Chapitre 31

45 6 2
                                    

PDV Daphné

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

PDV Daphné

Allongée sur la roche, j'observe le coucher de soleil qui illumine le ciel d'une jolie couleur orangée, violette et rose par endroit. 

– Je n'arrive pas à croire que nous sommes déjà en août, soupire Océane à côté de moi.

– Plus qu'un mois de vacances pour profiter, et rebelote la rentrée, ajoute Sarah.

– Et surtout, Océane va partir, renchérit Anis.

– Raison pour s'amuser jusqu'au bout ! affirmé-je sans quitter le ciel des yeux.

Océane revêtit son sweat bleu une fois que son maillot kaki est plus ou moins sec, en vue de la nuit qui arrive. Sarah enfile sa robe à fleurs et Anis son short noir. Il faut croire que je suis la seule à vouloir rester en tenue de baignade.

– Cette fois, il va falloir éviter que je me fasse punir pour vraiment profiter, rappelle la blonde.

– Si ça veut dire éviter de découcher, ça devrait aller, non ? Ou pas, vu le nombre de temps que nous passons ici, ça me donne même envie d'y rester pour la nuit.

– Non, Anis. Hors de question, contre-t-elle. Je ne veux pas prendre le risque.

– Si tu les préviens, ça passe, non ? insiste-t-il.

Elle se rallonge, agacée. Cinq minutes plus tard, il n'y a plus de soleil et le ciel est presque noir. Mais ça n'empêche pas qu'il fait encore très lourd, pour une nuit de début août. Une brise légère nous apaise tous.

– Il faudrait que tu rentres, Cendrillon, tu ne crois pas ? reprend-t-il avec sarcasme. Il est bientôt minuit.

– Ça va, tu peux essayer de te mettre à ma place deux secondes ? le questionne-t-elle sèchement. Je n'ai pas envie que ma mère me crie dessus à nouveau. Et en plus, nous profitons bien de nos journées je trouve.

– Puis, il n'est que vingt-et-une heure, pas minuit, rétorque Sarah après avoir vérifié son téléphone.

– Respirez, les gars, soufflé-je en fermant les yeux pour profiter de la douceur de cette nuit d'été. Pas de mauvaises ondes.

– C'est toi qui dit ça, se moque la blonde.

Je respire l'air chaud qui m'entoure et souris face aux étoiles. Le lac ressemble à un endroit imaginaire, un paradis sur terre comme on n'en voit plus beaucoup. Il n'est pas fortement pollué contrairement à la rue menant au centre-ville, pas loin de notre petit village, environ une demi-heure à pied. Trop peu de gens viennent ici pour jeter leurs déchets, ce qui le préserve.

Nous sommes assez intelligents pour le garder propre, il est à nous et en même temps non. Il appartient à la Terre, à Dame Nature, à l'univers. Nous ne sommes que de passage pour passer du temps avec lui, avant que ce ne soit quelqu'un d'autre, dans peut-être plusieurs années.

A.D.O.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant