6. Étreinte

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Bakugo : le cirque...c'est pourri...je veux plus jamais en faire maman...
Mitsuki : quoi ? Mais c'est ton rêve mon chéri.
Bakugo : je sais...mais...au fond, les rêves c'ne st juste pour les enfants. Le mien n'existe pas. Les gens là bas...ils étaient horribles. Dabi...il va tellement mal...
Mitsuki : bon, allez on rentre, tu m'expliqueras tout demain matin, repose toi pour l'instant.
Bakugo : d'accord. Ça va toi ? Désolé de t'avoir réveillé pour venir ici.
Mitsuki  : dis pas de bètises, je traverais la planête pour venir te chercher. Par contre j'espère que t'as eu tes salaires, je me suis fais flasher sur tout la route. J'ai mis que 5 heures à venir au lieu de 6 heures.
Bakugo : quoi ?!!! Oh mon dieu...

Sur ces mots, Bakugo sentit le désespoir s'emparer que lui, en même temps qu'une vision de tout son argent partir dans les factures de sa mère, qui riait légèrement. Il pria alors pour que les radars aient pris des photos flous.
Puis, il se tourna et regarda Dabi, qui dormait paisiblement. Il esquissa un sourire heureux, puis se cala lui aussi contre la portière et ferma les yeux, et s'endormit imméditement.
Quand il se réveilla, il vit sa mère garer la voiture dans l'allée et sortir de la voiture. Son fils l'immita et toqua contre la vitre arrière pour réveiller Dabi et éviter de le faire tomber en ouvrant la portière sur laquelle il était adossé.
Le brun se réveilla, et se redressa. Bakugo ouvrit donc, et tendit la main à Dabi, qui la saisit sans hésitation. Il sortit, et regarda autour de lui, puis fixa la maison des Bakugo.

Bakugo : tu vas vivre ici maintenant. Il est 13h, donc on va manger, puis on ira a l'hôpital. Je sais que tu as mal, même si tu ne dis rien. Enfin...t'as compris quoi.

Le brun hocha la tête, puis suivit le blond dans dans maison. Il s'écarta quand il vit un homme foncer vers son bienfaiteur, et voulut reculer quand ce même homme se tourna vers lui. Il le salua et lui serra la main, puis le conduisit à la table de la salle a manger, sous le regard amusé de Bakugo qui les suivait de près. Il alla juste chercher un t-shirt a se mettre, le sien étant en lambeaux autour de la jambe de Dabi. Une fois assit, Bakugo raconta tout ce qui était arrivé là bas, et surprit Dabi à vouloit saisir sa main. Il attrapa donc la sienne, se stoppant dans son récit, la serra chaleureusement en caressant le dos de sa main avec son pouce, puis continua de tout raconter, constatant que son contact rassurait Dabi.

Après manger, le blond dit à Dabi de le suivre, et il l'emmena dans sa chambre. Il le fit s'asseoir sur son lit, et alla fouiller dans son armoire. Il en sortit des vêtements propres, et les donna à son protégé, qui se déshabilla après les avoir posé sur le matela.
Quand il fut presque nu, il se stoppa car Bakugo s'etait approché. Le blond passa une main sur ses cicatrices, et effleura ses bleus et coupures qui semblaient ne pas trop s'infecter.

Bakugo : tu as mal ?

Dabi, résigne, hocha la tête, baissant les yeux. Mais Bakugo lui fit relever la tête, et l'attira a lui tendrement. Dabi, choqué, ne comprit pas au debut. Cela faisait une éternité que quelqu'un ne l'avait pas serré dans ses bras. Il vit sa vision se troubler, signe que ses yeux se remplissaient de larmes, et il sentit des larmes couler abondemment sur ses joues et mouiller le t-shirt du blond. Il passa ses bras autour du corps contre lequel il était blotti, et pleura, longuement et sans un bruit, sans que personne ne vienne briser le silence qui regnait dans la pièce.
Quand il se calma finalement, Bakugo caressa un peu ses cheveux, puis lui dit de s'habiller et de le rejoindre en bas quand il serait prêt.

Après quelques minutes à l'attendre dans le salon, Bakugo le vit alors arriver. Il l'emmena donc dehors, et se dirigea vers l'arrêt de bus le plus proche et les emmèneraient à l'hôpital. Une fois dans le bus, Dabi rabattit la capuche du sweat que Bakugo lui avait prêté pour que les gens arrêtent de le fixer.
Seule une petite fille aux pieds du brûlé pouvait encore voir son visage. Et comme la curiosité des enfants est sans limites, celle-ci tira sur la manche du brun, qui tourna son regard vers elle.

Enfant : pourquoi tu es mauves ?

Dabi se cacha légèrement derrière Bakugo, qui avait entendu la questipn mais qui attendait de voir la réaction de Dabi.

Bakugo : il s'est brûlé.
Enfant : pourquoi ?
Bakugo : euh...je...

