Réecriture : Chronique - Dans La Peau D'une Thug

PARTIE 2

Chronique - 《 Dans La Peau D'une Thug 》.

Partie .O2.

Bismillah,

《 La famille c'est tout, le reste c'est rien. 》

Je sors du bloc et j'me dirige vers un bloc qui s'trouvait à 5-10 minutes de là.

J'arrive, j'sonne au numéro **.

.. - Ouais ?

Rien qu'à sa voie il est défoncé ce b*tard.

Moi - Vas-y ouvre là !

.. - C'est qui ?

Moi - Ta mère le pape de Jean-Louis du jardin sixième de sa rangé tah(de) 1747 !

.. - Ta gu*ule fait pas chier !

Il m'ouvre, j'monte à pied, W'Allah j'me demande à quoi sa serre de mettre des p*tain d'ascenseurs qui fonctionnent jamais la p*tain d'eux !

J'me place devant sa porte un peu éssoufflé de mon éffort et frappe. Mais ce fils de chien joue encore avec moi ! Il tient pas à sa vie !!

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ 

.. - C'est qui ?

Moi - Eh Salim, j'vais te brûlé vif ma parole !

.. - Ah ouais c'est vrai smeh(pardon) j'avais oublié !

Il m'ouvre, me fait entré et referme la porte derrière moi. J'le matte bien comme il faut et il finit par me lâche un:

Salim - Quoi ?

Moi - Abusé faut arrêté Salim !

Salim - Quoi ?

J'fais un signe de la main vers ma bouche pour lui dire "la fumette".

Moi - La majijoua' sa nique le veau-cer(cerveau) sahbi(mon pote), hessoul, t'as mon truc ?

Salim - Ouais j'arrive !

Il part je ne sais où dans le fond d'son appart, alors j'me pose dans son salon et j'mets en route sa partie de Play qui était sur pose. J'vois du coin de l'oeil son oinj' donc j'le prends et j'tire une taffe. J'quouate solo sa merde et sa Play.

Hessoul il revient une dizaine de minutes plus tard.

Salim - Putain t'es sah dans ton délire ?! T'as fini mon joint !

Moi - Maiiiiiiiiiiiis c'est toi aussi dix ans pour ça ! Azy' passe là !

Il me passe mon truc, j'matte et directe j'me suis zahaf(énervée).

Moi - J'AI UNE TÊTE A M'APPELLER MARIE OIM ?!!

Salim - Mais... C'est toi aussi j'étais à cours d'idées pis t'as cas t'arrêté aux feux rouges et respecté les limites de vitesses.C'est le quatrième que j'te fais wsh !

J'pose une liasse de billet et me lève, une fois levé il ramasse la tune et m'le remet dans la poche en me lâchant un 《 C'est bon t'inquiète ! 》. 

Moi - Courage frère, j'suis là si t'as besoin...

Salim - T'inquiète ça va -sourire forcé-

Son sourire ? Il était aussi faux qu'les "Je t'aime" balancé aux p*ute par les gars de cité ou l'amitié qu'ils sont soit disant pour toi. C'est la facette de la cité qu'tu peux pas loupé, un jour où l'autre tu te fera n*qué par un frère.

Après ses paroles j'me dirige vers la porte balançant un "Salam" et je sors.

J'rejoins Soleyman et Nadir un gars d'la cité devant un bloc. On sqouaté un mur, on le "tenait" quoi. On guettait les alentours quand mon phone sonne. J'déccroche voyant la personne qui me contactait.