- Tu rigoles j'espère Askia ? Demanda Maximiliano pour la troisième fois consécutive.
- Pas du tout, tu vas m'accompagner et je te pardonnerais, Dit fermement celle-ci.
- Est-ce qu'on est obligé de se prêter à ce jeu ?
- Bien évidemment, depuis le temps que tu me connais, tu devrais savoir que je ne fais pas les choses à moitié.
Le milliardaire souffla, abasourdie. Lui qui avait toujours le dernier mot ne savais plus quoi dire ni même quoi faire pour ne pas remplir le gage qu'Askia lui avait intimer d'accomplir. La jeune femme lui avait demandée voire ordonner de se rendre au double rendez-vous qu'avait organisé son amie, Avalon afin de lui présenter son petit-ami, un américain dénommé Sam pour mériter son pardon. Il savait qu'Askia était impossible mais là, elle était allée au-dessus de touts ses cauchemars.
Il avait déjà rencontré la meilleure amie de l'anglaise dans un hôpital et elle lui avait parue forte et téméraire. Par contre, il exacerbait les doubles rendez-vous qu'il trouvait inutile et surtout qui ne menait à rien. D'autant plus qu'Askia lui avait expressément demandé de faire bonne impression auprès de Sam et d'être cordiale. C'était vraiment impossible de refuser quoi que soit à Askia. Il ne voulait pas qu'elle lui fasse la tête donc avait fini par céder.
- Je ne vois pas pourquoi je devrais être cordiale avec ce Sam ? Je ne le connais pas après tout ! Il rechigna.
- Je ne t'ai pas demander la lune non plus Max ! T'as beau ne pas le connaître ça ne t'empêche pas d'être amicale et poli.
- Tu veux que je ne suis pas '' poli '' ?
- Dans un sens ouais. Je t'en prie Max, c'est tout ce que je te demandes, tu peux bien me l'accorder ?
- Ok, tu as gagné Miss Roberta, j'y vais.
Elle sourit, satisfaite. Le jeune homme ferma le dernier bouton du tee-shirt qu'Askia lui avait forcé de mettre et grogna à la vue de son reflet dans le miroir. Il avait l'air...différent, c'était le mot, différent. Il était du genre a mettre des costards, des chemises, des smoking, ce n'étais pas vraiment le genre d'homme à porter un tee-shirt et un jogging. Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait changé cet horreur et enfilé une chemise comme à son habitude.
- Comment est-ce que tu me trouves ? Lui demanda Askia.
Il reporta son attention sur la jeune femme et la scruta. Elle était rayonnante dans sa robe patineuse qui lui arrivait au genoux. Ses cheveux avaient été lissés soigneusement et ses longues jambes fines avaient été rehaussées avec des d'escarpins. Askia n'avait jamais eu besoin d'en faire des tonnes pour être belle. Elle l'était tout simplement.
- Alors ? Elle persista.
- Splendide...enfin...t'es splendide.
- Merci, tu es pas mal non plus avec ce tee-shirt, ça ne t'as pas tué un peu de changement finalement ?
Il roula des yeux, agacé par ce bout de femme.
****
Eleanor était assise sur le rebord de sa fenêtre comme à son habitude. Une tasse de thé à la menthe dans la main, elle pleurait ses souffrances à chaudes larmes. Parfois, ça lui arrivait de laisser libre cours à sa nostalgie. Sa fille ne la connaissait et la haïssait sûrement. Peu à Peu, le moment fatidique se rapprochait, ses retrouvailles avec sa fille étaient pour bientôt et le pire était qu'elle ne savait pas quoi lui dire.
Askia n'allait jamais lui pardonner toutes ces années d'abandon. C'était impensable de penser qu'elle allait la prendre dans ses bras. Sa fille allait la détester et la mépriser surtout après ce qu'elle prévoyait de faire à son père.
- Éleanor ! Dit sa sœur Élise. Qu'est-ce que tu fais là toute seule ?
Cette dernière, effaça ses larmes d'un revers de main.
- Je suis là, je bois du thé et je réfléchis, Elle répondit.
- Et est-ce que tout se passe comme prévu ? Frida t'a t'elle appelé ?
- Oui, tout se passe comme prévu, ce salopard a signer sans lire le document tellement il était soûl.
- Je pensais qu'il serait plus intelligent mais Frida a réussi à le faire flancher.
- Matthew n'a aucune dignité, aucune pudeur, Frida a réussi à manipuler seulement en usant de son corps.
- Et tu ne ressens rien vis à vis de ça, Demanda celle-ci suspicieuse.
- Je ne ressens rien à part de la haine à son égard !
_ J'espère que tu dis la vérité ma soeur et que tu ne te voile pas la face.
_ Je ne suis pas du genre à faire marche arrière, dès que cet idiot de Matthew signera les papiers, je pourrais voir ma fille, crois-moi c'est tout ce qui m'importe !
Cette dernière tourna les talons et claqua la porte derrière elle.
****
La voiture d'Askia se gara devant la façade d'un restaurant très chic ou le brouhaha ne cessait d'affluer. Maximiliano sortit de la voiture suivit de près par Askia qui ne pouvait céssé de rire. Le milliardaire avait vraiment l'air névrosé dans cet accoutrement. On aurait dit qu'il se rendait sur un champ de bataille prêt à mener une bataille sanglante.
La jeune femme ne flancha pas pour autant. S'il voulait se faire pardonner, autant faire ses preuves.
- Je t'en prie Askia, ne me force pas à faire ça !
- Désolée mais je ne changerais pas mon gage. Tu aurais dû y réfléchir à deux fois avant de te comporter comme un idiot.
Il soupira, désabusé. Décidément, cette femme voulait sa tête. Ensemble, ils pénétrèrent dans le restaurant. Celui-ci n'était pas plein et il y avait encore beaucoup de tables libres. Askia chercha son amie du regard et fini par la repérer près d'un homme blond qui la dépassait de deux bonnes têtes. Il était blond, les cheveux en bataille et ses yeux bruns débordait de bienveillance.
- Je croit qu'il sont assis là-bas, au fond, Dit-elle à Max.
- En effet, Rétorqua-t-il a contre cœur.
Ils se dirigèrent vers la table et saluèrent cordialement leurs compagnons pour la soirée. Avalon avait l'air excitée de présenter à sa meilleure amie son petit- ami et Askia quant à elle était ravie de faire enfin sa connaissance.
- Alors Sam, je te présente mon amie Askia et son petit-ami Max. Askia et Max, je vous présente Sam Wilcoks mon petit ami.
- Contente de te rencontrer Sam, Poursuivit Askia.
- De même, Avalon m'a énormément parlé de toi, je suis sûre que tu une personne tout à fait formidable. Pas de doutes que tu sois son amie.
- Merci c'est gentil. Tu m'as l'air tout à fait adorable aussi, je comprends pourquoi Avalon t'aime autant.
Cette dernière se racla la gorge comme pour forcer Max à interagir. Celui-ci qui n'avait aucune envie de participer à cette discussion " palpitante " dit tout de même :
- Je suis content de te rencontrer Edward, Fit-il.
- Désolée mais c'est Sam, moi aussi je suis content de te rencontrer Max, bien.
- Puisque les présentations sont faites,il est temps de diner...
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"Le grand méchant Loup" T1 (En pause)
Romance« Faîtes attention petit chaperon rouge je pourrais tout aussi bien vous devorer » Lorsque sa petite firme de transport est sur le point de faire faillite , Askia Campbell jeune entrepreneur anglaise decide de faire appel a Maximiliano Alvarez aussi...