L'enfant du désert

Chapitre 20...

* PDV de Saïd *
Elle va finir par vraiment me rendre fou ce n'est pas possible autrement depuis deux jours et ce toutes les cinq minutes quand je ne suis pas avec elle et Farid je suis dérangé par un de mes gardes qui vient me déposer un petit papier à ma droite indiquant ce que fait ma captive au sein de mon palais. Mais genre vraiment chaque détails de chaque pauvre geste qu'elle peut faire avec une précision hors norme.

Je me doutais qu'elle n'allait pas rester sans réagir mais de là a me faire ce genre de plan tordu il faut avoir une case en moins. Il y a trois jours après avoir dit cette phrase elle s'est couché dos a moi m'ignorant de la plus belle des manières en boudant comme une enfant mais maintenant je regrette fortement d'avoir lancé cette idée dans la tête de cette femme tordue. J'ai beau me contenir pour ne pas exploser puisque hormis à travers ces petits mots madame ne m'adresse plus la parole, je me contiens beaucoup mais il ne faudrait pas non plus en abusé.

- Votre altesse... 

Je soupire en arrêtant une fois de plus ma réunion pour la cinquième fois en sachant pertinemment que c'est elle qui m'envoie une fois de plus un de ces fameux messages loufoques. Je prends la petite feuille de papier et l'ouvre sans plus attendre pour savoir ce que mademoiselle a encore inventé. Je sens que mon esprit ne va pas apprécier encore une fois, j'ai appris trop de détails sur elle en trop peu de temps que j'aurais aimer ne jamais savoir.

" Comme votre souhait émis il y a plusieurs jours déjà, je tiens a vous précisez que je suis aller au toilette que j'ai utilisé six feuilles de papier. Que j'ai entrepris ensuite de me déshabillée dans le but évident d'aller prendre une douche ou je me suis savonné l'entièreté du corps en insistant sur le sillon de ma poitrine pour enlever toute cette sueur dû a la chaleur. Dire que je pensais qu'il ferait si chaud cette nuit serait un mensonge, je prévois donc de ne porter qu'une simple nuisette la nuit prochaine pour être plus tranquille.
Bien entendu du mes mains ont glissé sur mes courbes en commençant par ma nuque pour descendre sur mes seins, j'ai bien insisté sur mes hanches avant de me donner un léger plaisir féminin avec la puissante de votre pomme de douche. Il fallait bien enlever toute cette mousse vous comprenez ??
Une fois finie et avant de passer cette huile a l'odeur de jasmin que j'ai trouvé sur le rebord de votre baignoire qui sublime chaque partie de mon corps j'ai  tamponné mon corps avec une serviette en laissant glisser les dernières gouttes sur ma peau. Une fois sèche j'ai décidée de m'habiller avec de beau sous vêtements noirs et une légère robe fleurie verte.
Maintenant je compte rejoindre votre fils pour une activité manuelle en cette fin de matinée. Je vais donc me déplacer jusque là-bas et vous préviendrais lorsque je devrais de nouveau me déplacer.
Votre captive. "

Je froisse cette feuille et me lève en quatrième vitesse en laissant mes conseillers dans le flou concernant ma subite colère, elle va trop loin bien trop loin et mon esprit ne va pas supporté bien plus qu'il en a déjà lu et imaginé depuis deux jours. Je me rends furieux dans la chambre de Farid sans voir une quelconque personne et referme la porte en la claquant assez violemment pour faire sursauter les deux femmes au bout du couloir mais je ne suis clairement pas d'humeur. Pas après ce que je viens de lire et imaginé...

Je me trompe encore deux fois d'endroits ce qui augmente tout de même ma colère, c'est en me dirigeant vers mes appartements que je me dis que si ils ne sont pas là la première personne que je vais croisé va regretter d'avoir été là. C'est en passant la porte de mes appartements que je ralentis sentant mon coeur se serrer a l'entente de ce rire d'enfant. Je m'approche doucement pour les voir assis sur le sol entouré de je ne sais quoi mais ce qui me touche le plus c'est de les voir aussi complice. De voir mon fils heureux d'apprendre des choses, les souvenirs remontant je me revois moi même a cet âge devant ma mère qui portait ce même sourire chaleureux, heureuse de passer du temps avec moi à m'apprendre ce que des professeurs ne pouvait pas faire.