Réecriture : Chronique - Dans La Peau D'une Thug

Partie 23

Chronique - 《 Dans La Peau D'une Thug 》.

Partie .23.

Bismillah,

« Soit tu l'as, soit tu l'as pas... »

J'lâche un rire. Mais j'perds vite le sourire, si j'pouvais retourner en arrière... J'regarde Sarah glisser le long du tobogan, une fois, deux fois, puis trois... Je scruptais le jeu, mon enfance se résume en ce p*tain de tobogan. Un truc attire mon regard, un morceau de feuille bloqué entre deux barres. 

Je m'y approche, et j'tire. La feuille se déchire en deux entre ses deux barres de fers collés. Je tire la deuxième parti, des lettres faites d'encre y apparaissait.

Moi - J'arrive Sarah !

Je m'éloigne, m'assois sur le banc puis je relis les deux morceau.

《 J'regarde les blocs, les grands immeubles noircis par le temps et le manque d'argent. Le manque d'espoir, de vie et d'rêve. Rabbatue par la réalité, vieilli par les regrets. J'regarde tout ça, encore y'a quelques temps je m'en foutais royalement. Mais maintenant, dès que mon regard se pose sur cette cité, bah ça m'rappel que t'es plus présent. Parce que t'étais mon tout, ma lumière le soir, maintenant c'est toujours les mêmes souffrances perdues dans le noir. Les rêves ébaïes par ta présence qui ne sont plus que cauchemars à present. Une histoire de boucle, voilà ce que sont mes journées sans toi à mes côtés. La déprime de la journée face à ce merdier, et les soirs en pleurs face à ce manque qui me bouffe chaque jours. Déjà des mois que t'es parti, j'étais là, j'étais en haut. Au-dessus du bonheur, mais tu t'es éloigné, un prince perdu et la rancune trouvée, une rancune qui réussie à avoir ce goût amère, ce goût amère que tu m'as laissé. Ce goût amère de chaque souffrances qui m'a était donné depuis ton départ. D'ailleurs j'me demande de jours en jours pourquoi t'es parti. Les questions se bousculent et s'accumulent au fur et à mesure des jours qui passent. Mon coeur était fragile, pourris par ces murs vieillit, mais t'étais là. Tu l'savais Nafis, tu l'savais... Mais t'es parti sans t'soucié de comment j'allais, ni d'ma souffrance qui grandit de jours en jours... Au début j'me disais "T'inquiète Lemsya, il va revenir..." Mais maintenant ça fait déjà longtemps que j'ai baissé les bras. J'ai beau m'retourné le cerveau, aux derniers moments, j'avais rien fait Nafis. Rien d'travers mais t'es quand même parti ! Je n'dis pas qu'après toutes ces années je n'ai pas fait d'erreurs, au contraire ! Je t'ai demandé pardon mainte fois quand j'étais en tord. Toi j'vois que c'est pas la même histoire. Qui me dit que t'étais sincère dans tes paroles ? Personne, personne justement y'a plus personne à mes côtés. Il est près d'minuit mais j'suis là, là assis par terre avec ma feuille et mon stylos, comme si que tu m'entendais, alors que t'es je n'sais où, avec je n'sais qui... 》

...

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**RETOUR DANS LA PEAU DE LEM'S-

Rabbatue dos contre chaise, j'perdais la tête. J'avais perdu une bonne partie d'mon sang ça c'était clair.

Lui - Alors ? Raconte !

Moi - Y'a rien à raconter.

Lui - Faut te tirer une deuxième balle pour que tu te décide à parler ou quoi ?!

Moi - Vas'y tire ! T'attends quoi hein ?!

Lui - Pourquoi tu cherche à mourir hein ?

Moi - Pourquoi tu cherche à savoir ?

Lui - Pourquoi tu retourne toujours les questions ?

Moi - Pourquoi j'le ferais pas ?

Lui - Ta gu*ule ?