Chapitre 41

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"Quant à toi ma jolie, on peut dire que tu es tombée au mauvais endroit au mauvais moment. Que vais-je bien faire de toi ?" Déclare Sean avec un sourire sinistre.

*****

Point de vue de Demi.

Je sais que je m'étais mise dans une situation où il n'y avait aucun échappatoire.
C'était le risque que j'avais pris en tentant de sauver Noah, je ne pouvais laisser cela se passer autrement.

Sean commence à s'approcher de moi comme le loup qui avait enfin attrapé sa brebis. Cependant, je ne perds pas espoir et essaye de faire la chose la plus stupide au monde. C'est-à-dire, courir.

Je n'attends pas que Sean soit plus proche de moi, pour me retourner et sauver ma peau.
Il éclate encore une fois de rire et au moment où j'arrive bientôt à quitter la ruelle, il apparaît soudainement devant moi, avant de me projeter vers le mur le plus loin.
Je me sens levée dans les airs avant que mon dos et ma tête heurtent la dure facade.
Une douleur atroce se fait ressentir à l'épaule tandis que du sang coule sur mon crâne. Il n'y est pas allé de main morte.

"Où comptais-tu aller alors qu'on n'a pas encore fait connaissance ?" Il s'agenouille devant moi. "Quoique je sais déjà maintes choses sur toi, Demi Holmes."

"Ah oui ? Comme quoi ?" J'avais tellement la haine contre ce vampire, que ma langue se délie toute seule.

"Comme où tu habites, avec qui, dans quelle université tu étudies, le fait que tu sois proche avec notre cher Dirigeant. Mais ce que je sais par dessus tout, c'est que tu vas passer les pires instants de ta vie avec moi."

Ce fût à mon tour de rigoler. Je n'allais pas laisser cette pourriture qui s'en prend aux enfants me faire peur.

"Ces moments dont tu me parle, je les ai déjà vécu. Je ne pense que tu pourras m'affliger pire." Et c'était vrai, personne n'égalera James dans ce domaine.

"D'après ce qu'on m'a dit, la vie n'est pas si belle que ça en Angleterre." Il reprend un sourire narquois aux lèvres. "Les humains vivent dans la terreur là bas et sont tellement rabaissés par notre race. Ça aurait pu être un pays qui me convient, mais je préfère ma vie ici, où c'est moi qui commande."

"Tu vois, l'avantage dans ce quartier, c'est que personne ne peut me surveiller ou me punir. C'est moi qui s'occupe de tout ça." Il ajoute tout en me saisissant la gorge. "Donc ne t'inquiètes pas, ça ne durera pas longtemps. De plus, je ferais en sorte que Blake ne te retrouve jamais et ça sera le cas. Et tu sais pourquoi ?" Il serre ses doigts encore plus ce qui me coupe la respiration. "Parce que personne ne sera au courant de ce meurtre, ou au pire, n'osera me dénoncer."

Collée contre le mur en brique, les pieds en l'air, et au bord de l'asphyxie, je n'eus d'autre choix que cracher au visage du trafiquant.
S'il comptait me tuer, alors autant ne pas lui rendre la tâche facile.

Lorsqu'il reçoit mon crachat, il ferme les yeux avant de s'essuyer grâce au revers de sa veste en cuir alors que de l'autre main, il me recogne.

Je ne sais comment j'ai fais pour ne pas perdre conscience, sûrement parce que j'avais la tête dure, mais celle-ci tournait alors que des points noirs apparaissent sur mon champ de vision.

Cette fois, il me relâche avant de reprendre son couteau-suisse qu'il avait remit dans sa poche. Lorsque je voulu me relever pour prendre la fuite encore une fois, il me poignarda avec dans le bas de l'abdomen avant de faire ressortir la lame qu'il m'avait enfoncé sur le champ.
Ma respiration fut coupée nette, et j'eus du mal à la reprendre en raison de la décharge électrique que je venais de recevoir.
Mes oreilles bourdonnaient tandis qu'une sensation de froid glacial commençait à se faire sentir dans le côté gauche.

Cold LipsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant