Izuku gang vol 2

Chapitre 4

PDV d'Iris

Je vois le commissariat comme si on montrait la maison des horreurs à un civil lambda. Je peux presque voir des squelettes danser une valse devant. Tant que ce n'est pas de la Macarena. Et surtout qu'il n'y a pas du Jul qui se joue, ça ira. Ils pourront m'interroger autant qu'ils le veulent, je ne lâcherai rien. Les infos que je détiens, je les garde comme si c'était un morceau de viande et que moi je suis un chien enragé et affamé. Ils ne vont rien savoir en tirer de moi. Pas une info ne sortira de ma bouche.

Je rentre dans le commissariat. Je me sens comme un mouton entouré de loup. Je ne vois pas comment cela peut bien finir. Pour eux. Je rigole intérieurement. Comme si j'étais fort. Je ne suis pas mon frère qui était capable d'en buter plusieurs. Qui était l'un de leurs cauchemars.

Je souffle. Il me manque tellement. De plus, il était ma victime préférée. J'avais pris déjà tellement de tenu à lui mettre comme celle d'infirmière, de fée, de professeures, ... Celle de maid et de princesse je lui mettais quand même relativement souvent. Dabi me filait souvent des petits billets pour l'avoir habillé dans ces habits. Le nombre de billet que j'ai reçu est assez conséquent. Où est-ce qu'il trouvait autant d'argent ? Mon intérêt restait quand même leur couple.

Mes raisons de vivres sont mon gang le Crépuscule et les enfants dont j'ai la charge. S'ils osent leur faire le moins de mal aux enfants qui restent, je les étriperai et je jouerais ensuite avec leurs intestins. Je peux être aussi effrayant que mon frère quand il s'énervait.

Pensée d'Iris : J'espère que les autres ont remarqué que je ne suis plus là. Ils vont certainement envoyer une équipe constituée des plus forts membres du groupe pour nous récupérer.

Une pensée vient me traverser l'esprit.

Pensée d'Iris : Il se peut que Brain ne tente rien. Autant pour la sécurité de son fils que pour l'attrait de l'impact psychologique sur Katsuki Bakugo.

Il va peut-être falloir que je m'échappe par mes propres moyens avec les deux petits. Ça ne va pas être de la tarte.

Ça me fait penser qu'il y avait encore de la tarte aux escargots de Toriel dans le frigo. C'est dommage, j'aime bien ces tartes. Ce sont des petits plaisirs que je me prends.

Heureusement je connais la recette, je pourrais m'en refaire si j'ai les bons ingrédients.

On me fait rentrer dans une salle d'interrogatoire. Shoto m'accompagne dedans. Je vois le fameux EraserHead. Un véritable fléau pour notre organisation. Si j'avais une arme, je tenterais bien de l'handicapée. Un coup de couteau bien placé, et les soucis lié à lui s'envoleraient au loin.

Quelle pensée agréable pour tant de monde de l'organisation. Il en a arrêter énormément. Qui ont pratiquement tous disparu des prisons. Peut-être qu'il n'est pour rien dans ces histoires. Mais ça fait quand même beaucoup des nôtres qui ont été arrêter et qui ne sont jamais allés en prison, ils se sont juste envolés.

Je vois un type aux cheveux violet qui se retrouve là. Je ne le sens pas bien celui-là. Il y a anguille sous roche. Je dois me méfier de lui.

-Le violet : Que peux tu nous dire sur l'organisation ?

-Iris : Je ne vais pas.....

Je perds connaissance.

PDV de Shinso.

Il faut interroger cette haute pointure de l'organisation. Malgré son jeune âge.

J'utilise mon alter pour prendre le contrôle.

Elle commence à débliterer énormément d'information.

J'apprends qu'ils ont certainement changé ce qu'ils pouvaient dès qu'ils ont découvert qu'elle n'est plus là.

-Shinso : Pourquoi vous battez vous contre nous les héros ?

La haine. Voilà se qui transparait sur son visage. Une haine terrifiante qui me cloue sur place.

Elle reprend le contrôle d'elle-même. Je me rends compte qu'elle a compris que j'avais utilisé un alter pour la contrôler. Plus moyen de l'avoir comme cela pour lui soutirer d'autres infos.

Je me suis aussi rendu compte qu'elle nous hait de toute son âme. Je me demande bien pourquoi ?

-Shoto : C'est fini. On va lui mettre un bracelet de tracage sur les jambes et elle va être conduit avec les deux gosses chez moi.

-Aizawa : D'accord.

-Shinso : Je n'y vois aucune objection.

Il part en emportant la criminelle. Me laissant seul avec mes interrogations.