-Tu vas salir le tapis.
-Il est chargé.
-J'en doute. Tu crois vraiment que je t'aurai laissé avec une arme chargé ?
Alexander avança avant de fermer la porte derrière lui.
- J'ai trouvé tes réserves de balles sous ton lit. Piètre cachette. Presque immature.
-Ah
Damn it
VOUS LISEZ
Un malheur n'arrive jamais seul.
Fanfiction-Il y a bien longtemps que tu ne me surprend plus. Fit Dabi s'abreuvant du doux café matinal. Alexander se retourna, ses lèvres traçant un sourire charmé. Provocateur. -Il ne se passe pas un jour sans que je ne te déshabille mentalement. Dabi en cr...