La mère de l'enfant le coupa alors et s'excusa en ramenant sa fille près d'elle, une lueur de peur dans le regard.
Bakugo se rendit alors compte qu'il ne savait rien du passé de son...ami ?
Il ne savair même pas la nature de leur relation !
Et puis, comment avait-il être autant brûlé ? Pourquoi il ne parlait plus ? Toutes ces questions hantaient desormais le blond, qui faillit même rater leur arrêt. Finalement, il descendirent du bus dont l'arrêt se trouvait à l'entrée de l'hôpital. Ils entrèrent et allèrent directement à l'accueil. Bakugo expliqua la situation et demanda à ce qu'un mésecin l'examine rapidement. L'infirmier de l'accueil demanda alors à Dabi d'enlever sa capuche. Il lança un regard peu rassuré à Bakugo, qui hocha la tête.
Il l'enleva donc et regarda dans les yeux l'homme devant lui, qui eut un mouvement de recul, la peur se reflétant désormais dans ses yeux.
Ne voulant sûrement pas garder un "monstre" tel que le brun dans la salle d'attente des urgences, il s'empressa d'aller chercher un médecin pour examiner Dabi. Il revint avec un médecin, qui fit signe auc deux jeunes hommes de le suivre.

Il les emmena dans une chambre vide et fit s'asseoir Dabi sur le lit, et lui demanda où il avait mal.
Bakugo lui expliqua donc, et dit à Dabi de retirer son haut, cr qu'il fit sans hésiter. Il montra aussi la jambe bandée du brun, et le médecin s'empressa de faire s'allonger son patient et retira le bandage improvisé. Quand il vit la blessure en dessous, il grimaça, et demanda au blond ce qui avait bien pus faire un tel carnage.

Bakugo : euh...Dabi...c'est Ryo qui a fait ça ?

La victime hocha la tête, la peur l'envahissant en se souvenant de ça.

Bakugo : c'est...un lion.
Médecin : un lion ? Au japon ?
Bakugo : on était dans un cirque.
Médecin : c'est une chance que votre jambe soit encore là, et en bon état. Mais quand même, ça doit faire mal. Je vais vous chercher de quoi atténuer la douleur. Merci monsieur, vous pouvez attendre dehors. Je m'en sortirais.
Bakugo : mais il ne parle pas !
Médecin : je sais. Mais je suis médecin, ça ira. J'ai vu pire. Sortez s'il vous plait.

Bakugo, résigné, attrapa rapidement la main de Dabi pour le rassurer, lui dit que tout ira bien, puis la lui lâcha et sortit pour aller s'asseoir dans le couloir en face de la porte.
Après de longues minites où il sentait sa patience s'épuiser lentement mais sûrement, il entendit alors une voix familière prononcer son nom.
Il releva alors la tête et vit Kirishima, en tenue d'infirmier, le fixer avec des yeux ronds.

Bakugo : ah, salut.
Eijiro : mais qu'est-ce que tu fous là ?
Bakugo : je...j'ai du revenir. Un...ami...à moi est blessé, et...je voulais pas rester avec le cirque. C'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais.
Eijiro :je vois. Oh mais peu importe, au moins tu es là maintenant. Tu m'as tellement manqué !

Le rouge sauta alors dans les bras de son ami qui s'était relevé. Bakugo, soudainement dépassé par les évènements, se laissa aller a cette étreinte et enfouie sa tête dans le cou de son meilleur ami, chose qu'il ne faisait que quand il allait vraiment mal. Eijiro dit alors à un de ses collègue qu'il prenait sa pose, et fit se rasseoir son ami, s'asseyant à ses côtes, le gardant contre lui.
Le blond lui raconta tout, n'ommettant aucuns détails. Son ami l'écouta en silence, malgré ses sourcils qu'il ne pouvait empêcher de se froncer. La fin de son récit concorda avec le moment où le médecin rouvrit la porte. Bakugo retourna donc dans la chambre, suivit d'Eijiro, et vit Dabi, toujours assit sur le lit, un bandage sur la jambe et des pensements sur ses coupures.

Bakugo : ça va ?

Dabi hocha timidement la tête, puis se leva et remit ses chaussures et son haut, avant d'aller s'accrocher au bras du blond, qui en déduisit qu'il voulait rentrer. Il sortit donc avec le blessé, suivit de son ami infirmié.

Eijiro : je peux passer chez toi ce soir ?
Bakugo : ouais bien sûr. Il faut que Dabi se sociabilise un peu. Au pire ramène Denki et Mina s'il peuvent.
Eijiro : ça marche. À ce soir alors.

Ainsi, les deux jeunes hommes rentrèrent chez les Bakugo.
Ils passèrent l'après-midi à jouer à la console, car Dabi avait manifeste un intérêt pour ça, ce qui fit supposer à Bakugo qu'il n'avait pas du y jouer étant enfant.
Un peu avant que ses amis arrivent, Bakugo alla se laver, se changer, puis indiqua à Dabi qu'il pouvait faire de même. Pendant que ce dernier était dans la salle de bain, le blond restait sur son canapé à jouer, quand il reçut un appel. Un appel qu'il redoutait depuis qu'il était arrivé chez lui.
Jun Mori.

"Tu es là pour ton talent. Je suis là parce que je suis un monstre" - KatsudabiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant