Dabi : et...ton ami aux cheveux rouges. Tu l'aimes ?
Bakugo : hein ? Non. Pourquoi ?
Dabi : tu as couché avec.
Bakugo : wow, euh...comment tu sais ça toi ?
Dabi : c'est pas parce que j'ai vécu toute ma vie isolé dans ma cellule que je ne sais pas ce qu'est le sexe. Je le sais très bien. Trop bien même...
Bakugo : oh...tu...
Dabi : c'était Monoma. Avant que Shinso arrive.
Bakugo : putain...ça fait beaucoup de personnes à tuer. Ton père, Mori, Monoma...ça commence à faire, tu viendras me voir en prison ?
Dabi : oui.Le brun rigola alors à la blague du blond, qui sentit son cœur battre un peu plus vite en entendant son protégé d'ordinaire si sombre rire aux éclats. Il rit avec lui, et fit se retourner Dabi pour se blottir contre lui, le sourire aux lèvres.
Dabi caressa son dos, surpris mais néanmoins heureux de ce contact. Il lui demanda si ça allait, puisque Bakugo préférait faire des câlins plutôt qu'on lui en fasse. Il répondit simplement qu'il en avait besoin. « Trop mignon », se dit Dabi.Bakugo : bon, du coup, non, je suis pas amoureux d'Eijiro. Ça t'inquiétait ?
Dabi : un peu. J'avais peur que tu me laisses...
Bakugo : mais non. Eijiro et moi, c'est juste pour quand on en a envie. On a aucunes obligations l'un envers l'autre.
Dabi : c'est bizarre.
Bakugo : non, c'est juste...un autre genre de relation. Au fait, tu te souviens de rien sur ta vie avant le cirque ?
Dabi : je sais pas trop. Je ne me souviens que de mon père. Parfois ma mère aussi, et mes frères et sœurs. J'étais le plus grand, alors maman me disait que je devais les protéger. Alors c'est ce que j'ai fait. Je les ai protégés de mon père. Je me souviens aussi qu'elle disait que je pouvais lui faire confiance, qu'elle me protégerait. Mais quand elle le faisait, il la frappait aussi.
Bakugo : quel enfoiré. Tu ne te souviens pas de son nom à lui ?
Dabi : oh que si, jamais je ne l'oublierais. Il s'appelle Enji Todoroki. Aux dernières nouvelles, il était vraiment riche et connu. Alors je te déconseille de t'en prendre à lui.
Bakugo : Todoroki ? Comme Shoto ?
Dabi : oui. C'est lui mon petit frère qui m'a remplacé. Mais de ce que je vois, il a échoué aussi, vu sa brûlure. Et je l'ai entendu dire qu'il détestait son père. Mais il ne sait pas que c'est moi son grand frère disparu dont il ne reste que des photos.
Bakugo : et tu lui as rien dit ?
Dabi : non. Je parle pas je te rappelle. Enfin...que avec toi.
Bakugo : ouais. Ca me fait plaisir que tu parles avec moi. Ca devenait contraignant. Bon, on va dormir maintenant ?
Dabi : mmh...Commençant déjà à s'endormir contre le blond, Dabi se laissa faire quand ce dernier le déplaça pour le glisser sous la couette après l'avoir déshabiller. Bakugo fit de même et s'allongea, sentant qu'immédiatement le brun venait se coller à son dos, l'enlaçant par derrière. Il posa une main sur la sienne, et ferma les yeux, se laissant emporter par le sommeil en même temps que son ami.
Le lendemain matin, c'est en sentant le soleil réchauffer son visage que le blond se réveilla. Il ouvrit lentement les yeux, les refermant immédiatement en voyant le soleil l'éblouir. Il se tourna alors, oubliant la présence de Dabi, et se retrouva nez-à-nez -littéralement- avec lui. Les lèvres à seulement quelques millimètres les unes des autres et leur corps presque collés. Le blond se décala alors, reculant lentement pour ne pas réveiller, puis se leva difficilement. Une fois debout, il prit un temps pour observer le soleil se lever tranquillement, teintant l'horizon de différentes couleurs.
Puis, il prit des affaires propres et alla dans la salle de bain. Il se lava rapidement, brossa ses dents et s'habilla.
Quand il sortit, la chemise à moitié mise, il remarqua que Dabi était réveillé. Il regardait lui aussi dehors, assit sur le lit en se frottant les yeux encore pleins de sommeil. Quand il tourna la tête vers son ami, Dabi avisa sa chemise ouverte, et ne put s'empêcher de regarder les muscles qui ressortait finement sous la peau de Bakugo. Sentant son visage chauffer, il détourna le regard en posant ses mains sur ses joues devenues rouges.Amusé de sa réaction, et trouvant cela adorable, Bakugo ne referma pas sa chemise et s'approcha de Dabi, montant sur le lit à quatre pattes. Une fois devant le brun, qui ne le vit que quand il tourna la tête vers lui, il prit une expression assez séductrice et continua de s'approcher.
Bakugo : je te fais de l'effet Dabi ?
Dabi : mmh...
Bakugo : ah, donc ça veut dire oui. Je te rassure, tu m'en fais aussi. J'avoue, j'ai faillit t'embrasser ce matin.
Dabi : hein ? Euh...ah..ok...
Bakugo : haha, tu aurais voulu ?
Dabi : non...oui...je sais pas...
Bakugo : t'est trop mignon. Allez, j'arrête de t'embêter c'est bon. Va te laver, il faut qu'on trouve un travail.
Dabi : mmh.Bakugo se pencha et l'embrassa au coin des lèvres, puis se releva et ferma se chemise face à la fenêtre, tandis que Dabi se levait en vitesse et disparu aussi vite dans la salle de bain. Une fois dans celle-ci, il repensa à cet échange entre lui en Bakugo, et e put s'empêcher de poser une main là où ses lèvres s'étaient posées, tout en pensant qu'il aurait quand même bien voulu qu'il l'embrasse. Finalement il secoua la tête vigoureusement, tentant de chasser les idées qui lui venaient en tête, puis se déshabilla et fila sous la douche.
De son côté, Bakugo venait tout juste de se rendre compte de ce qu'il avait osé faire et était désormais rouge de gêne, les mains sur ses joues rouges et les lèvres tremblotantes. Il était confus. Il ne savait pas d'où ce côté séducteur venait, ni comment il avait pu développer une telle attirance pour le brun. Il voulait plus que dormir avec lui pour le réconforter, et plus que le prendre dans ses bras quand il en avait besoin. Il voulait plus, et cela le rendait confus.Il réussi néanmoins à se calmer, tout comme son ami, qui sortait justement de la salle de bain. La douche l'avait totalement calmé, et désormais il s'efforçait de ne plus penser à ce semi-baiser que Bakugo lui avait donné. Ainsi, il suivit Bakugo hors de la chambre, pour ensuite se rendre en ville et aller dans les plupart des endroits où l'on pouvait avoir un travail sans trop de qualifications. Bakugo réussi aisément à trouver un travail comme serveur. Il en avait les capacités physiques, et même si ce n'est pas dit, il y a toujours le physique qui compte dans ce genre de métiers.
Dabi, lui, eut bien plus de mal. Tout les métiers der serveurs lui passèrent sous le nez, les employeurs bafouillant toujours des excuses toutes moins crédibles les unes que les autres.
A la fin de la journée, quand même un gérant de supérette qui cherchait un caissier refusa de l'embaucher, Bakugo explosa et prit le gérant par le col.Bakugo : bon, vous arrêtez vos conneries maintenant ! Il veut juste un boulot, et vous avez besoin d'un caissier. Alors vous l'embaucher, il faut même pas le bac pour avoir ce boulot.
Gérant : je suis désolé...mais...son apparence...Elle-
Bakugo : qu'est-ce qu'elle a son apparence ? Il est magnifique ! C'est juste que vous le regardez pas comme il faut ! Vous l'embauchez, sinon je vous jure que demain toute la ville saura que vous jugez les gens sur leur physique pour vous permettre de refuser un travail à quelqu'un qui en a besoin. Je pense que vous aurez moins de clients après ça.
Gérant : d'accord, c'est bon. Mais à la condition qu'il mette un masque, pour cacher le bas de son visage. S'il vous plait. Vous savez aussi bien que moi que tout le monde juge sur le physique.
Bakugo : mmh...ok.Le blond lâcha le col de l'homme face à lui, prit la feuille des horaires de son ami, puis se tourna vers lui et le prit par les épaules.
Bakugo : vient Dabi, on y va.
Dabi : mmh. A demain monsieur...
Bakugo : c'est bien, tu t'habitues à parler. Je suis content.
Dabi : merci.Les deux jeunes hommes sortirent de la supérette, puis retournèrent à leur hôtel. Bakugo était toujours un peu énervé, et Dabi le voyait bien. Alors, une fois dans leur chambre, et que Bakugo se tenait face à la fenêtre pour se calmer, Dabi vint l'enlacer par derrière, posant sa tête sur son épaule pour lui aussi regarder la ville s'endormir.
Dabi : merci de m'avoir défendu. Et d'avoir dit que j'étais magnifique.
Bakugo : je n'ai fais que dire la vérité. Il a pas du bien te regarder.
Dabi : mmh...
Bakugo : je suis content que tu arrives à parler à n'importe qui.
Dabi : il le faudra bien si je veux ce travail. Et au moins, ça m'habituera vraiment. Il faudra juste que j'apprenne un peu la politesse.Bakugo : je t'aiderais. Mais je suis sûr que tu y arriveras. Tu es incroyable.
Dabi : merci.Bakugo se retourna alors, et passa ses bras autour du cou de Dabi, rapprochant lentement son visage. Il le regarda dans les yeux, admirant pour la énième fois ses yeux turquoises. Il vit une approbation dans ses prunelles bleues, alors il s'approcha encore, collant son bassin à celui de brun. Mais au moment où il allait poser ses lèvres sur celles de Dabi, qui avait fermé les yeux, son téléphone sonna, coupant l'élan du blond.
VOUS LISEZ
"Tu es là pour ton talent. Je suis là parce que je suis un monstre" - Katsudabi
FanficUA sans alter. Dabi a été abandonné par ses parents étant enfant, surtout par son père qui disait qu'il ne servait à rien. Ce dernier avait profité d'un incendit dans un musée pour le laisser mourir. Seulement Dabi n'est pas mort ce jour là, mais a...