Esperanza (E.M & E.S)

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- C'est un très joli nom, commenta Elijah.

- Vraiment ? Merci, c'est mon père qui me l'a donné, dit la porteuse du nom en question.

- Vous l'aimiez, votre père ? Continua Elijah.

- Beaucoup. On partageait beaucoup, lui et moi. Il n'avait pas la même gentillesse avec mes frères mais il avait ses raisons.

Damon se téléporta entre nous, encra son regard perçant dans celui de la chasseuse et lui posa un ultimatum :

- Il n'y a aucune raison à battre ses enfants. Toi, tu étais rescapée. Sa préférée, c'est pas pareil.

- Peut-être est-ce car ses deux fils ont demandé en mariage la même fille. Vous lui avez fait honte, souffla Esperanza.

- De quoi tu parles ? réagit Stefan au loin.

Les originels parlaient toujours entre eux et Elijah c'était éloigné prétextant que c'était une discussion de famille. 

- Vous ne vous souvenez de rien, ma parole ? réfléchit la benjamine.

Elle parvint à la conclusion :

- Elle vous a effacé la mémoire, la catin ... Alors vous ne vous souvenez pas non-plus de...

Elle mit fin à sa phrase et se dégagea de l'emprise de ses frères, puis s'éloigna devant, les laissant seuls. 'ailleurs, ils ne prirent même pas la peine de la rejoindre. Mais Elena l'a fait. Elle voyait bien que la ressuscitée était mal en point.

- Miss Katherine, dit timidement la Salvatore à Elena.

- Je ne suis pas Katherine. Je suis Elena, on me confond souvent avec elle.

- Comment est-ce possible ? s'étonna Esperanza.

- Je suis sa descendante. Son double. On appelle ça les doubles Petrova. Je ne suis en aucun cas comme elle, la rassura Elena.

- Et bien, tant mieux, chuchota Esperanza en cueillant une marguerite.

- Tu aimes les fleurs ? questionna Elena, tentant de créer un lien d'amitié avec la rescapée.

- Non, pas vraiment. Mais avant, j'aimais ça, murmura la fille à la beauté italienne, admirant la fleur sous toutes ses coutures.

- Et qu'est-ce que tu aimes, dans ce cas ? s'étonna la double Petrova.

- Chasser les vampires avec père. Lire, écrire, faire les affaires. Jouer le rôle de mes frères, répond Esperanza.

- Qu'est-ce qu'ils faisaient ? questionna Elena.

- Ils faisaient honte à toute la famille. Ils ne savaient ni se battre, ni maîtriser les armes, souffla Esperanza.

- Et c'est toi qui le faisait ?

- C'est moi qui faisais tout : j'accompagnais mon père aux rendez-vous, j'accueillais les ministres. Je jouais le rôle de l'homme de la famille, du fils. Pendant que celui-là ramassait des fleurs à sa fiancée. Ainsi qu'à celle de son frère, répondit-elle avec de l'amertume dans la voix. Mais j'étais une femme, et je savais très bien que ça ne durerait pas tout ça.

- Damon et Stefan étaient fiancés ? s'étonna Elena.

Esperanza hocha la tête puis avança plus rapidement vers la maison, laissant Elena qui criait sur Damon de ne pas l'avoir dit.

La Salvatore souleva ses jupons puis courra vers la maison se changer. Elle monta les escaliers de ses souliers fins puis s'enferma dans sa chambre, essoufflée. Rebekah lui monta des vêtements et l'aida à s'habiller. La pauvre originelle mit du temps à la convaincre de ne pas mettre un de ses vieux corsets. Elle refusait d'enfiler des pantalons et de porter cette drôle d'invention d'époque, le soutien-gorge. Mais elle finit par céder mais enroula une couverture pour cacher ses formes couvertes d'un jeans noir, d'un débardeur de la même couleur et d'une veste en cuire noire comme toujours. Elle lui fit enfiler des baskets et laissa Esperanza se coiffer seule. Elle fit une natte et se parfuma à l'eau de rose. Rien de plus. Elle ne se laissa pas maquiller par Rebekah, qui trouvait aussi que Esperanza avait un teint parfait. Nul besoin de rien cacher. Sauf cette brûlure remontant de ses seins jusqu'à son cou. C'était Katherine qui lui avait fait ça avant de l'enfermer dans la crypte avec les vampires. Un long trait calciné sur un teint porcelaine.