L'enfant du désert

Chapitre 23...

* PDV de Saïd * 
Nous avons été interrompus dans notre lancée enfin ma lancée quand la gouvernante de Farid est venue toqué à ma porte pour nous dire qu'il cherchait sa mère de partout pour lui chanter sa chanson. Marine s'est relevée avec un peu de mal et les joues aussi rouges que ces cheveux, je me doute que madame a un peu aimer ce commencement mais je compte tout de même terminé ce que j'ai commencé. Surtout lorsque je sens ma virilité pulsé sous ma djellaba, prête a faire de cette femme mienne. Cette flamme que je vois brûler dans son regard m'indique que son souhait est le même et avec mon aide elle s'empresse de rejoindre la chambre de notre fils. 

- Maman... 
- Oh mon sucre qu'est ce qu'il y a ?? 
- J'ai peuye...
- Tu as quoi ?? 
- Il a peur, Farid a quelques problème avec les "r" il n'arrive pas a les prononcer. 
- Oui ça j'avais cru comprendre depuis le temps que je suis avec lui même si certains mots sont difficile a comprendre avec du temps et de l'entrainement il y arrive un peu mieux.  

Je souris alors qu'elle attrape Farid dans ces bras pour le bercer, les heures passées avec elle ne lui seront que bénéfiques tout comme celle que je passais avec ma mère lorsqu'elle arriver a m'attraper. 

- Papa... 

Je m'approche d'eux quand Farid tends une main vers moi, je les enveloppe et nous dépose sur l'énorme banquette recouverte de coussins pour que l'on reste blottit tous ensemble. Je laisse Marine commencé a chanter cette chanson qu'il apprécie particulièrement et attends qu'il s'endorme doucement. Ce genre de moment est important pour un enfant mais il ne faut pas rêver et avouer qu'ils sont aussi précieux pour les parents.

Les enfants grandissent trop vite et ont rapidement plus besoin tant que ça de leur parents alors il faut en profiter tant qu'on a le temps. Au bout d'un moment passé dans mes pensées je baisse la tête me rendant compte que je n'entends plus Marine et effectivement je la vois endormi dans mes bras avec Farid qui a la tête déposé sur sa poitrine. 

Je souffle comprenant que mon envie de ce soir va être coupé par le sommeil de ces deux personnes, je fais glisser Marine a mes côtés et lui prends Farid de ses bras pour le coucher dans son propre lit avant d'attraper la belle au bois dormant pour la ramener dans notre chambre. 

Une fois déposée et bien installée, je quitte ma djellaba et vais pour remonter le drap sur elle quand mes yeux me posent sur sa jambe. Plus je la regarde et plus les remords grandissent, mes doigts glissent sur sa jupe pour la remonter lorsque ces cicatrices apparaissent devant mes yeux. 

- Elles sont de plus en plus fines tu sais, elle ne disparaîtrons pas c'est sur mais les médecins qui ont fait ça sont tout de mêmes très doués. 
- Il n'empêche que ma rencontre avec toi sera a jamais marqué sur ta peau. 

Mon pouce glisse le long de la cicatrice qui jalonne son mollet sans arrivée a me dire que si on lui avait le bénéfice du doute jamais elle n'aurait eu cela. 

- Tu n'es pas responsable, ta femme l'est.
- Ce n'est bientôt plus ma femme n'utilise plus ce terme pour la qualifier je le refuse. 

Je remonte mon regard dans le sien pour lui faire bien comprendre le message, hors de question qu'elle pense que Marwa est encore ma femme. Juridiquement parlant c'est vrai mais je ne veux plus être associé a cette femme, je préfère encore recevoir la punition qu'elle a reçu tout les jours. 

- Je sais qu'elle l'est encore Saïd même si tu souhaites divorcer pour le moment elle l'est toujours.
- Je vais te prouver que c'est toi ma femme !! 

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer que je capture ses lèvres avec fougue, je ne veux plus entendre ces mots passées la barrière de sa bouche et je compte bien lui faire comprendre cette nuit. Ma main remonte le long de sa jambe doucement pour qu'elle s'habitue a mes caresses mais je suis confiant lorsque j'entends ce gémissement passé la barrière de ses lèvres. Je les relâche mais continue d'embrasser le long de sa mâchoire pour remonter jusqu'à derrière son oreille et c'est quand elle frissonne de plaisir que je sais qu'un de point sensible a été découvert.