"Le grand méchant Loup" T1 (En pause)

Chapitre 7

La démeure des Muhammät était un vaste duplex décoré de nuances vives et religieuses. Ladji Muhammät et Alima Muhammät étaient de fervent musulmans qui étaient passionné par leur religion. Alima ouvrit la porte au deux jeunes femmes. C'était une femme potelée dotée d'un sourire doux et rassurant. Askia s'était toujours sentie chez elle au sein des Muhammät. Cet endroit débordait d'amour et de chaleur , des qualités qui lui était pratiquement impossible a retrouver au sein de sa propre famille. Une légère odeur de gâteaux au miel flottait dans l'air. Lorsqu'elles entrèrent, Askia et Avalon découvrirent avec ébahissement le festin qui les attendaient dans la salle a manger. Des gateux au miel, des beignets de riz tout y était.

- Alors les filles on passe a table ou non ? Demanda Alima un sourire victorieux accroché au lèvres.

- C'est bon tu as gagné 'umi je meurs de faim , l'avoua Avalon vaincue.

Elle s'installèrent sur la table a manger et ne vire pas Ladji , le père d'Avalon faire eruption dans la salle a manger. C'était un quinquagénaire à la carrure bienveillante , et au visage ridé qui ne manquais jamais de blagues et de proverbes plus ou moins étrange.

- Sabah Alkhyr 'ab ( Bonjour Papa ) , dit Avalon en embrassant son père.

- marhabaan abnatay ( salut ma fille ) , marhabaan Askia ! Répliqua t'il.

- Contente de vous revoir monsieur Muhammät , répondit t'elle.

- Je t'en prie ma fille appelle moi Ladji cela fait bien des années que nous nous connaissons ...mais bon passons a table!

Tandis que Alima servait chacun , Ladji occupa les jeunes femmes avec ses légendes et fables. C'était un homme instruit et si sage qu'Askia aurait tellement voulue avoir un père comme lui. Il leur raconta des bribes de son pélerinage a la mecque, jusqu'a ce que le repas fût servis.

- Ladji arrête d'ennuyer ces pauvres petites et laisse les manger , rouspéta 'umi.

- Laisse le 'umi nous sommes habituées a ses contes tirés par les ch'veux ! Répondit Avalon entre deux éclats de rires.

Ils s'assirent autour de la table rectangulaire et purent enfin gouter aux délicieux repas occidentaux d'Alima. Tout les gôuts s'accordaient parfaitement. Que ce soit salé, sucré et même amer tout était goûteux.

- Alors Askia est ce que les affaires marchent toujours ?

-...plus ou moins madame Alima mon entreprise est au bord de la faillite et je me débats comme je peux afin de trouver un investisseur, pour le moment tous me disent non..., expliqua Askia au bord des larmes.

- Ne t'inquiète surtout pas eazizati ( ma chérie ) je suis certaine que tu vas trouver une solution , tu es une femme intelligente et tu sais comment te sortir hors d'affaires il suffit de te creuser les méninges, la réponse est là devant toi il suffit de la trouver , la rassura la vieille femme avec comprehension.

- Merci madame Alima vos paroles me touchent beaucoup

- Bon assez parlez de choses tristes et si ont jouais a un jeu plutôt !

- Ladji tu es trop vieux pour ce genre de choses ! Dit l'africaine sceptique.

- Mais je n'ai que cinquante ans Alima n'exagère pas !

A ce même moment , un claquement de porte les fit sursauter. Un jeune homme au teint métissé entra dans la salle.

- Salut 'ab ! Salut 'umi ! Bonjour petite sœur ...et salut Askia !