Nouvelles années

Chapitre 2 : surprise des premiers cours

Hermione était prête pour sa première journée de cours. Elle commençait avec la métamorphose et se demandait si le professeur McGonagall allait toujours l'enseigner malgré son poste de directrice. Elle eut vite sa réponse. Il s'agissait d'une nouvelle, presque aussi âgé que Minerva, elle avait l'air un peu timide et moins sévère que son ancien professeur.

Ensuite elle avait botanique, et fut soulagé de voir Mme Sprout. Un professeur qu'elle connaissait la rassurait un peu, elle avait peur que toute l'équipe ait changé. Elle passa le cours avec Neville, il était aussi doué qu'elle dans ce cours, si pas plus. Il avait vraiment une prédisposition pour cette matière.

Ils allèrent à la grande salle manger ensemble, et elle se rendit compte qu'il n'y avait pas défense contre les forces du mal sur son emploi du temps. Elle demanda pourquoi à Neville, vu qu'elle n'avait pas écouté le discours de début d'année.

- Ce cours ne sera pas assuré cette année à cause des évènements de l'année précédente. Ils veulent qu'il y est un peu de détente à ce propos. Ils reprendront l'année prochaine pour les nouveaux élèves. Et puis pour les septièmes années cela ne sera pas dérangeant pour les ASPIC au vu des récents évènements, le Professeur McGonagall pense que nous somme prêts. Et le professeur qui doit assurer cette matière n'est pas complètement remis, il assure un autre cours cette année, qui lui vaudra plus de repose. Répondit Neville, répétant à peu près les mots de Minerva.

- Ah d'accord, ça peut se comprendre. Espérons juste que ça ne pose pas de problème aux premières années.

Après le repas, ils avaient cours de potion. Hermione s'attendait à voir Horace Slughorn, mais cela aurait paru étrange qu'il soit resté alors que Dumbledore était mort et que les mangemorts avaient investi le château l'année précédente. Elle s'attendait donc à voir un nouveau professeur qu'elle ne connaissait pas. Ce ne fut pas le cas.

Lors que la porte s'ouvrit avec violence, une habitude qui troubla Hermione, elle se retourna, et elle ouvrit alors de grands yeux ronds. Elle fixait avec une immense surprise l'homme qui venait d'entrer. Elle ne détourna pas une seule fois son regard et ne s'en était pas rendue compte.

- Un problème Miss Granger ? Clama-t-il de sa voix froide habituelle.

- Non aucun, dit-elle dans un souffle.

- Très bien alors nous pouvons commencer.

Hermione était persuadé qu'il était mort. Elle n'avait entendu nulle part dire qu'il s'en était sorti. Elle essaya de se souvenir si elle l'avait vu à la table des professeurs la veille, et elle aurait juré que non. Elle était complètement perturbée et ne savait plus que penser. Elle s'en voulait de ne pas être allé voir comment il allait après le départ d'Harry, elle aurait peut-être pu faire en sorte qu'il souffre moins longtemps. Elle commençait à culpabiliser et ses pensées l'empêchaient de se concentrer.

- MISS GRANGER ! Cette voix la sortie de sa torpeur. Vous avez décidé de tous nous tuer ?

Elle leva brusquement les yeux vers lui, ils étaient brillants. Elle se sentait perdue, pourquoi lui disait-il ça ? qu'avait-elle fait ? Elle ne s'était rendue compte de rien.

- Veuillez-vous concentrer s'il vous plait. Et vous viendrez me voir à la fin du cours.

Hermione tenta tant bien que mal de se concentrer, ce qui la perturbait désormais c'était qu'il voulait la voir à la fin du cours. Elle avait dû faire quelque chose de grave. Le cours se termina enfin et alla le voir après que tout le monde soit sorti.

- Monsieur, veuillez m'excuser.

- Vous vous excusez pour quoi exactement Miss Granger ?

- Euh... elle se senti d'un coup déstabilisé.

- Allons Miss, je n'ai pas toute la journée.

- Pour mon manque d'attention en cours. Et pour vous avoir laissé derrière nous ce soir-là. Finit-elle en baissant la voix.

- Miss Granger vous sentiriez vous coupable ? Comme vous voyez je vais très bien. Je suppose que Mr Potter vous à raconter ce qu'il a découvert dans mes souvenirs et j'aimerais que cela reste sous silence. Veillez à rester concentrer afin de nous éviter de mourir stupidement par explosion de chaudron. Maintenant, disparaissez de ma vue !

Elle commença à sortir, puis devant la porte elle s'arrêta.

- Monsieur, je suis sincère, si j'avais su je vous serez venu en aide. Et je vous dois des excuses pour les horreurs que l'on a pu penser sur vous. Nous ne savions rien nous n'aurions pas du juger. Elle avait une larme dans les yeux, et sorti dans demander son reste.