Esperanza Salvatore est la soeur de Damon et Stefan Salvatore. A seize ans déjà, c'était une ses chasseuses les plus douées du siècle. Appelée la chasseuse à l'arc d'argent par le monde et l'histoire, elle mourra en 1864, dans l'église où ont brûlé...
Paris, les deux amis y arrivèrent après plus d'une nuit de route, où Esperanza avait fini par laisser place à Elijah pour conduire tellement l'humaine était fatiguée. L'originel avait tant aimé ce trajet au côté d'Esperanza, qui déhanchait sa tête au rythme de la musique, un rayon de soleil, parcourait ses yeux à chaque battement de son cœur d'humaine. Elle était humaine, c'est bien ça le problème. Et lui, était vampire. Mais il persistait à vouloir se rapprocher d'elle, à vouloir passer chaque instant à ses côtés, à rire, s'amuser et se sentir humain et adolescent pendant une fraction de seconde. Elle le rendait humain, fragile, et moins coincé.
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L'originel avait roulé, sans déranger sa belle qui dormait profondément. Néanmoins, ce fut le souvenir du sourire d'Espe qui lui donnait l'espoir de continuer. Ah, ce sourire fendant ses lèvres. Faisant plier ses beaux yeux en amande, et fendant sa bouche rouge. Ses pommettes se creusaient légèrement et ses sourcils se fronçaient. Ce qui avait le don de rappeler Stefan. Ils ont le même sourire.
Esperanza se réveillait, secouée par le bruit incessant des voitures et leurs klaxons, les habitants du village célébrant le dernier mois de l'année. Ils étaient tous ensemble, en couple, en famille ou en groupe d'amis à se ruer vers les magasins pour s'acheter des cadeaux. Lorsqu'elle se réveilla, elle retrouva sa voiture stationnée dans un parking, et Elijah avait disparu. Elle jeta un coup d'œil vers les horizons et vit un panneau affichant "Les Halles" qui était un quartier Parisien. Au moins, elle sait où elle est. Elle souffla de soulagement puis alluma son téléphone pour voir s'il n'y avait pas un message. Elle souffla un bon coup et pria de tout son cœur d'avoir un message de Damon ou même Stefan, mais rien. Ils ne s'étaient pas occupés d'elle. D'un coup, attirée par la fenêtre à sa droite, elle vit un groupe de jeunes, tous contents, riant aux éclats, marchant dans les rues. Esperanza aurait tant aimé être avec eux, riant aux éclats, elle aussi. Soudain, un cliquetis attira son attention et la portière de la voiture, laissant enfin apparaitre Elijah, emmitouflé dans un de ses manteaux allant avec son costume noir habituel. - Bonjour, sourit-il et fermant la portière après qu'il se soit assis sur le siège conducteur. - Salut. Merci d'avoir conduit, tu dois être fatigué ! répondit-elle en soufflant dans ses mains. Il neigeait dehors, et elle crevait de froid, même dans la voiture. - Pas de soucis, tu as froid toi aussi ? rit son compagnon. Elle acquiesça et fouilla dans sa valise pour trouver un manteau, beaucoup moins élégant que celui d'Elijah mais ça lui suffisait largement pour se chauffer. Elle rentra dans la voiture lorsque Elijah en sortit, lui faisant signe de sortir aussi. - Tu dois avoir faim, signala Elijah et fermant la voiture. Elle ne dit rien, et suivit l'originel en rentrant ses mains dans ses poches.
Elijah l'emmena dans un café, où ils commandèrent un petit-déjeuner. Esperanza prit un chocolat chaud avec une crêpe au chocolat, quand à Elijah, il se contenta d'un café au lait et d'un croissant. Ils se dirent bon appétit et Espe n'attendit pas pour engloutir sa crêpe, mourante de faim. Et puis, qu'est-ce que c'était bon, le chocolat. - Tu aurais dû prendre une de ses crêpes, s'exalta Espe en roulant des yeux face au gout du chocolat. - C'est ce que j'allais faire maintenant que j'ai vu ta drôle d'expression faciale, ricana Elijah. Il en commanda une autre aussi, et par surprise, fit la même tête qu'Espe.
