Chapitre 21

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PDV Sarah

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PDV Sarah

Allongée sur le ventre dans son lit, Océane soupire d'ennui.

– On a déjà fait toutes les activités possibles en intérieur. J'en ai marre.

– C'est ça de découcher, vilaine fille.

Elle se tourne vers Anis pour le fusiller du regard. Mais elle se retient quand même de dire la vraie raison de sa bêtise.

– En plus, le lac me manque, se plaint-elle.

– Si ça se trouve, quelqu'un d'autre l'a trouvé et se l'approprie ! s'exclame Daphné.

– Il faut qu'on y aille. Je suis sûre que ma mère va lever ma punition, ça fait trois jours !

Anis se retient de rire, comme s'il avait pensé à une blague ou à une remarque qui ferait enrager la blonde. Finalement, il le dit à voix haute, sûrement pour faire profiter de son humour.

– Il ne faudrait pas que tu refasses les mêmes conneries une fois à Lyon, parce que vu ta difficulté à te faire des amis à cause de ton caractère, personne ne viendra te tenir compagnie et tu seras punie toute seule dans ta chambre. D'ailleurs, je me demande si elle sera aussi grande.

Au lieu de s'énerver, ce qui pour moi était la solution la plus probable, elle souffle longuement.

– Au contraire, elle sera encore plus grande. Ma mère est mutée, en plus de monter de grade.

– Cette fois elle est quoi ? PDG du PDG ? s'esclaffe-t-il.

– Non, cette fois c'est international, je crois. Parce que Lyon est apparemment plus attractif que notre petite ville.

– Si ça se trouve la prochaine fois ce sera Paris, rit-il.

Daphné et moi, qui ne comprenons pas grand-chose puisque nous n'avons pas grandi dans ce milieu, échangeons un regard.

– En plus, elle n'était pas PDG, c'était mon père, corrige-t-elle. 

– Du coup il ne l'est plus ? la questionne-t-il en fronçant les sourcils.

– Si, mais je crois qu'il reste à Nice, soupire-t-elle. Il ne supporterait pas d'être sous les ordres de ma mère, s'il ne la pas supportée à la maison, alors imaginez. Enfin, comme je vous l'ai dit ce n'est qu'à quelques heures de route, d'ailleurs quand je viendrai le voir on pourra se retrouver. C'est-à-dire, souvent.

Une question me brûle la langue, alors je m'empresse de la poser lorsqu'un silence emplit la grande chambre de notre amie :

– Vous croyez qu'on sera toujours amis ? L'année prochaine ? Ou même à la fin de l'été.

– Si Océane et Daphné arrêtent de se disputer, alors je pense que oui, se moque Anis.

Elles lui lancent toutes deux un regard noir, avant de se reporter sur la conversation.

A.D.O.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant