Chapitre 18

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PDV Anis

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PDV Anis

J'ouvre les yeux, et heureusement la pièce est presque plongée dans le noir. Le peu de lumière qui s'infiltre entre les volets ne suffit qu'à voir où mettre les pieds.

Il me faut quelques secondes pour me rappeler que je ne suis pas dans mon lit. Le corps de Sarah est posé contre l'accoudoir, laissant un petit espace entre nous, et la tête de Daphné repose sur ma poitrine. Les deux dorment profondément, mais je ne vois pas Océane.

Intrigué, je décale délicatement Daphné sur le côté pour ne pas la réveiller, et me lève du canapé. Elle est peut-être rentrée finalement, même si elle a dit qu'elle était trop fatiguée pour. En entrant dans la cuisine, je la retrouve assise sur une des chaises hautes, le regard rivé sur la vue que donne la fenêtre.

– Déjà debout ?

Elle sursaute, ne s'attendant pas à ce que j'arrive comme ça, sans prévenir. Évidemment, c'était idiot, heureusement qu'elle n'a pas crié et réveillé les deux brunes.

– Ouais, je n'arrive pas à dormir, prétexte-t-elle.

Je fronce les sourcils et regarde l'heure sur le four. Il est six heures du matin, il fait déjà jour. Elle devrait plutôt dire « je n'arrive plus à dormir ».

– Depuis combien de temps t'es là ? m'étonné-je.

– Trois heures, répond-t-elle dans un souffle. Ça doit être parce que j'ai dormi toute l'après-midi hier.

– Et parce qu'il y a quelque chose qui te tracasse. Je me trompe ?

Je m'assois sur la chaise haute en face d'elle, décidé à en savoir plus.

– Je te connais. Dis-moi ce qui ne va pas.

– Rien. Je suis juste...encore trop en colère. Et ça ne va pas s'arranger avec mes parents tout à l'heure.

– En colère pour quoi ? Daphné ?

Question stupide.

– Évidemment ! Tu es sûr que tu étais là hier ? T'as pas vu son petit numéro ?

– Si, j'étais là. C'est même moi qui l'ai fait sortir de cette chambre, lui rappelé-je.

Elle souffle rageusement et masse ses tempes.

– Tu te rappelles de notre discussion il y a dix jours ? demande-t-elle. Sur Daphné, le fait qu'il ne fallait pas rester sans rien faire.

– Ouais, et tu m'as dit qu'elle savait ce qu'elle faisait, qu'elle était en train de foutre sa vie en l'air.

– Pourtant c'est bien toi qui m'a appelée pour me dire qu'elle avait disparue, alors qu'elle était juste partie se faire sauter par le premier mec qu'elle croise, crache-t-elle avec amertume.

A.D.O.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant