Résiste moi - Louis Partridge

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PDV Nora

-"De moi ? Je t'ai promis que je ne te ferai aucun mal." balbutie Louis.

-"Mais tu n'as pas tenu ta promesse, ces dernières heures."

Encore les jambes serrées autour de sa taille, il regarde ailleurs puis se reconcentre sur moi.

-"Il faut que j'apprenne à devenir meilleur, et tu sais aussi bien que moi que c'est toi qui va m'améliorer." me promet-il.

Son sourire, qu'il m'adresse, est radieux et je ne peux m'empêcher de l'embrasser de nouveau.

Il tourne sur lui-même et me fait asseoir sur le capot de la voiture. Nous continuons de nous embrasser langoureusement. Je m'allonge sur celui-ci et Louis couvre mon corps de baisers, jusqu'à descendre à mes cuisses.

-"Imagine, il y a des paparazzis..." lui murmurais-je, en regardant autour de nous.

Il glisse sa main sur mon cou et m'attire de nouveau contre lui. Je serre mes jambes de nouveau autour de sa taille et il m'entraîne dans la voiture, sur la banquette arrière.

-"Alors on va se cacher d'eux..." propose-t-il, en rigolant.

Il m'embrasse de nouveau, dans le cou puis sur la poitrine, et m'enlève ma robe. L'air frais de l'extérieur contraste avec l'air chaud qui s'installe dans la voiture.

Louis se mord la lèvre en admirant mon soutien-gorge.

-"C'est celui que tu portais quand on s'est rencontré..." murmure-t-il.

Ses cheveux caressent le bas de mon ventre et ses mains serrent mes cuisses.

Ma main s'appuie sur la vitre embuée et Louis étouffe mes cris en posant une de ses mains sur mes lèvres.

Il finit par s'assoir à côté de moi et je déboutonne son jean.

-"Tu m'autorises cette fois-ci ?" me moquais-je.

Il sourit seulement en guise de réponse et balance la tête en arrière.
Je relève mes cheveux et les coince à l'aide d'un crayon.

-"Putain, il y a que toi qui peut être si sexy juste en t'attachant les cheveux de cette manière..." murmure Louis.

Je passe ma main délicatement sur son bas-ventre et ce simple geste le fait frémir. Il attrape mes cheveux et m'abaisse la tête. Je dois avouer que ce côté plutôt violent et viril de lui me plaît énormément, mais seulement quand il s'agit de Louis.

Quelques minutes plus tard, il bascule mon corps le long de la banquette et s'allonge sur moi. Il ramène mon bassin vers l'arrière et finit par me regarder dans les yeux.

-"Prête ?" murmure Louis, d'une voix roqueuse qui doit être due à la cigarette et l'alcool de la soirée.

Je mime un oui de la tête et, sans que nos regards ne se lâchent, nos corps ne font plus qu'un.

Il pose sa tête sur mon épaule et continue les lents vas-et-viens.

Finalement, c'est une explosion, comme un feu d'artifice, qui vient conclure ce moment et Louis repose son corps sur le mien.

Je lui caresse longuement les cheveux et il entoure ses bras autour de ma taille. Sa tête sur ma poitrine me tient chaud mais pour rien au monde je ne voudrais changer de position, ni même de place.

Il paraît si doux et si fragile à la fois, bien loin du garçon que j'ai rencontré il y a à peine quelques jours.

-"C'est la première fois." avoue Louis, en brisant le silence apaisant qui s'était installé entre nous.

Je relève sa tête du bout du doigt sur son menton et il me regarde dans les yeux.

-"Ce n'est pas ta première fois." rappelais-je.

-"C'est la première fois que je couche avec une fille pour qui j'ai des sentiments. C'est une sensation toute autre que celle que j'ai connue avec les autres." murmure Louis.

Le rouge me monte aux joues et le sourire s'intensifie sur mes lèvres.

Je crois comprendre de quoi il parle car c'est une sensation toute différente que je connais aussi avec lui.

Il enfile de nouveau son boxer, puis son pantalon, et sort s'allumer un joint.

-"Est-ce qu'un jour tu comptes arrêter ?" marmonnais-je, en désignant la fumée s'échappant de ses lèvres.

-"Je suis devenu accro à autre chose qu'à ça, mon envie de fumer devrait disparaître peu à peu." me lance-t-il, accompagné d'un clin d'œil.

Je souris lentement et entoure mon corps d'une couverture qu'il y avait sur la banquette arrière. Je sors à peine de la voiture, assise sur le siège passager mais avec les pieds caressant l'herbe et me penche vers lui.

-"Vu que tu m'autorises pas quand c'est William, tu peux me faire goûter toi..." murmurais-je.

Il rigole puis me regarde attentivement.

-"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée..." admet Louis.

-"Ce n'était pas une question."

Il sourit tendrement, comme vaincu, et retourne de ses doigts le papier velouté pour me le glisser entre les lèvres.

Quelques minutes plus tard, je me lève pour mettre de nouveau mes sous-vêtements et enfiler ma robe.

-"Merde ! C'est April qui avait mes affaires pour aujourd'hui dans son sac !" m'écriais-je.

-"Ce n'est pas grave, tu peux remettre ta robe..." me propose-t-il.

-"Non, mes parents vont comprendre que, dans cette tenue là, je n'ai pas fais un exposé chez une copine !"

Louis se moque de moi puis me fait monter dans la voiture.

-"On va aller les chercher chez William."

-"Mes affaires ?" m'étonnais-je.

-"Je le connais bien, je suis sûre qu'April est chez lui." ricane-t-il.

-"Oh non..." murmurais-je.

-"C'est pas un type méchant. Si ta copine n'espère rien en retour, alors ils peuvent être sur la même longueur d'onde." me rassure Louis.

Il se gare devant la villa de William et il semblerait que, lui aussi, ses parents ont réussi dans la vie.

-"Attends moi dans la voiture." m'ordonne-t-il.

-"Non ! Évidemment que non. Ma meilleure amie est ici, je veux la voir." insistais-je.

Il sourit en guise de réponse, bien trop moqueur de mon caractère.

On sonne, plusieurs fois, et William finit par ouvrir, en caleçon et se frottant les yeux.

-"Il est quelle heure ?" s'interroge-t-il.

-"L'heure de libérer ta prisonnière." se marre Louis.

Ça ne me fait pas vraiment rire et je préfère le pousser pour entrer dans la maison.

-"April !" m'écriais-je.

Elle est allongée sur le divan du salon, en sous-vêtements, et des tonnes de bouteilles et cendriers sont à ses pieds.

Je me tourne vers William et le pousse contre le mur.

-"Doucement chérie, elle a rien." répond-t-il, seulement.

-"Qu'est-ce que tu lui as donné ?" criais-je.

-"Elle était consentante de les prendre !" se défend William.

-"Dis lui ce que tu lui as donné." insiste Louis.

-"Seulement de la marijuana. Puis du whisky, un peu." avoue-t-il.