12. "Touya ?"

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Après que Mori ait raccroché, il a fonça vers sa troupe et leur a donné l'adresse de Bakugo. Monoma et Shoto ont alors foncé avec lui vers sa voiture, laissant à Arya le contrôle du cirque, et le chef de ce dernier se dirigea donc directement vers la ville où Bakugo et Dabi pensaient vivre paisiblement pour le restant de leurs jours.
Au bout de longues heures de route, ils étaient enfin arrivés devant l'immeuble du couple, et sans pouvoir s'en empêcher, Mori sourit, heureux de la tournure que les événements prenaient.

Pdv Bakugo

Moi : Dabi...j'ai fait une bêtise hier...
Dabi : ah ouais ? C'est grave ?
Moi : oui. Je...j'ai dit à Izuku que Mori nous cherchait.
Dabi : oh, mais qu'est-ce que tu veux que ça changes, c'est pas comme si Izuku avait son numéro et allait l'appeler.
Moi : je sais, mais...j'ai peur quand même. Je m'en voudrais trop si j'avais gâché notre nouvelle vie en faisant ça. J'ai un mauvais pré-sentiment en plus...
Dabi : ok, vient par là.

Je vois Dabi ouvrir les bras vers moi, alors je me décolle du mur contre lequel j'étais adossé, et le rejoins dans le lit, me blottissant contre lui. Il caresse doucement mes cheveux blonds, en silence, embrassant par moment mon front.
Seulement, ce moment serein ne dura pas longtemps. Trois coups à notre porte d'entrée nous tirent alors de notre calme, me faisant me redresser.
Je me lève donc, embrasse Dabi, puis me rend dans l'entrée et ouvre la porte.
Mais en voyant qui est derrière, je la referme immédiatement. Seulement, il avait déja prévu cela, alors Mori cala son pied entre la porte et le cadre.

Mori : bonsoir Bakugo. Comment vas-tu ?
Moi : dégage d'ici. Je veux pas de toi chez moi.
Mori : désolé, mais tu dois payer pour ce que tu m'as volé.
Moi : Dabi ne t'appartient pas !
Mori : bien sûr que si. Je l'ai recueillit, sans moi il serait mort. Je l'ai élevé, lui ai montré tout ce que je savais faire ! J'ai tout fait pour lui, alors rend le moi ! Je sais qu'il est ici !
Moi : et qui te l'a dit hein ?
Mori : un type appelé Izuku Midoriya. Tu le connais non ?
Moi : Izuku...putain...
Mori : bon allez bouge maintenant.

D'un coup d'épaule, Mori réussit à ouvrir la pprte violemment, ce qui me fait reculer. Je manque de tomber, mais quelqu'un derrière moi me rattrape. Je réalise donc qui c'est, et me redresse pour me poster entre Dabi et Mori.

Dabi : ça va Katsu. Je n'ai plus peur de lui.
Monoma : et de moi alors ? Tu me manques tu sais~
Dabi : non plus. Katsuki m'a réparé. Je n'ai plus peur de vous. D'aucun de vous. Alors partez maintenant.
Mori : mais c'est qu'il parle désormais, incroyable !
Monoma : comme si on allait se barrer sans te ramener avec nous.
Dabi : je ne suis plus le même qu'avant. Je ne vous obéirais plus, même si vous recommencez à me frapper.
Mori : oh, c'est l'amour qui te donne cette force ? C'est trop chou.

Sur ces mots, Mori se met a marcher dans l'appartement, tandis que Monoma ferme la porte à clé.
Mori s'arrête finalement à la fenêtre du salon à notre droite, et l'ouvre, respirant d'un seul coup l'air extérieur.

Mori : vous avez trouvé un bel endroit ou vivre en tout cas. C'est dommage que Bakugo gâche tout à cause d'une petite révélation à un de ses amis malheureusement rencunier.

Il a raison...je sens Dabi prendre ma main dans la sienne, pour me réconforter, mais ça ne change rien. Je sais qu'il a raison.

Moi : c'est vrai. Dans ce cas, je te propose de laisser Dabi tranquille, et en échange je te suis, et je ferais tout ce que tu veux.
Mori : mmh, intéressant.
Dabi : non, ne l'écoute pas, il va rester ici. C'est moi qui vait te suivre.
Moi :t'es malade ! T'as assez souffert comme ça, et c'est ma faute si-
Mori : c'est bon, taisez vous. Ne vous disputez pas, ça ne sert à rien. Je vous embarque tout les deux.

Et avant que l'un de nous ait pu protester, je sens comme une piqure dans mon cou. Tandis que je m'écroule, j'entends Dabi crier mon nom, puis, une fois allongé au sol, je le vois tomber à son tour, une fléchette dans le cou. Merde...

~~

Quand je rouvre les yeux, je les referme directement à cause de la lumière vive devant moi. Plaçant une main sur mes yeux, je les ouvre lentement, et parvient à m'adapter rapidement. Je vois alors sur mon poignet que je trouvais plutôt lourd une chaine en métal, tout comme sur mes chevilles et mon autre poignet. Ces chaines reliées a un rivet planté au sol en béton devant moi.
Je tourne la tête, et vois alors Dabi, dans le même état que moi, mais il dort encore.
Je tourne a nouveau la tête, balayant toute la salle du regard, et finit par remarquer celui qui doit nous surveiller. Shoto.

Shoto : ah, enfin réveillé. Et Dabi ?
Moi : il dort.
Shoto : je vois. Préviens moi quand il se réveille.
Moi : c'est ton frère.
Shoto : ... quoi ?

Sa curiosité piquée, il s'approche de moi et s'accroupis pour me regarder dans les yeux.

Moi : son vrai nom, c'est Touya Todoroki. Ton grand frère disparu, que tu n'as vu qu'en photo.
Shoto : arrête, Touya est mort. Et de toute façon, il avait des cheveux rouges.
Moi : mais putain, t'as jamais remarqué qu'il avait la même couleur d'yeux que toi ? Enfin, le gauche en tout cas. Ton père l'a abandonnée dans un incendie, alors il a préféré ne pas revenir. Mais il est bien en vie.
Shoto : et comment je sais que tu dis la vérité ?
Moi : tu peux pas savoir. Tu vas devoir attendre qu'il réveille.
Shoto : ...

Troublé, le bicolore se décala et s'assit face à son grand frère, examinant son visage.
Il se pencha alors et redressa justement son visage, une main sous son menton, cherchant sûrement une preuve d'un quelconque lien de parenté.
C'est alors à ce moment précis que Dabi choisit de se réveiller. Il ouvrit alors lentement les yeux, et fixa immédiatement Shoto, qui sursauta en voyant la couleur.
Il n'avait jamais dû réellement le regarder.

Shoto : Touya ?
Dabi : Shoto ?

"Tu es là pour ton talent. Je suis là parce que je suis un monstre" - KatsudabiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant