Chapitre 37

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PDV Sarah

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PDV Sarah

J'écoute Daphné se plaindre qu'elle s'ennuie, en silence. Ce mot a le don de me correspondre parfaitement. 

– Tu peux aussi aller te baigner, râle Océane, allongée.

Elle pose un bras sur ses yeux, exaspérée. 

– Ouais, bonne idée ! approuve la brune. Et si vous ne voulez pas venir, tant pis pour vous.

Elle se déshabille rapidement, avant de sauter depuis le rocher. Nous soupirons de satisfaction, contents qu'elle ait arrêté de nous embêter avec son ennui. 

– Les gars, venez avec moi ! Allez ! hurle-t-elle depuis le lac.

– Mais c'est pas possible...gémit Océane en levant son bras.

Elle se redresse en position assise, comme moi, avant de glisser vers le bord.

– Ferme-là, Daphné ! ordonne-t-elle.

Ensuite, elle revient à sa place, se rallonge comme si de rien n'était. Sauf que ça n'arrête pas la brune qui se remet à hurler nos noms.

– Bon, j'y vais, annonce Anis en se levant. Sinon, elle ne va jamais s'arrêter.

Notre ami marche lentement vers le chemin, ne prenant pas la peine d'utiliser le raccourci en sautant. Il disparaît ensuite derrière le buisson. Me voilà seule. Avec Océane. Pourquoi est-ce que ça me rend mal à l'aise ?

Apparemment, ce n'est pas son cas. Elle repose ses lunettes de soleil sur son nez et continue de bronzer. Comme si elle ne l'était pas assez. Ses yeux bleus ressortent tellement que ça en devient effrayant, ou fabuleux. Et ses cheveux blonds paraissent de couleur platine, avec le contraste. Ce qui la rend encore plus magnifique, si c'est possible d'être aussi belle.

Discrètement, je détaille son corps parfait – à mes yeux – passant de son visage de poupée russe à sa poitrine petite mais galbée, cachée par le bandeau de son maillot de bain noir. Elle l'a troqué contre le kaki. Je crois que je le préférais, parce qu'il était un peu plus décolleté. Puis mes yeux descendent sur son ventre aux abdominaux légèrement dessinés, plat, celui dont rêvent la plupart des filles de notre âge. Ensuite, ils glissent sur ses jambes fines mais musclées, avant de terminer sur ses pieds vernis de la même couleur que ses iris. Et que le ciel de ce jour d'août.

Paniquée qu'elle m'ait surprise, je remonte sur son visage. Ses lunettes cachent ses yeux, je ne peux donc savoir si elle me regarde ou pas. Mais à en voir ce côté détendu, je dirai que non. 

– Qu'est-ce qu'il y a ? me questionne-t-elle d'un ton aussi calme que l'eau du lac.

Merde ! Mon flair s'est trompé. De toute façon, je n'ai jamais eu beaucoup d'intuition. 

– Rien, répond-je d'une voix qui se veut naturelle. Je me demandais...

Trouve une excuse, vite !

A.D.O.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant