Chapitre 3

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PDV Amélie :

Je me réveille avec les yeux qui piquent. Ma nuit a encore été agitée, la seule chose qui change depuis que je suis ici est que mon père n'est plus là pour me frapper et me... violer. Je me dirige vers la salle de bain, mes yeux verts sont encore rougies à cause de mes pleures de cette nuit. Je regarde mes bandages en me demandant si les médecins en avait parlé au Hokage en soignant mes coupures, sûrement mais il m'en a pas parlé. Il doit pensé que je vais arrêter mais je ne peux pas, ça m'aide à oublier mes mauvais souvenirs quand ils refont surface. Alors que je commence à m'habiller avec une tenue de civile, je regarde mes cuisses et ne peux m'empêcher de prendre la lame de rasoir et de me couper en repensant à mon cauchemar. Pendant que je regard mon sang couler, j'oublie un instant ma nuit.  Je met des bandages sur mes cuisses pour éviter de tâcher de sang mes habits. Après m'être coiffée, je sors de la salle de bain pour aller dans le salon où je trouve un mot d'Iruka à côté d'un petit-déjeuner qui avait l'air délicieux.  Sur le mot est écrit : "Coucou Amélie, je t'ai préparé un petit-déjeuner, j'espère qu'il te plaira. Passe une bonne journée, on se retrouve ce soir pour ton entraînement. Bisous". Je souris en lisant le mot, il est vraiment gentil. Je mange ce qu'il m'a préparé et c'est vraiment très bon, c'est un vrai cordeau bleu. Je rigole légèrement à cette pensé. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ris... Je débarrasse et nettoie la petite table lorsque j'ai fini pour ensuite enfiler des chaussures et sortir dehors. Je referme la porte derrière moi avec les clés qui étaient à côté du mot et les rangent dans une poche. Je marche en regardant les habitants de ce village, ils ont l'air tellement heureux et insouciants. Je découvre chaque rue avec fascination, c'est très beau. Les personnes que je croise me salue alors je leur réponds avec un grand sourire comme si j'allais super bien. Je me rapproche des visages gravés et les admire. Ce sont les têtes des 4 hokages mais le quatrième est mort lors de l'attaque d'un démon renard à neuf queue du nom de Kyubi d'après ce que m'a raconté Iruka pendant mon séjours à l'hôpital donc le troisième a repris ses fonctions après. J'ai adoré écouter chaque chose qu'il m'a raconté, je trouvais tout très intéressant. Il m'a aussi parlé d'un élève qu'il a eu et qu'il adore du nom de Naruto Uzumaki qui est le porteur du démon. Quand il m'a raconté l'enfance de ce dernier, j'ai été triste pour lui. Le pauvre devait supporter le regard méprisant et méchant des villageois sur lui, il doit énormément souffrir mais lui aussi sourit quand même. On se ressemble sur certains points. J'ai hâte de le rencontrer. C'est la première fois depuis bien longtemps que j'ai envie d'être ami avec quelqu'un. En plus, c'est lui et son équipe qui m'ont retrouvé blessée. Dès que je pourrais, je les remercierai. Alors que je suis dans mes pensés toujours face aux visages, j'entends une voix d'une jeune fille disputer quelqu'un. Je me retourne pour voir des cheveux roses qui appartiennent à la voix que je viens d'entendre. Elle est accompagnée de 3 autres personnes dont une que je reconnais qui est Naruto. Iruka m'avait montré une photo de lui, il est blond avec des yeux bleus azurs. Ce dernier croise mon regard et court vers moi. Avant que je puisse réaliser qu'il est devant moi, il ouvre la bouche pour parler.

Naruto : Hé! Vous êtes la fille qu'on a retrouvé complètement blessée dans les alentours du village?!

Moi : Oui, c'est bien moi. D'ailleurs merci de m'avoir amené à l'hôpital, dis-je en leur souriant.

Fille aux cheveux roses : De rien c'est normal, tu t'appelles comment ?

Moi : Amélie et vous ?

Fille aux cheveux roses : Je m'appelle Sakura, celui qui vous a hurlé dessus s'appelle Naruto, le garçon aux cheveux ébènes Sasuke, dit-elle en le regardant avec un grand sourire tandis que ce dernier l'ignore, et enfin, notre sensei, Kakashi.

PDV Kakashi :

Alors que Sakura dispute encore Naruto, ce dernier se met à courir vers une fille aux longs cheveux blonds. On le suit et arrive devant cette fille, elle nous sourit. Je n'écoute pas vraiment mes élèves lisant toujours mon livre, j'entends juste qu'elle s'appelle Amélie. Son sourire est éblouissant mais j'ai l'impression de voir une profonde tristesse au fond de ses yeux mais c'est très peu perceptible. C'est bizarre, on dirait qu'elle est complètement épanoui mais au fond de moi, une voix me dit que c'est faux, que quelque chose ne va pas. Je secoue la tête. Qu'est-ce qui me prend à autant détailler une personne et puis c'est qu'une inconnue. Je soupire intérieurement et une voix me ramène à moi.

Une nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant