Chapitre 45.

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12.25 de moyenne générale... j'ai validé mon année... et ma licence.

Des étoiles dans les yeux, j'étais bouche-bée devant l'écran de mon téléphone à me demander si j'étais en train d'halluciner ou non. Un énorme sourire fit son apparition sur mon visage et je relevai la tête pour plonger mes pupilles dans ceux de Matt. Sans aucun mot, je me contentai de lui montrer mon écran. Son regard passa de gauche à droite puis un immense sourire apparu sur son visage et il se leva subitement pour me prendre dans ses bras en m'embrassant fougueusement. Je fus surprise de son enthousiasme et me mis à rire en enroulant mes bras autour de son cou. Il me souleva contre lui en passant ses mains sous mes fesses et il nous fit tourner pendant qu'on s'embrassait. Je ris aux éclats, plus heureuse que jamais.

« -T'es la meilleure ! »

Je le remerciai par un baiser encore plus passionné que celui qu'il m'avait offert auparavant. Mais très rapidement, nos langues se mirent à ralentir leur course effrénée, nos yeux se fermèrent et mes mains quittèrent sa nuque pour se poser l'une sur sa joue droite, l'autre sur la base de son cou. J'exerçai une douce pression avec mon pousse sur sa gorge, et il gronda dans ma bouche. Mon souffle s'accéléra, le sien aussi. Je sentis sa main droite remonter le long de mon dos, me caressant doucement sous mon pyjama, à même ma peau, et l'autre empoigna plus fermement ma fesse droite. Il marcha jusque contre le mur de ma cuisine et me plaqua le dos contre, doucement. Je souris et lui mordis la lèvre inférieure, taquine. Il ricana et me mis une petite fessée en guise de réponse.

« -ça m'a manqué, ça. » Dit-il contre mon oreille.

Je tirai légèrement ses cheveux pour l'embrasser plus profondément et il me décolla du mur pour me poser sur la table, se pencha davantage contre moi en posant ses mains à plat de chaque côté de mes jambes. Il décolla sa bouche de la mienne et retira mon pyjama sans ménagement avant de le jeter au sol un peu plus loin. Je passai mes mains sous son t-shirt pour caresser ses abdominaux qui se contractèrent sous mes doigts, et fis courir ma langue sur ces derniers. Il émit un gémissement rauque et posa sa main sur mon épaule en serrant plus ou moins fortement les doigts. Il n'attendit plus longtemps pour me porter de nouveau et nous diriger tous les deux jusqu'à mon lit. Il enleva son boxer avant de me retrouver et parsema mon cou de baisers qui m'excitèrent encore plus qu'avant.

« -Et ça aussi, ça m'a manqué. » Sourit-il, toujours contre mon oreille.

Je l'embrassai de nouveau pendant qu'il faisait glisser ma culotte, la jetant sur le sol, et qu'il s'immisça entre mes jambes.

| Quelques jours plus tard. |

Emely et Rey étaient en train de roucouler sur le lit de Jenny et Dave pendant qu'on se préparait tous ensemble. Yvick et elle avaient finalement rompus dans une dispute plus que violente, et elle avait décidé de se laisser aller de nouveau dans les bras de mon ami, même si tout n'était pas aussi facile. Le mariage se déroulait le lendemain et aucun d'entre nous n'était pressé. Nous nous contentions de nous préparer à faire la fête en l'honneur de nos résultats respectifs, puisque chacun d'entre nous qui était à la fac avait réussi ses examens. Je me servis un verre de Spritz avant de trinquer avec Matthew, sur le balcon de mes amis qui donnait vue sur la rue la plus prise de Los Angeles.

« -On fait un jeu ? J'ai des cartes ! » S'exclama joyeusement Dave en arrivant vers nous.

Tout le monde accueilli sa demande avec joie et on s'installa tous ensemble autour de la table de la terrasse, et on fit une partie de menteur. La soirée fut légère, parsemée de rires et de bonne humeur.

Une fois l'heure de partir on se rendit dans la bouche de métro près de l'appartement de nos amis pour nous rendre en boîte de nuit. Matt glissa sa main dans la mienne jusqu'à l'entrée. L'odeur de la sueur se sentait déjà dans la grande pièce, et il y avait beaucoup de monde. Les banquettes étaient toutes prises autour de la piste alors on monta l'escalier pour s'accouder aux barrières de l'étage. Emely se mis près de moi et me souris, très alcoolisée. Je me penchai à son oreille pour qu'elle m'entende.

(dés)Illusion | TERMINE |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant