Un pouvoir de sang. Du vrai sang.
Une fille maudite ? Certainement.
Maximilla ne supportait déjà pas ce fardeau mais elle allait découvrir qu'il y avait pire dans une vie.
Par exemple, être témoin d'un meurtre sans le faire exprès puis être traquée...
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<Bonjour ! Ici Babe et Babe et oui nous revoila ! Pour de bon cette fois, nous allons essayer de tenir une rythme régulier de publication désormais. Sur ce nous vous souhaitons une bonne lecture et rendez vous dans une semaine pour le chapitre 9 !:
Alors que tout ceci semblait presque irréel, que j'étais dans une colère ultime à en faire jalouser Dieu. Les misérables petit humains qui, un peu plus tôt se sentaient supérieur à moi, s'enfuyaient désormais en courant ou restaient sur place tétanisés par la peur, leur chef se mit alors à rire. Il me regardait comme si je n'étais qu'une vulgaire souris qui essayait de se montrer aussi intimidante qu'un lion. Il se foutait ouvertement de ma tronche comme si mon pouvoir et ma colère ne lui faisaient rien du tout.
Ma rage se décupla de plus belle, me poussant dans mes retranchements. Ce mec m'énervait au plus haut point. Totalement contrôlés par mes émotions négatives et ayant perdu tout instinct rationnel mon corps et mon esprit ne m'obéissaient déjà plus. J'étais à la merci de mon pouvoir et celui-ci me donnait l'impression d'être totalement invincible face à l'homme qui me jugeait du regard.
-C'est bon ma belle, tu as fini de faire ta petite crise d'adolescente?
Je tournai la tête vers le roi de ces cafards. Il se payait définitivement ma tête celui-là...
-Vous osez me dire ça alors que vous m'avez retenue prisonnière mais je n'ai rien fait ! Et maintenant vous osez la ramenez !?
-ça suffit gamine ! Ici c'est moi, Richard Koening, qui commande, alors quand je te demande de t'arrêter...tu OBEIS !!
Ainsi le monstre avait un nom.
Ses yeux se tintèrent d'une étrange couleur et j'eu l'impression que quelque chose me frappait mentalement, comme si on souhaitait tout d'un coup prendre possession de mon esprit. Alors, je compris.
Je n'étais pas seule à être différente...
Sans vraiment m'en rendre compte, toute colère, haine et hantise s'étaient envolées. Je n'étais plus que l'écho de moi-même, vidée de tous sentiments, comme si mon corps n'était qu'une carapace déserte et que je n'étais plus qu'une simple ombre. Je n'arrivais plus à bouger ni à penser. J'étais juste focalisée sur l'homme aux iris de glaces qui avait abattu son regard blanc comme le gel sur tous ceux présents dans ce couloir, et qui m'avait donné un ordre qui me semblait intransgressible. J'étais hypnotisée par cet homme qui me souriait. Pas par un sourire franc, non. Son sourire en disait long sur lui et sur ce qu'il était capable de faire, de me faire.
Cet homme. Ce chien. N'était pas le diable incarné mais bel est bien le dieu des Enfers lui-même. Il était le roi de la terreur et de la souffrance. Un homme sans cœur ni sentiments autre que la joie devoir ses victimes souffrir et supplier. Un homme impossible à abattre ni à douiller. Il était le maître incontestable de nous tous, humains comme bêtes. Tout cela se sentait, rien qu'à sa posture prétentieuse et son regard froid. Tenant parfaitement en main ses hommes et sachant comment les faire obéir au doigt et à l'œil. Il savait absolument qui il était et connaissait l'étendue de son pouvoir. Il savait l'utiliser à son avantage et arrivait à me maintenir à ma place par un simple ordre lancé. Il me surpassait totalement. Face à lui et sa cruauté je n'étais qu'une vulgaire petite fille apprenant tout juste à faire "mumuse" dans la cour des grands. Même s'il venait d'apprendre que j'étais moi aussi possédée par un pouvoir, il avait dû le ressentir au fond de lui car avant même que la furie en mon être ne puisse faire quoi que ce soit il avait déjà refermé sont piège sur moi.
