13. Famille

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Pdv Dabi

Putain...il a dit mon nom ! 
Il m'a reconnu ? Non, c'est pas possible, ça fait des années qu'il me passe à côté sans me voir réellement...Katsuki lui aurait dit ?

Shoto : Touya, c'est vraiment toi ?
Moi : euh...oui. Tu viens seulement de le remarquer ?
Shoto : Bakugo me l'a dit. J'y croyais pas au début, mais...vu tes yeux, que je n'avais jamais vraiment regardé, je le sais maintenant. Pourquoi tu n'es pas revenu à la maison ?!
Moi : oh, je sais pas moi, peut-être parce que notre père a voulu me tuer !!
Shoto : oui, pas faux. Mais alors, pourquoi tu ne m'as rien dit ?
Moi : j'en sais rien...j'avais peur...tu ne faisais rien pour m'aider en même temps. Certes, tu ne m'as jamais rien fait, mais tu ne m'as pas aidé non plus.
Shoto : je...je suis désolé. Je vais t'aider maintenant. Je vais te faire sortir d'ici. Mais pas tout de suite. Mori va arrive dans quelques minutes, je l'ai prévenu quand Bakugo s'est réveillé.
Bakugo : bien joué mec...
Shoto : j't'emmerde toi.
Bakugo : ferme là double face, c'est toi qui est en tort.
Shoto : on t'as rien demandé l'enragé.
Moi : bon, vous avez finis oui ?
Bakugo : désolé...

Après ça, Shoto se releva, puisque l'on pouvais entendre des bruits de pas venant du couloir menant à cette pièce. Puis, la porte s'ouvrit brusquement, faisant sursauter Bakugo, qui voulut se rapprocher de moi. Seulement ses chaines le bloquait, alors il du se contenter de me regarder, tout comme je le regardais.
Mais notre échange fut coupé par Mori qui s'avança vers nous, tandis que Monoma, et Izuku qui était aussi venu, restaient derrière lui, et s'accroupit devant moi.

Mori : bon. Il est temps de te remettre à ta place, tu ne crois pas ?
Moi : essaie toujours. Ca ne changera pas celui que je suis devenu. Je ne suis plus aussi faible qu'avant.
Mori : oui, je sais. Mais...avant, tu n'aimais personne. C'est différent aujourd'hui. Ca fait ta force, mais...c'est aussi ta faiblesse. Voyons combien de temps tu tiendras. Monoma. Occupe toi de Bakugo. 
Moi : non, laissez-le !

Je vis alors le sourire de mori s'agrandir, tandis qu'il se relevait et se plaçait derrière moi, saisissant d'une main mes cheveux, son autre main sous mon menton, presque sur ma gorge.
Il me força à regarder Monoma s'avancer vers Bakugo, qui tentait de reculer. Mais c'était inutile. Monoma lui attrapa les cheveux, et lui plaqua la tête au sol violemment, et la maintint ainsi grâce à son pied.
Alors, sans retenir sa force un seul instant, il se mit à frapper Bakugo, qui se retenait de crier pour ne pas montrer de la faiblesse. Seulement, ça énervait plus qu'autre chose sont tortionnaire. 
Monoma se pencha donc et saisit le bras de Bakugo qui n'étais pas attaché. Il le cala dans son dos, et posa une main sur son épaule. Bakugo croisa alors mon regard, et j'y vis de la peur pour la première fois depuis qu'on a quitté le cirque.

Et il avait raison d'avoir peur. Monoma remonta d'un coup sec son bras dans son dos, et on entendit alors un craquement sinistre résonner dans la pièce, suivit de près par le cri de douleur de Bakugo, qui, une fois que Monoma le lâcha, se laissa tomber au sol, les larmes aux yeux.

Mori : alors ? Tu sais, il lui reste encore une autre épaule, et...ses genoux sont encore intacts. Ca serait dommage pour un acrobate comme lui d'avoir les deux genoux brisés, tu ne crois pas ?
Moi : c'est bon...laisse le...dis moi ce que tu veux...
Mori : très sage décision. Je veux que tu reviennes au cirque, comme si rien ne s'était passé. Tu continueras tes numéros, tu le fermeras de nouveau, et tu te laisseras faire. Quant à Bakugo, il resteras ici. Vous ne vous reverrez plus jamais.
Moi : non...Bakugo...
Bakugo : refuse Dabi ! On s'en fiche de mes genoux ! Brisez les moi si ça vous fait plaisir, mais laissez nous tranquille après ça !
Mori : si tu insistes. Monoma, vas-y. 
Moi : quoi ?! Non ! Laisse le enfoiré !!

Mais Mori ne me laissa pas protester plus longtemps, car il me frappa à la mâchoire, et me maintint à terre, la tête légèrement relevée pour voir Bakugo, que Monoma venait de forcer à se retourner sur le dos.
Il lui attrapa ensuite la jambe, de sorte qu'elle soit tendue, et posa son pied sur son genoux. Il commença à appuyer dessus, regardant de manière sadique sa victime, mais, avant de lui briser le genoux, un imprévu l'en empêcha.
Une fléchette se planta dans son cou, et en quelques secondes seulement, il tomba au sol, évanouie. Tout le monde dans la pièce se tourna alors vers Shoto, qui avait son fusil à fléchettes dans la main, pointé sur Mori. On remarqua aussi qu'il avait aussi tiré sur Shoto, juste avant Monoma.

Mori : Shoto ! Qu'est-ce que tu fous putain ?!!
Shoto : je sauve ma famille.
Mori : quoi ?
Moi : t'aurais du mieux t'informer sur le père de Shoto. 
Mori : comment ça ? Vous...
Shoto : c'est mon frère. Et tu as très exactement 5 secondes pour le lâcher et me donner les clés de leurs chaines. Compris ?
Mori : attends Shoto, on peut sûrement trouver un arrangement.
Shoto : oui. L'arrangement, c'est que tu m'obéis, sinon je te tire dessus, et je vous enferme en partant dans cette pièce, sans eau ni nourriture, et vos mourrez lentement mais sûrement ici.

Shoto commença alors à compter de 1 à 5, lentement, ce qui fit que Mori du obtempérer. Il me lâcha doucement, les mains levées, puis sortit de sa poche une clé qu'il lança aux pieds de Shoto.

Shoto : merci. 

Et sur ce remerciement, Shoto appuya sur la gâchette. Mori n'eut même pas le temps de crier qu'il s'écroula au sol, évanouie à son tour.
Puis, Shoto lâcha son fusil, ramassa la clé et vint me détacher, avant de faire de même pour Bakugo.

Shoto : je vais appeler la police, et comme j'ai filmé ce que Monoma a fait. Ils finiront en prison, t'inquiète pas. Maintenant, il faut surtout sortir d'ici et aller à l'hôpital pour Bakugo.
Moi : reste ici pour les surveiller et attendre la police alors. Je vais l'emmener à l'hôpital.

Mon frère hocha la tête, puis je me pencha pour fouiller Mori. Je trouva son portable aisément, et appela les secours pour qu'ils arrivent à quelques rues de là, pendant que Shoto appelle la police.
Puis, j'enlaça Shoto en signe de reconnaissance, et me leva pour aller chercher Bakugo. Je le fis se remettre sur ses jambes, et on sortit alors du bâtiment. Une fois dehors, alors que j'allais emmener Bakugo dans la rue où les secours arriveront, il m'attrape le bras avec sa main valide, et me regarde dans les yeux.

Bakugo : merci...
Moi : de rien. C'est normal.
Bakugo : ah, et, si tu dis à quiconque que j'ai eu peur, je te tue !
Moi : mais oui, bien sûr. Allez, on y va. On parlera de ça plus tard.
Bakugo : ok !


"Tu es là pour ton talent. Je suis là parce que je suis un monstre" - KatsudabiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant