N O T H I N G N E S S

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 « Un tremblement de terre sans précédent a saisi la capitale de Seoul ce Vendredi 25 Août. Des bâtiments détruits. Des milliers de morts abandonnés, disparus ou englouti dans les entrailles de la terre. Des milliers de vies détruites. C'est ce qu'à provoquer le terrible séisme majeur de magnitude 8,5 évalués par les autorités. Depuis plusieurs heures, les secours parcourent la capitale à la recherche de survivants, dans le but de sauver le plus de monde possible... »

L'écran de télévision continuait de faire défiler ces mêmes images, encore et encore, depuis plusieurs heures. Sans répit. Sans rien épargner. Un hélicoptère survolait la capitale et présentait les images dévastatrices qu'avait provoqué le séisme de grande ampleur. Ainsi que des divers explosions qui avait suivit le début de l'incident responsable de la mort de nombreuses vies...

Les magnifiques et imposantes structures de verres et de métal qui se dressaient autrefois fièrement dans la capitale n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes. Autrefois si haut et majestueux, grimpant jusqu'au ciel et qui faisait la fierté de Seoul, les buildings étaient à présent un amas de débris et de désolation. Brûlés, pourris et brisés en morceaux. 

Des immeubles avaient été balayé, emporté par la terre, ou par d'autres buildings avec qui ils étaient entrés en collision. Des milliers de cadavres de voitures parsemaient ce qui restait des routes de la capitale.

Des crevasses s'étaient creusés ici et là à travers la ville, brisant des autoroutes, des maisons et emportant de nombreux véhicules jusqu'au centre de la terre. On voyait des centaines de camions de pompier dispersés dans toute la ville qui tentaient d'étouffer avec détermination les différents incendies ayant été déclenché par les nombreuses secousses sismiques.

La tragédie était sans pareille. 

Les journalistes traversaient non sans mal les rues et interviewaient des citadins en détresse. Les larmes ne cessaient de couler. Des familles déchirés pleuraient devant leurs maisons détruites, écrasées par le séisme. De toute part on voyait des gens déambuler dans les rues avec l'air perdu. D'autre continuaient de chercher des proches. D'autres encore venaient en aide à ceux qui en avait besoin.

Le gouvernement ne cessait de transmettre ses plus sincères condoléances auprès des habitants en deuil et manifestait sa colère et sa tristesse face à cette catastrophe naturelle qu'ils n'avaient pas pu empêcher. Puis il fit part de ses promesses pour l'avenir et de son acharnement pour tout mettre en œuvre afin de se sortir de cette situation de crise. De belles paroles certes... mais elles étaient creuses et sans intérêt.

Des paroles et des excuses ne ramènent pas les morts...

Assit sur une chaise, l'air hagard, Changbin avait l'esprit vide. Son regard fixait un point dans le vide et son esprit faisait tout pour braquer ses émotions et les empêcher d'exploser. Il avait la sensation que si il craquait maintenant, il serait perdu. Personne ne pourrait l'aider à se relever. Alors il gardait les lèvres scellés. Et l'esprit focalisé sur des choses dont il ne comprenait pas le sens.

Comme l'effervescence autour de lui. Le chaos avait envahis les couloirs de l'hôpital dans lequel il avait été conduit pour traiter ses blessures - bien superficielles en comparaison des centaines de blesser qu'il venait de voir passer en l'espace d'une heure. Le bâtiment était saturé. Bientôt il n'y aurait plus de chambre de libre et plus personne de disponible pour traiter les blessés.

Le personnel médical courrait dans tous les sens en criant des consignes et des ordres de toute part. Les infirmières poussaient des brancards avec des victimes gravement blessés et des familles en larme qui criaient leur chagrin. Leur détresse. Des parents enlaçaient leurs enfants pour essayer de les calmer tandis qu'ils attendaient avec anxiété le retour de leurs proches, victimes de la catastrophe.

|| The Voice Of Your Heart || 𝐶𝒉𝑎𝑛𝑔𝑙𝑖𝑥 ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant