Chapitre 14

60 10 0
                                    

PDV Anis

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

PDV Anis

J'attrape mon milk-shake au chocolat, puis suis mes amies en dehors de chez Pep's. Elles sont plantées sur le trottoir et sirotent leur boisson l'air pensives.

– Bon, par où est-ce qu'on commence ? nous interroge Daphné.

– On pourrait peut-être aller chez elle d'abord, propose Océane. Il y a sûrement quelque chose qui nous aidera dans notre recherche.

– Bonne idée, approuvé-je. Allons-y.

– Vous savez où elle habite ? demande Sarah.

Je secoue la tête. Je comptais sur Daphné ou Océane moi.

– Ahmed est sorti avec elle au début de l'année, il doit savoir.

– Heu...vous n'êtes pas en guerre ? s'étonne la blonde.

– Nous n'avons pas cinq ans. Et je suppose qu'il est assez secoué, il nous aidera.

Elle tape rapidement un message sur son téléphone, et une dizaine de secondes plus tard, il vibre.

– Déjà ?

– Ouais, il répond assez vite. C'est bon, il m'a donné l'adresse.

Je finis ma boisson puis jette mon gobelet dans la poubelle juste à côté. Les filles font de même, avant de se diriger vers la maison d'Amélie. Nous y arrivons une dizaine de minutes plus tard. Elle habite dans un coin assez chic du quartier, comme Océane et moi.

Sa maison plutôt grande nous fait face, les volets étant fermés.

– Si ça se trouve il n'y a personne, s'inquiète Sarah.

– Ou alors sa mère veut juste être tranquille, suggère Océane.

– Dans tous les cas, on devrait peut-être la laisser tranquille.

Daphné se tourne vers moi, les sourcils froncés.

– Sans nous, ils ne la retrouveront peut-être jamais. On doit tenter le coup.

Je soupire, voyant que je ne les ferai pas changer d'avis. La brune s'avance d'un pas assuré, avant de toquer assez fort contre la porte. Elle s'ouvre quelques secondes plus tard sur une femme d'une quarantaine d'années, les cheveux blonds ternes et des cernes énormes.

– C'est pour quoi ?

– Nous sommes des amis d'Amélie. On est vraiment désolés, Madame, pour ce qui est arrivé à votre fille. Nous voulons aider à la retrouver, c'est bien le mieux que l'on puisse faire.

– Vous devriez laisser faire les autorités, souffle sa mère en secouant la tête.

– Les autorités ne connaissent pas Amélie, poursuit-elle. Et je suis désolée de vous dire ça...mais les parents ne connaissent jamais vraiment leurs enfants. Les adolescents ont beaucoup de secrets. Et ils ne disent rien à leur parents, ce que je trouve vraiment dommage d'ailleurs. Surtout s'ils sont ouverts, à l'écoute, et qu'ils les aiment.

A.D.O.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant