Chapitre 2

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PDV Amélie :

L'Hokage m'a expliqué que vu que j'avais déjà appris beaucoup de choses avec Iruka et qu'au vu de mon âge, j'allais continuer d'apprendre les bases avec lui et que quand il considéra que je suis prête pour faire l'examen pour devenir genin, alors je le passerai et si je réussi alors j'intègrerai une équipe sachant qu'elle vienne d'être formé il y a seulement 1 mois. Il m'a dit qu'Iruka a proposé que je vive chez lui et j'ai fini par dire oui quand ce dernier est venu en me disant que ça le dérangeais vraiment pas du tout et que ça faciliterai même les choses. J'étais assez réticente au vu de ce que j'ai déjà vécu par le passé mais il m'a convaincu et puis il est vraiment très gentil, il me met à l'aise. L'Hokage me passa une enveloppe avec de l'argent afin de m'acheter des habits. Je suis donc sortie de l'hôpital en compagnie de mon sensei, on s'est dirigé vers quelques magasins pour acheter ce dont j'avais besoin. On est arrivé chez lui avec des sacs contenant des tenues de ninja et quelques-unes civiles ainsi que des kunais et quelques shurikens. L'appartement où Iruka logeais était assez grand et assez cosy. Il me montra la chambre d'ami qui est maintenant la mienne pour poser mes habits. Je commence à ranger mes affaires tandis que mon sensei prépare le repas de ce soir. Je suis contente, je me sens assez bien avec lui et mes sourires ne sont plus aussi faux que dans mon autre vie. Mon cœur se serre en repensant à mon passé mais mes pensés sont interrompu par la voix d'Iruka qui m'informe que le dîner est prêt. Je le rejoints donc dans le salon où la table est déjà disposée. Je m'assois face à lui et commence à manger.

Moi : C'est très bon, merci, lui dis-je avec un grand sourire.

Iruka : De rien , je suis content que ça te plaise. Oh et je voulais te dire que demain, tu auras ta journée de libre pour visiter le village vu je devrai aller travailler donc on commencera l'entraînement à 17h, ça te va ?

Moi : Oui, merci beaucoup Iruka-sensei de prendre votre temps pour moi.

Iruka : Oh Amélie, tu sais que tu peux m'appeler par mon prénom tout simplement et me tutoyer, dit-il légèrement mal à l'aise.

J'acquiesçe en lui souriant puis finis de manger en parlant de tout et de rien avec lui. Après ça, il me montre la salle de bain afin que je me lave. J'entre dans la salle de bain et enlève les bandages qui était sur mes bras. Ces derniers étaient remplis de cicatrise dont certaine qui était assez vieille et d'autres plus récentes. Ça me fait bizarre et ça me manque un peu de ne plus le faire, c'est une addiction que je n'avais jamais réussi à arrêter plus d'1 mois en quelques années. Je saisi la première chose coupante qui rentre dans mon champs de vision, un rasoir, en pris une lame et me fit 2-3 traits sur chaque bras laissant couler le sang dans le lavabo face à moi. Pendant quelques instants, j'ai l'impression d'oublier tout mon passé, quelques larmes coulèrent sur mes joues. Je finis par nettoyer la lame et la mettre dans la poche de mes vêtements que je mettrai après ma douche. Je me lave puis sort, me séche, m'habille et remet mes bandages de façon à cacher chaques cicatrises.  Je sors de la salle de bain, dis bonne nuit à Iruka et part me coucher tout en sachant que je n'arriverai pas à dormir avant 2h. 

PDV Iruka :

Amélie me dis bonne nuit et part se coucher. J'ai remarqué qu'elle a toujours des bandages sur ces bras. Ça m'intrigue beaucoup mais je ne préfère pas lui demander, elle m'en parlera peut-être un jour, ça doit sûrement être quelque chose en rapport avec son passé dont elle a peut-être honte, je ne sais pas. Et puis nous sommes pas encore assez proche pour que je lui demande. En plus, je ne sais rien de sa vie d'avant, je sais juste qu'elle vient d'un autre monde car le Hokage m'en a parlé mais dès que je commence à aborder le sujet de sa vie antérieur, elle parle d'autre chose. Elle a sûrement du vivre des choses dont elle ne veut pas parler. J'espère que sa vie ici la rendra heureuse même si elle sourit déjà tout le temps. Je crois que je commence déjà à la considérer un peu comme une petite-sœur. Je souris à cette pensé et vais me coucher à mon tour. Je m'endors assez rapidement. 

Je me réveille à cause du bruit qui à l'air de provenir de la chambre d'Amélie. Il doit être 4h30, je me lève et ouvre la porte de la chambre et ce que je vois me choque. Elle est sur son lit en train de dormir mais elle semble se débattre en sanglotant et chuchote des mots incompréhensibles. Je me rapproche d'elle pour la calmer mais à peine je la touche, elle se réveille en sursaut en se recroquevillant sur elle-même. 

Amélie : A-arrête s'il te plaît ... ! dit-elle entre quelques sanglots

Iruka : Amélie, c'est moi, Iruka, tu vas bien ? 

Elle releva la tête en entendant ma voix qui se voulait douce. Elle essuya directement ses larmes et afficha un grand sourire comme si de rien était.

Amélie : Oui oui, ça va. Désolé de t'avoir réveillé, c'était juste un cauchemar. Je suis fatiguée, désoler.

Je comprend directement qu'elle veux que je parte alors je me lève et retourne dans ma chambre. Je me demande vraiment si son cauchemar n'avait pas quelque chose à voir avec son passé. Elle a l'air de beaucoup souffrir finalement malgré ses grands sourires. J'espère que je pourrais l'aider un maximum. Je me rendors sur ces pensés pour après me réveiller assez tôt afin d'aller à l'académie.

PDV Amélie : 
Je me suis réveillée en sursaut en sentant une main s'approcher de moi. Instinctivement, je me mis en boule et prononça quelques mots demandant à la personne d'arrêter entre mes sanglots abondants. Quand j'entendis la douce voix d'Iruka, j'essuie directement mes larmes et lui fait un grand sourire pour enfin lui répondre que ça va et que c'était juste un vilain cauchemar. Je ne veux pas qu'il sache et qu'il s'inquiète pour moi, même si je sais que maintenant il va se douter que quelque chose ne va pas, je continuerai de sourire face à lui et aux autres. Je ne veux pas l'embêter avec ça. Quand il part, je me remets à pleurer en me rappelant mon cauchemar qui est juste un des nombreux souvenirs des soirs où mon père, complètement bourré, venais me toucher et me violer alors que je le suppliai, criai, hurlai d'arrêter en vain malheureusement. Dire qu'il a commencé à me toucher dès mes 12 ans... Mon corps me dégoute tellement, j'ai honte de mon corps. Je regarde les bandages sur mes bras et repense à chaque moment où je me suis fait du mal moi même pour soulager ma peine et ma douleur interne. C'est la seule souffrance que je peux contrôler, la seule chose dans ma vie que je peux contrôler. Mes sentiments, mes douleurs psychologiques, ça c'est incontrôlable et ça me rend dingue, ça m'étouffe, ça me bouffe de l'intérieur. Je me demande comment j'ai pu supporter tout ça aussi longtemps et maintenant, si je devais mourir pour sauver la vie de quelqu'un d'autre, je recommencerai car sinon je suis trop inutile et je sers à rien. Puis la fatigue me pris d'un coup, alors je me rallonge et je me rendors assez vite.

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J'espère que ce chapitre vous a plu aussi. N'hésitez surtout pas à voter ou même laisser des commentaires. Bye, à la prochaine ;3

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