Je n'ai presque pas dormi la nuit dernière à cause du stress alors j'en ai profité pour écrire ˆˆ
J'espère que ça vous plait toujours autant. Merci pour vos votes et commentaires c'est trop mignons, pour celles qui n'ont pas eu l'occasion n'hésitez pas xx
Il va y avoir une avancé au prochain chapitre et quelques révélations ( mais je ne dis rien d'autre )
Emma xx
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C'est Keaton , il doit avoir mit une sorte de radar pour toujours me retrouver. Je peux distinguer un magnifique sourire sur le visage de Gabriella. Je commence à avoir chaud.
«Hey, je suis désolé de vous déranger mais je voulais savoir si ça vous tentait une soirée chez moi avec des potes.» dit-il peu sûr de lui.
Si cela me tente ? Voilà depuis la rentrée que j'attends ça.
«Je ne sais pas, j'ai deux trois choses à boucler ce soir.» mon air se veut détaché.
«Bianca, quelles sont ces trois choses si importantes pour t'empêcher de venir à la soirée?» s'indigne Gabriella.
«Quelque chose comme te coudre la bouche.» je chuchote à son oreille.
Elle fait une affreuse grimace.
«Je te promets que cette soirée sera mieux que celle de Jack.» persiste Keaton.
«Ta petite amie est d'accord pour faire une soirée?» je demande.
«Elle n'est pas là.» répond-il en passant une main dans ses cheveux.
«Je verrais si j'ai le temps.» je me contente d'ajouter en me levant du banc.
Alors que je m'apprète à m'éloigner en ayant pris soin de frôler Keaton, il attrape mon bras et colle sa bouche contre mon oreille. Je sursaute.
«Je viendrais te chercher si tu n'es pas là à vingt et un heure.» il glisse à mon oreille.
J'ai de plus en plus chaud et je me dépêche de partir une fois qu'il m'a lâché. Gabriella trotine derrière moi et je devine sa machoire trainer sur le sol.
«J'ai besoins d'une robe, tu viens en acheter une avec moi Gab ?» dis-je naturellement.
Je rit intérieurement quand je l'entends balbutier des paroles inintelligibles.
* * *
Gabriella et moi tournons dans Seattle depuis un petit moment. Je ne trouve rien de correct à me mettre. Gabriella m'enmène dans toutes les boutiques que je déteste. Pour être honnête je déteste tout ce qui ne s'appelle pas Hollister, Abercrombie ou quelque chose du genre. Elle me traine partout sans succès. Après deux heures de repérage Gabriella me prend la main et me fait rentrer dans un magasin. Elle regarde les portiques et les présentoires et au bout de quelques minutes elle a une montagne de vêtements dans les mains. Elle me pousse ensuite dans une cabine d'essage, me tend tous les vêtments et referme le rideau.
«Tu essayes tout et tu me montre.» dit-elle, catégorique.
Je trépine presque en regardant cet amoncellement de tissus sur la chaise près de moi. J'essaye une à une les tenues et pour aggraver mon supplice une vendeuse du magasin vient donner son avis sur chaque tenue. Je les entends continuer de discuter même quand je refaire le rideaux.
«Vous choisiriez quelle robe pour plaire à un jeune homme?» minaude Gabriella, je manque de m'étouffer.
Et les voilà donnant leurs avis, discutant sur chaque atouts et défauts des tenues comme deux meilleures copines. Je suis en train de bouillir. La seule chose dont je suis fière c'est de voir que le tas de vêtements à côté de moi diminu. Je saisis une robe sur le dessus et m'empresse de la mettre. Plus vite j'aurais fini mieux ça sera. Je ne me regarde même pas avant de sortir et quand je tire le rideau le silence est quasi total. Gabriella se lève, la bouche formant un parfait rond.
«Quoi ? Il y a un truc qui va pas ? Un trou ? Une tâche ? Je suis boudinée ? Ne me dis pas qu'on voit la marque de mes sous vêtements?» je couine.
«Merde Bianca ...» murmure Gabriella.
Mes yeux font des allez retour entre Gabriella et la vendeuse. J'ai envie , ou plutôt besoin , de disparaître immédiatement. L'une me tourne dans tous les sens et l'autre paraît concentrée comme s'il s'agit de savoir s'il faut appuyer sur un bouton qui déclancherait une bombe nucléaire.
«Bon et bien on a trouvé, si ton Keaton ne craque pas c'est qu'il a très mauvais goût et que -»
«Sérieux Gabriella ne me refais jamais , mais alors jamais ça.» je peste contre elle.
«Regardes-toi au lieux de ronchonner !» elle sourit jusqu'aux oreilles.
Je me retourne vers le mirroir. La robe babydoll est plutôt courte, noire et une multitude des clous carrés de la même couleur sont collés les uns à côté des autres sur une partie du buste. Je me surprends à l'aimer. Je me tortille dans tous les sens et alors qu'un petit sourire de satisfaction se dessine sur mes lèvres Gabriella bat des mains et sautille sur place. Une question s'impose tout de même.
«Mais vous ne trouvez pas que c'est trop ?» je murmure presque.
Les deux jeunes femmes hochent la tête et leur expression sérieuse me fait rire. Puis Gabriella me saute dans les bras.
«Si un jour on m'avait dit que je réussirai à faire que Bianca Wagner quitte ses jeans et ses sweats je n'y aurais sans doute jamais cru.» elle est accroché à mon cou. «Par contre on a un soucis.» elle montre mes baskets.
«Nous faisons aussi quelques paires de chaussures si vous voulez.» propose la vendeuse.
Je m'empresse d'accepter pour ne pas avoir à rentrer dans un nouveau magasin. Gabriella veut à tout prix me faire essayer des escarpins mais je me contente de prendre des ballerines noires. Chaque choses en son temps.
* * *
Nous voilà à côté du banc, Gabriella et moi à grelotter. Je savais qu'on aurait pas du partir trop tôt. Et puis je n'aime pas attendre, et puis je n'aime pas cette robe que je porte, ni ces chaussures, ni mes cheveux qui sont parfaitement bouclés au bout, ni l'idée de me rendre à cette soirée, ni le fait que Keaton pensera que je suis pressée vu qu'on attend déjà. Je regarde mon téléphone, il n'est que vingt heure cinquante. Nous sommes seules dans le parc et Gabriella lance des regards inquiets toutes les minutes vers le buisson qui est à quelques pas de nous. Mes collants glissent sans arrêt, et sans arrêt je pince la peau de mes jambes en voulant le remonter. La faible lumière d'un lampadaire nous éclaire.
Je fouille dans mon sac pour sortir une cigarette, j'en ai tellement besoin. Je ne sais pas pourquoi mais l'idée de me retrouver face Keaton me tranforme en boule de nerfs. Je n'ai même pas son numéro de téléphone pour lui dire de se dépêcher parce qu'on a froid et qu'on a juste peur qu'une bête quelconque sorte du buisson pour nous sauter dessus. De toute manière je ne lui téléphonerais pas, un peu de dignité Bianca. J'essaye l'allumer mon briquet mais mes mains tremblent tellement que je n'arrive pas à appuyer sur la petite roulette. Je jure lorsque le briquet m'échappe des mains pour rebondir et s'écraser à quelques mètres de moi. Juste à côté du buisson. Je regarde Gabriella avec dépit et cherche un autre moyen d'allumer ma cigarette, je me rend rapidement compte qu'il n'y en a pas d'autres. Je me retourne et avance pour récupérer mon briquet. Il n'est plus là.
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n'oubliez pas ✰ >> ★
xx

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Drunk With You
RomantizmEt si on changeait les règles, on arrête les bad boy et les gentilles filles qui tombent sous leur charme. Si on prenait une jeune fille insensible, en apparence, solitaire et qui se moque éperdument des gens qui l'entourent. Elle n'aime personne ma...