Chapitre 45

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PDV Océane

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PDV Océane

Je me suis levée de bonne humeur aujourd'hui. Même si j'évite toujours Sarah, cette petite peste ne me gâchera pas ma journée. Parce que j'ai quinze ans maintenant ! Daphné ne pourra plus me narguer sur mon âge.

Ma mère me l'a à peine souhaité, elle était trop plongée dans ses documents. Mais contrairement à ce que j'aurais pensé, ça ne m'affecte pas tellement. Mon père m'a envoyé un message en me promettant de passer ce soir, ou demain pour me donner un cadeau. Mon frère et ma sœur n'ont pas oublié non plus, je n'ai même pas eu à leur rappeler.

En revanche, aucune nouvelle de mes amis. Sarah, c'est normal, je l'ignore royalement depuis cinq jours. Mais Anis et Daphné ? Même si je vais les voir, ils auraient pu m'envoyer un message. Enfin, ce n'est pas grave.

– Joyeux anniversaire, Océane, chantonné-je à moi-même en ramassant une petite fleur sur le chemin dans la forêt.

Lorsque j'arrive sur la roche, je tombe sans étonnement sur mes trois amis, assis côtes à côtes en plein dans une discussion.

– Salut ! fanfaronné-je, les coupant sec.

Ils se retournent brusquement, sur le point de tomber dans les pommes.

– Oh, Océane, commente Anis en me voyant.

– Cachez votre joie, raillé-je. Qu'est-ce qu'il y a ?

– Rien, s'empresse-t-il de bafouiller.

– Mmh. De quoi parliez-vous ?

Daphné le fusille du regard, comme pour ordre de se taire. Pas besoin de le demander à Sarah, elle le fait très bien toute seule. « Rien ». J'entends ce mot un peu trop souvent en ce moment. « Ce n'était rien », par exemple.

– Vous allez immédiatement me dire toute la vérité ou je vous jure que je vais faire une crise. Pas cardiaque, de nerfs. Je vais tous vous noyer dans le lac et faire passer ça pour un accident, menacé-je

– T'es drôlement tendue, remarque Anis. Tu n'es pas censée être de bonne humeur ?

Je vais les prendre à leur propre piège.

– C'est vrai. Pourquoi à ton avis ? demandé-je innocemment.

– Parce que tu es tout le temps de bonne humeur ! s'écrie rapidement Daphné comme pour empêcher Anis de répondre.

– Pas en ce moment, non. Peut-être parce que ce n'est rien, sifflé-je.

Je suis sûre qu'elle comprend très bien, elle fait juste semblant.

– Tu veux dire que c'est un jour comme un autre ?

Daphné donne un coup de coude à Anis pour le faire taire. Il m'adresse alors un sourire crispé. Ils sont irrécupérables...

A.D.O.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant