Dabi...c'est son nom. Pourtant il ne réagit pas. Il reste immobile, debout au milieu de cette minuscule pièce. Mori parle de lui a Bakugo, mais il n'écoute pas. Il se pose des questions. "Qui est-il ?", "Que fait-il ici ?".Mori : Bakugo ?
Bakugo : mmh ? Oh, pardon. J'étais...perdu dans mes pensées. Qui...qui est-ce exactement ?
Mori : la pièce maîtresse du spectacle. De toute les créatures que je possède, il est le plus fascinant tu ne trouves pas ? Regarde le...Dabi, relève la tête.L'interpellé lui obéit sans broncher, et le blond put apercevoir ce que Mori voulait dire par "fascinant". Disons que ça pousse à la curiosité plutôt. Le bas de son visage est brûlé, tout comme le dessous de ses yeux. Mori attrape alors le bras de Dabi et le mets devant les yeux de Bakugo. Brûlé également. Cela fit naître de nouvelles questions dans l'esprit de Bakugo. "Pourquoi dit-il que c'est une créature ?", "Pourquoi dit-il qu'il le possède ?", "C'est un esclave ?".
Mori : tu vois, Dabi a été abandonné il y a longtemps, brûlé de partout. Alors je l'ai recueillit et lui ait montré mon art. Mais il ne parle pas, donc personne ne l'accepte ici. Il s'y est fait. Donc ne t'occupes pas de lui. Contente toi d'apprendre ce qu'il sait faire, tu feras le spectacle avec lui.
Sur ces mots, il tira Dabi par le bras et le fit sortir. Le brun se cacha les yeux avec sa main libre, un projecteur étant pointé vers sa "chambre". Le blond les suivit et vit Mori lui murmurer quelque chose à l'oreille, ce à quoi Dabi hocha la tête et se libéra doucement de l'emprise de Mori. Il alla finalement au centre du chapiteau, désormais vide car les animaux étaient maintenant dehors. De nombreuses personnes y étaient déjà, à s'entraîner, mais elles partirent en voyant Dabi arriver.
Le brun retira alors son haut, et le nouvel arrivant put voir sur son torse une autre brûlure, ainsi que sur ses chevilles.
Il commença alors à s'étirer et s'échauffer. Bakugo le trouva cette fois fascinant. Mori avait raison sur ce point. Il est tellement souple, fluide...il dégage quelque chose d'étrange.
Soudain, il se met à faire des acrobaties un peu partout, comme si ce n'était rien de plus que se sautiller. On dirait que la pesanteur n'a pas de prise sur lui. Il a l'air tellement léger.
Il semble danser dans tout les sens, sur les pieds ou les mains, il maîtrise tellement son corps que rien ne lui est impossible.
Après plusieurs longues minutes, Mori poussa légèrement Bakugo vers Dabi, qui continuait ses mouvements envoûtant.Mori : rejoins le. Je veux voir comme tu bouges.
Le blond obéit et retira sa veste et ses chaussures. Il préfère être pied nus pour ça.
Il rejoint ensuite Dabi au centre du chapiteau, et ce dernier s'arrête pour regarder son nouveau coéquipier s'étirer. Quand Bakugo est prêt, il lance un regard à Mori qui lui fait un signe de tête.
Bakugo fait alors comme s'il était seul dans sa salle de gym, le dimanche matin. Sauf que cette fois, tout ceux de la troupe le regarde. Surtout Dabi. Il scrute chacun de ses mouvements de ses yeux bleus.
Et soudain, il s'avance vers le blond et l'arrête tandis qu'il se tient sur deux bras seulement, un pied en l'air et l'autre vers l'arrière.
Le brun pose alors une main sur son ventre, l'autre dans le creux de ses reins, et fait en sorte qu'il se cambre plus que d'ordinaire.Heureusement Bakugo est assez fort pour rester sur ses bras, et assez souple pour suivre ce que lui impose son binôme. Il se retrouve alors tellement cambré que son pied touche presque le sol. Alors, pour essayer, Bakugo plia ses bras, et une fois son pied au sol, poussa sur ses bras et se redressa avec aisance et grâce. Il n'avait pas lui-même conscience qu'il avait autant de souplesse, et pourtant Dabi l'avait vu en seulement quelques minutes. D'ailleurs, en se redressant, il se retrouva nez-à-nez avec Dabi qui le fixait de ses yeux bleus. Bakugo en eut presque le tournis, tellement pour lui cette couleur était magnifique. Il voulut reculer, mais Dabi le retient par la hanche, et posa sa paume sur son ventre, les doigts vers le bas.
Il appuya de son autre main sur le creux de ses reins, et utilisa sa paume pour tirer son torse vers le haut. Ainsi, Bakugo se tenait étonnement droit, le torse bombe et le dos légèrement cambré. Dabi hocha alors la tête, comme pour dire qu'il était satisfait. Puis il retourna auprès de Mori, baissant immédiatement la tête devant lui.
Bakugo les rejoint à son tour, et se posta devant Mori.Mori : bon, tu me conviens. Tu feras un bon duo avec lui. Et même s'il ne parle pas, je pense que tu y arriveras. Rejoint Arya maintenant, elle va te donner une tenue et un programme d'entrainement quotidien. Ca se fera le matin. L'après-midi, tu t'entraîneras avec Dabi.
Bakugo : ok.Bakugo obéit donc à Mori et suivit Arya qui lui donna ce qui était prévu. Il reçut ainsi deux tenues. Une pour l'entrainement, un simple t-shirt et un leggings qui s'arrêtait à mi-mollet, et une pour le spectacle. Un smoking noir, avec le nœud papillon blanc, et un veston blanc sous la veste noir, ainsi que des gants blancs. Arya demanda à Bakugo de l'essayer et quand il l'eut sur lui, il se rendit vite compte que, contrairement à ce qu'il avait pu penser, il était très libre dans ses mouvements et constata que la matière était légèrement élastique, rendant le vêtement moulant mais résistant à tout étirement.
Puis, il se changea et mit la tenue d'entrainement et fit ce que Mori avait prévu. Le matin il s'entraîna seul, et l'après-midi avec Dabi. Ce fut une expérience assez étrange. Autant Mori lui avait dit de ne pas s'occuper de lui, autant pour faire les mêmes mouvements que lui, il devait faire attention à lui et ses mouvements.De plus, devoir parler mouvements et souplesse avec quelqu'un de muet était vraiment difficile. Il expliquait tout sur le tas. Il montrait le mouvement, et se plaçait soit devant, soit derrière lui, et bougeait ses membres pour l'aider à reproduire le mouvements. À la fin de la journée, Bakugo se dit qu'il connaissait maintenant chaque reliefs des mains de son binôme par cœur tellement il l'avait touché.
Quand Bakugo fut changé, il voulu dire au revoir à Mori et Dabi, mais il les vit face à face, Dabi la tête basse comme toujours, et Mori, une expression qu'il ne lui connaissait pas sur le visage. D'ailleurs, tous dans la troupe avaient cette expression sadique et satisfaite à ce moment précis.
Alors il se contenta d'un hochement de tête à Mori quand ce dernier croisa son regard, et rentra chez lui.
Bakugo se dit alors que, parfois, ces gens faisaient vraiment froid dans le dos.Une fois de retour chez lui, il constata que personne n'était là. Il regarda alors l'heure et vit qu'il était 17h seulement. Il reçu alors un message de Mori, qui lui dit que lui et Dabi devront être prêt pour le dernier jour dans cette ville, pour son premier spectacle.
Il n'en fera donc qu'un seul ici. Le reste serait dans d'autres villes. "D'autres villes". Rien que de penser ces trois mots rendait triste Bakugo. Il voulait faire du cirque, certes, mais sa famille et ses amis étaient vraiment importants pour lui. Il ne voulait pas partir loin d'eux...
Sa réflexion fut alors coupée par la porte d'entrée qui s'ouvrit, laissant entrer ses parents et ses trois amis. Ils lui foncèrent dessus en hurlant "félicitations", et le serrèrent dans leurs bras.
À ce moment là, le choix de Bakugo était fait. Ils lui manqueraient, c'est vrai, mais ils le soutenaient et souhaitaient tous le voir partir pour réaliser son rêve. Et il savait qu'ils l'attendraient bien chaque années pour voir ses progrès. Il leur annonça alors que à la fin de la semaine aurait lieu son premier spectacle, et il leur raconta donc tout ce qu'il avait fait pour son premier. Il du juste omettre Dabi. Il avait promis à Mori de ne pas parler de lui. Mais il ne savait pas encore pourquoi il lui avait fait promettre une telle chose.
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"Tu es là pour ton talent. Je suis là parce que je suis un monstre" - Katsudabi
FanfictionUA sans alter. Dabi a été abandonné par ses parents étant enfant, surtout par son père qui disait qu'il ne servait à rien. Ce dernier avait profité d'un incendit dans un musée pour le laisser mourir. Seulement Dabi n'est pas mort ce jour là, mais a...