Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓

Chapitre 3 : Quel rêve ??

3h04 du matin

C'est l'heure à laquelle je venais de me réveiller et accessoirement clairement affichée sur le réveil à côté de moi, sur la petite table de nuit en bois.

Je levai ma main et touchai mes joues. Elles étaient encore humides, mes yeux également.

Je soupirai, fermant mes paupières. Je n'avais pu m'empêcher de piquer une crise hier soir et de pleurer toutes les larmes de mon corps.

Je comprenais ce que Orias avait voulu dire par "On souffre moins". Les souvenirs me faisaient vraiment souffrir, me rappelant à quel point je ne pourrais plus jamais revoir ma famille, ni mes ami(e)s.

Une larme coula le long de ma joue.

"Ne pleure pas... Tu verras... Ça va s'arranger"

Tais-toi. Je ne veux pas t'entendre. Je ne veux rien entendre de ta part. Même si je sais que des larmes glacées et humides coulent également de tes yeux pour s'écraser sur l'écran sec et chaud de ton téléphone, je ne veux quand même pas t'entendre. Je ne veux plus rien... Juste dormir...

Je fermai de nouveau les yeux, espérant m'endormir assez vite, ne voulant plus broyer autant de noir.

...

J'ouvrai les yeux, une énorme grenouille me faisait face, elle était d'un rouge éclatant. Alors que je me remettais de cette étrange chose, j'entendis des pas précipités dans mon dos. Derrière moi, accourait la déesse Clopélia, un PQ à la main. Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce qu'elle me voulait encore celle-là ?? En tout cas, elle n'avait pas l'air contente. Je tressaillis et commençai à m'enfuir de l'autre côté.

Alors que je courais comme un dératé, un Orias, montant une araignée burger, me ramassa et me posa doucement derrière lui en criant à la manière d'un cowboy "Yihaaaa". Mais qu'est-ce que ?? Nani ?? C'était donc ça la drogue ? Je me fis soudainement projeter, coupant court à mes incessantes questions, vers l'avant.

Ohéé stoooop, se passe quoi là ?? Auteur ?? Tiens, elle répond pas ?

Orias me prit dans ses bras, brusquement, avant que l'araignée ne se jette dans un vide.

Rip le burger...

Avant que je n'ai le temps de comprendre quoi que ce soit, Orias m'emmena, alors que nous étions toujours poursuivis par la déesse et son PQ, dans une forteresse hyper blindée et verrouilla tout derrière lui.

Ouah, elle doit sacrément m'en vouloir pour déployer d'aussi gros moyens de protection.

Bon, c'est pas tout ça, mais j'allais bientôt me réveiller non ?

J'entendis un énorme cri de rage venant de l'extérieur de la chambre. Chambre ??? Depuis quand j'étais dans une chambre ??? Je regardai autour de moi, la pièce ressemblait à ma chambre actuelle, avec mon lit à deux places (j'aime bien m'étaler dessus).

Orias prit la parole :

"C'est bon, on dirait qu'elle a laissé tomber"

J'avais le contrôle de moi-même, ce qui était assez étrange en y pensant.

"Euh, tant mieux et merci ?", répondis-je, pas très sûr de moi.

Alors que je m'apprêtais à sortir de la pièce, plus par ennui et parce que je savais que j'étais dans un rêve, Orias me plaqua soudainement contre le mur. Une sirène retentit dans mon cerveau en mode "ALEEEEEEEEEEERTE !!!!" Je fronçai pour la deuxième fois mes sourcils et demandai :