Cela faisait maintenant un peu plus de trente minutes que Katsuki martelait de coups le sac de frappe qu'il possédait dans son salon.
Izuku était partie précipitamment quelques instants plus tôt après avoir entendu les mots qu'avait prononcé Katsuki emporté par l'ambiance qu'il y avait eu entre eux. Le vert ne s'était pas attendu à recevoir une confession, surtout de la part de Katsuki. Il avait donc pris peur et s'était enfui après s'être rhabillé.
Katsuki enchaînait les coups, ses phalanges devenaient rouges sang à force de coup sans protection. Il donna un violent coup avec l'aide de son alter, qui fit valser le sac de sable à l'autre bout de la pièce, heurtant le mur de plein fouet.
Il se demandait comment et pourquoi, il avait bien pu dire ça. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête pour lui dire qu'il l'aimait. Il n'était même pas sûr de le penser, alors pourquoi avoir fait ça. Cela ne pouvait être que sur le coup de l'ambiance. C'était impossible qu'il ait pu tomber amoureux, pas lui, pas d'Izuku. Et pourtant, c'était en sa présence que son coeur s'emballait le plus, c'était avec lui qu'il prenait son pied tout les week-ends depuis plusieurs mois, c'était avec lui qu'il se sentait le mieux.
Katsuki- Fais chier !
Le blond continua à déverser sa colère sur tout ce qu'il pouvait trouver dans sa salle d'entraînement personnel et heureusement pour ses voisins, insonorisé, se servant de son alter. Les murs étaient calcinés et couverts de cendres, mais il ne pouvait s'arrêter de déclencher son alter et de frapper les murs de toutes ses forces.
Quand au vert, la situation n'était pas mieux. Il s'était mis à courir dans les rues, utilisant son alter pour se vider l'esprit mais les mots de Katsuki et le son de sa voix contre son oreille ne cessaient de le hanter. Son coeur battait à un rythme effréné depuis qu'il avait entendu ces deux petits mots et sa course n'arrangeait pas son état.
Il se sentait incapable de rentrer chez lui tant son appartement était lui aussi rempli de souvenirs de Katsuki, ni même de l'affronter le lendemain matin.
Il finit par s'arrêter devant un magasin qui était en réalité un manga café ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il décida d'y entrer pour reprendre son souffle, n'ayant nulle part où aller. Le vert se posa dans une des pièces les plus éloignés de celle des autres, désirant ne pas se faire remarquer et avoir ainsi un peu d'espace pour réfléchir.
Katsuki- Je… Je t'aime…
Cette phrase résonnait en lui comme un écho, faisant battre son coeur à vive allure et colorer ses joues de rouge. Il appuya sa tête contre ses bras, se questionnant sur ce qui avait bien pu motiver Katsuki à lui dire cela et la démarche à suivre.
Izuku avait beau retourner la situation dans tous les sens, il n'arrivait pas à justifier le fait que Katsuki lui ait soudainement dit qu'il l'aimait. Il n'avait pas vu la chose venir et ne s'en remettait toujours pas.
Que devait il lui dire lorsqu'ils se verraient le lendemain à l'agence ? Il ne pouvait tout de même pas se porter souffrant pour éviter d'affronter Katsuki. Il n'était plus un enfant et avait un travail à accomplir. Mais il ne se sentait pas prêt à revoir Katsuki et son regard qui avait le don de perturber profondément Izuku.
Attendait il une réponse de sa part ou alors, cela avait juste une confession sans fondement, sur l'impulsion du moment.
L'esprit d'Izuku était brouillé par toutes ces questions, mais l'image du visage de Katsuki prônait sur tout le reste.
Izuku- Qu'est-ce que je vais faire… ?
Alors qu'il s'était finalement endormi la tête rempli de pensées envers Katsuki, il se mit à rêver de lui.
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Il y a un début à tout.
FanfictionAprès quelques années à voyager pour en apprendre plus sur le métier de héros, Midoriya Izuku commence le métier avec envie et empressement. Néanmoins, lors de son premier jour, il croise un héros qu'il n'est pas prêt d'oublier.