Chapitre 23

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PDV Océane

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PDV Océane

Nous entrons dans la grande maison d'une fille qui s'appelle Elena, d'après Daphné. La chaleur me monte au visage et me fait paniquer.

– Il y a vraiment beaucoup de monde.

Ce n'est pas juste ça le problème. C'est cette tenue ! Je ne vais pas dire que je n'ai pas l'habitude de porter des vêtements courts, bien au contraire. Et j'ai rarement honte ou de la gêne de me montrer comme ça.

Pourtant, cette robe rouge serrée en haut et évasée pour la jupe me met dans un état de panique presque incontrôlable. Elle m'arrive juste en haut des genoux, et laisse mes bras et épaules découvertes.

– Ouais, mais ça va aller. On est là, me rassure Anis en posant tendrement une main sur l'une d'elles.

Il porte un costume noir montrant légèrement sa chemise blanche juste en-dessous. Nous nous sommes tous retrouvés chez lui pour nous préparer, puisqu'il habite un peu plus près. Ma mère a accepté, à ma grande surprise.

Je n'ai pas d'heure particulière, au moins avant une heure, et il ne faut pas que je découche. Ça devrait aller, je n'habite pas très loin.

– Oh mon Dieu, c'est vraiment génial, s'enthousiasme Daphné.

Elle est habillée d'une robe noire assez courte, mais sans pour autant être vulgaire. La sienne est plus simple et droite. Et elle fait surtout ressortir ses formes.

– Tu vois, Océane, on avait dit que ça allait être bien ! ajoute Sarah en criant par-dessus la musique.

Cette dernière porte une robe orange qui lui va à ravir. Comme moi, elle est plutôt serrée en haut et évasée en bas. Nos cheveux sont lâchés, sauf pour Daphné qui les a attachés en une queue-de-cheval haute.

– On vient d'entrer, à tout moment ça peut devenir un cauchemar, argumenté-je.

– Allez, venez danser !

Loco Contigo passe actuellement, ce qui enchante mes trois amis.

– Je vous laisse y aller, je vais visiter un peu, mens-je.

– Tu es sûre ? s'inquiète Daphné en fronçant les sourcils.

– Oui, oui. Allez-y sans moi.

Ils s'éloignent tous les trois, avant de se mettre à se déhancher au milieu du grand salon. Même Anis, ce qui me fait rire. Je me faufile entre les adolescents, en quête d'activité. Je suis trop mal à l'aise pour rester en place, ou pour danser entre tous ces gens.

D'ailleurs, je crois que je commence à vraiment paniquer. Cette phobie sociale est totalement paralysante. Je ne peux pas faire ou voir les choses que j'aime, comme danser ou aller à des concerts, simplement parce que je n'aime pas quand il y a trop de monde.

Enfin, ne pas aimer c'est peu dire. Je suis totalement apeurée quand il y a trop de monde. Et en plus de ça, je ne suis pas très sociale, alors ça n'arrange rien. Heureusement, j'ai mes meilleurs amis avec moi et c'est tout ce qui compte.

A.D.O.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant