Uber Eat | Nalu

ᴿᵉᶰᶜᵒᶰᵗʳᵉ ⁴⁻²

Lucy | Cinq minutes après

— Donc, Lucy, parle nous de toi !

— Alors, Lucy Heartfilia, d'origine anglaise, née a Fiore , dans Magnolia, vingt-trois ans, un grand frère , des parents toujours vivants j'crois, Natsu s'empêche de rigoler de loin pendant que sa mère boit mes paroles, fan de raclette, études d'architecture, aime lancer des débats autour de la chocolatine-

— Pain au chocolat. Me coupe le père de Natsu, Ignir si je me rappelle bien.

— Chocolatine. Persiste sa femme, elle lui lance un regard électrique et Natsu se tape le front de désespoir.

— Maman, papa, vous savez très bien que si une prochaine dispute éclate autour de ce débat, le divorce va tomber, tu l'as toi même dit maman !

— Je gagnerai. Renchérit son père en serrant les dents, le front collé contre celui de sa femme, prêt à exploser.

— Chocolatine !

— Pain au chocolat !

Natsu souffla en même temps que je m'empêchais du mieux que je pouvais de rire comme une vache, il se leva d'à côté de sa mère qui était trop occupée à insulter en japonais visiblement, tandis que le mari se protégeait avec des mots français.

Natsu me fit un signe de main, je me levai et le suivis jusqu'à la cuisine en découvrant les lieux d'un œil curieux, scrutant chaque recoin.

Il s'assoie sur le plan de travail et m'offrait un doux sourire en tapotant la place à côté, les battements de mon cœur s'accélèrent et je m'assis sur la place demandée.

— Désolé, d'habitude ils se tiennent bien mais quand ça parle de pain aux chocolats, ils se battent comme des animaux enragés... il s'excuse en détournant le regard visiblement gêné .

— Mais pourquoi? Je demande presque immédiatement, impatiente d'en connaître plus sur lui.

— Je vais te raconter une histoire.

— Oh oui !

— Il était une fois, Alsa (ouais j'ai pas d'idées pour le nom de sa mère mais chut), une charmante jeune femme très garçon manqué et violente-

— Bah sympa la façon dont tu décris ta mère. 

— Oserais-tu dire l'inverse ? Il arque un sourcil, un regard brûlant d'assurance .

— Non. Je répondis, déstabilisée par son regard sans faille.

— Alors, laisse moi continuer sale schtrumpfs vert, donc, en allant à la boulangerie, elle demanda une chocolatine, a l'apprenti boulanger, Ignir, seulement il se ficha royalement de sa gueule et lui dit de répéter un "pain au chocolat" autrement, il ne lui donnerait pas ce qu'elle a demandé.

— Mais quel chieur.

— De ouf, du coup, ma mère se rebelle et force avec sa chocolatine, vu que lui ça l'amusait de lui faire chier, et qu'il la trouvait amusante , il continue alors à l'embêter sur ça et lui  donne quand même la bouffe en lui offrant son sourire le plus charmeur ...

— Continue tu m'intéresses. 

— Merci ? Il demande sceptique, cherchant si oui ou non ma phrase était un compliment . Bref, il l'a laissé partir, lui heureux, parce qu'apparemment, c'était le coup de foudre d'après ce qu'ils m'ont dit.

— Mooooh, si mignon !

— Sauf que ça laisse un sentiment de vide à ma mère, alors chaque matin avant les cours, elle lui demandait une chocolatine, et c'est ainsi qu'il donnèrent naissance à deux pains aux chocolats, moi et ma petite sœur Wendy qui a quinze ans et demi.