Starlight, le chercheur d'Or - Part 2. Barnaby le terrible

Chapitre 5

Il faisait maintenant nuit noire, Space descendit dans les cachots.
Il regardât Adolphe qui dormait profondément dans un coin de sa cellule puis avançât jusqu'à Barnaby qui était réveillé.
— Tiens bonsoir Commandant, que me vaut cet honneur ?
— Je viens vérifier que tout ce passe bien. Dis Space.
— Allons évidemment que tout ce passe bien je suis enchaîner, et en plus je m'ennuie.
Space pris un petit tabouret dans une des cellules libre et s'assit devant le pirate mais à une distance bien précise, c'était jusqu'ou les chaines pouvaient être tirés.
—- Et bien vous allez vous ennuyer jusqu'à Nébity. Répondît Space sérieux.
— Ça dois faire drôle hein?
— Je vous demande pardon ?
— Vous avez passé jusque là toute votre carrière à poursuivre l'un des pirates les plus connus de nos océans et aujourd'hui vous partagez son lit.
— Vous croyez que je vais me confier à vous ?
— Possible, dit Barnaby en haussant les épaules, en tous cas vous vous êtes assis donc j'imagine que vous voulez qu'on discute.
— Je veux parler de vous.
— Ha, je comprend mieux. Que voulez vous savoir Commandant ?
—- Quel était votre but avec White ? Pourquoi avoir pris son identité? Demandât Space en appuyant ces coudes sur ces genoux.
Barnaby le regardât un instant.
— En faite, quand nous avons poursuivi White nous ne savions pas encore ce qu'il transportait ou pour qui il bossait, nous les avons rattrapé à une vitesse folle, honnêtement ce navire était un vrai morceau de bois, aucun intérêt de voyager avec ça. Rigolât Barnaby.
Space ne dit rien, le regardant pour qu'il continue son récit.
— Donc, nous les avons rattrapés comme je disais, nous l'avons abordé et vous savez ce que je trouve ? Une cargaison pleine de stupéfiants, vous n'imaginez pas quel fric on peux faire avec ça !
— Si j'ai ma petite idée.
— Vous en avez déjà fait ? Demandât Barnaby avec une grimace.
— Mais non idiot, je travail pour la flotte royale, j'en ai arrêter des navires, et souvent ils essayaient de ramener ça dans un port pour le vendre une fortune.
Barnaby hochât la tête.
— Du coup en voyant ça je me suis dis que c'était une mine d'or, on commence à massacrer tout le monde et je vois White essayer d'envoyer un message en morse, à qui dont ? A la flotte royale ! Quand j'ai vu ça, ah je me suis dit ça va être festif, il n'a pas terminé son message. J'ai su que la flotte allait venir pour retrouver cet incompétent.
— Qu'est-ce que vous en saviez qu'il était incompétent ?
— Il ne semblait pas très courageux quand nous avons aborder son navire, c'était un lâche, voilà tout. Conclût Barnaby
— Et vous vous croyez meilleur peut-être ? Vous êtes un monstre, vous lui avez arraché toute ces dents. Qui ferais une t'elle chose ?
— Il me semble que votre mari ai fais bien pire. Dit Barnaby le sourire au lèvres.
— Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas.
— Arrêter Commandant, le Capitaine Starlight est connu comme le loup blanc et encore plus chez les pirates dans la mer du Sud. Il vous a dit qu'il a fait brûler des villages entier pour quelques trésors ? Si ça, ce n'est pas pire. Annonça Barnaby en haussant les sourcils.
— Je connais l'histoire de Starlight merci.
— Alors ne faite pas cet air outré devant mes actes, nous sommes des pirates bon sang, on aime quand ça finit mal.
— Pourquoi lui voler ces dents ? Interrogea Space d'un coup.
— À la base je n'avais pas idée de le faire mais c'est quand je l'ai frappé, quelque chose à sauter de sa bouche, une facette ! Vous y croyez vous ? White avais de fausses dents ! C'était vraiment une enflure. Raconta Barnaby ravis.
Space jetât un œil ailleurs l'air de réfléchir.
— Je ne vois pas trop le rapport.
— Oh mais si voyons, il jouait les Don Juan avec son sublime sourire alors que tout ça était faux, quand j'ai découvert ça, je me suis dis que j'allais lui arracher toutes ces dents et lui voler ces facettes en porcelaine, et mine de rien ça tenait très bien sûr les miennes. Finit Barnaby avec un rire.
— Vous êtes vraiment fou. Dis Space en levant un sourcil.
— En vrai, le plan était que je me fasse passer pour lui, et que la flotte nous ramène saint et sauf jusqu'à la Terre Royale, avec ma sublime tonne de stupéfiants.
— Mais la cargaison n'était pas sur le Specialy quand nous sommes venus.
— Évidemment! Vous avez vu l'état de ce truc ? Ho ho bon sang faut être marteau pour laisser des stupéfiants sur un bateau entrain de couler. On l'a stabilisé le temps que vous arriviez mais mon équipage était repartis à Stocknem avec la précieuse cargaison pour la mettre en sécurité. Ils attendaient sagement que je revienne au port pour voir si mon plan fonctionnerais. Et jusque là je dois dire que tout allais bien, il a fallut que Starlight veuille s'arrêter à ce maudit navire. Grognât Barnaby.
— Et il a eu raison.
— Vous avez faillit vous noyez il me semble.
— Aucune chance, je suis excellent nageur, je m'en sort toujours.
— Ah oui, oui...Commença Barnaby avant de changer d'air qui devint plus inquiétant. Et la torture vous vous en sortez toujours aussi ?
— Si je suis là devant vous c'est que oui, j'imagine.
— Vous êtes très courageux Commandant...ou très déranger.
— Je ne vous permet pas.
— Allons dites moi. Quel est votre secret ?
— Mon secret sur quoi ?
— Pour supporter de tel épreuve comme être bruler au fer rouge par exemple...
Space restât un instant silencieux. Barnaby le fixât.
— Je suis entraîner.
— Entraîner? Avec qui ? La Flotte royale et tout ces péteux ?
— Surveillez votre langage.
— Cela ne viens pas de votre carrière j'en suis sure.
— J'était battu par mon père. Avoua Space.
— Oh un enfant battu...quel drame. Soupira Barnaby.
— Mes parents avaient beau être apprécier par le voisinage, quand mon père buvait il me frappait.
Barnaby le regardât l'air peiné.
— Vous avez supporté ça toute votre enfance ?
— Évidemment et même après. Je me suis libéré de ce calvaire qu'en entrant dans la flotte. Avec ce que je subissait, j'ai travaillé sur moi-même en me disant que je n'en sortirais jamais, puis j'ai compris que la douleur n'était qu'une information que mon cerveau recevait, j'ai décidé de l'accepter comme quelque chose de positif.
— Quoi ? On peux faire ça ?
— C'est du travail qu'est-ce que vous croyez?
— Et aujourd'hui qu'est-ce qu'elle vous dit cette information ? Demandât Barnaby.
Ils ce regardèrent.
— Vous savez lorsque que Sea Blue m'a tirer dessus, je n'ai pas réussit à passer au dessus. Les traumatismes on ne sais jamais d'où ils vont arriver. Dis Space avec un petit rire nerveux.
— Commandant ?
— Oui ?
— Vous n'avez pas répondu à ma question.
— C'était volontaire. Dis Space en ce levant, il allât ranger le tabouret.
— Vous partez déjà ?
— Il est tard je vais me reposer.
— D'accord, bonne nuit Commandant.
Space ne répondit pas et partis.

Il remontât sur le pont et ce dirigeât vers sa cabine, il pensais à ce qu'il avais dit à Barnaby, le pirate connaissait maintenant son passé et regrettait déjà de s'être confier, il entrât dans sa cabine et trouva Starlight entrain d'enfiler un teeshirt sans manches.
— Est-ce que ça va ? Demandât Starlight.