Chapitre 16

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Sa fait deux heure que nous roulons, on sait arrêter pour mettre de l'essence une seule fois. Le vide dans ma tête se fait petit a petit. Je me replonge sans cesse dans mon passé. Je ressens encore les claques en pleine figure que ma mère m'infligée. Pourquoi? Je sais pas le déclencheur, y'a t-il un déclencheur pour les parents qui battent leurs enfants? D'après certains parent l'alcool, la drogue, la séparation avec l'être aimé sont des excuses trop souvent servi pour mettre leurs fautes, leurs gestes sur les épaules de quelqu'un autres, de quelque chose d'autre. Je pense que le seule déclencheur c'est la folie du moment qui est certes lié surement a un évènement, mes les gestes sont les même et les conséquences grave. La facilité, l'assurance d'avoir pendant un instant le pouvoir sur un être sans décence. Pourquoi pas frapper quelqu'un du même physique, même âge, son égal? la peur de perdre la bataille et se faire roué de coups. Mon père était lui un être sournois, il venait tout les jours me chercher a l'école, il me récupérer le sourire au lèvre, me prenait dans ses bras comme tout les parents, sauf qu'il était devenu maitre dans l'art de parler sans bouger ses lèvre et avec le sourire. Il me rabaisser, m'insulter, me menacer sans que personne a la sortie de l'école s'aperçoivent de rien. J'adorais l'école, qui me permettais de passer mes journées loin deux. Les fins de journées était synonymes de boule aux ventre, de peur, d'angoisse. Les week-ends, je l'ai redouter encore plus, deux jours entier avec eux. J'avais pas d'amis a l'école. Pourquoi? Mon père me menacer tout le temps de faire du mal aux gens que je pouvais aimer, alors je ne prenais jamais le risque de m'attacher ou l'inverse aussi d'ailleurs. Comme souvent dans le cas de violence sur enfant sa monte vite en puissance. Très vite tout se que je faisait été mal, je ne parler pu, je m'efface mais les gestes et les parole montant crescendo. Toutes les paroles pleine de haine et les geste, c'est moi qui le chercher, qui le voulait, que je méritais. J'ai suppliais tellement de fois, promettant d'être encore plus sage, je promet de chose que je pouvais pas faire, car je faisait le maximum pour une enfant. Arriver au collège, j'était l'ombre de moi même, les élevés me regarder comme la fille bizarre qui se chercher derrière ses vêtements et son look, moi je voulais seulement disparaitre a leurs yeux. 

En âge de mettre du maquillage, pas pour me sentir belle, non pour camoufler. Camoufler ses traces qui était imprimer sur ma chair, qui me rappeler mon calvaire qui reprendrai après les cours. Ma mère et mon père mon infligé tellement de sévices corporelle que je pense que pu rien ne me choquerais aujourd'hui. Ils m'ont étrangler, me bruler avec leurs cigarettes, me fouette a coups de ceinture dans mon dos, sur mon ventre et mes cuisses. Me tenais la tète sous l'eau, me couper au rasoir, aux couteaux. Ils m'ont tellement tirer de poigner de cheveux que j'aurais pu en faire des perruques. Les coups de pied, les coups de poing pleuvait tout les jours sans pitié sur mon corps déjà tant meurtri. La privation de nourriture pendant plusieurs jours, même a l'école je n'osais manger de peur que mon père le sache. Comme il me disait tout le temps "je vois tout Naya, j'entend tout, ne l'oubli jamais ma fille". Quand on subi depuis tellement longtemps et depuis beaucoup trop jeune pour connaitre la haine des parents a la place de l'amour, on est convaincu de tout se qu'il nous dise est vrai. On peut toujours faire mieux, mais rien ne marche. le résultat est le même.

 Alors tu te tais et tu encaisse. Ni mon père, ni ma mère m'on toucher sexuellement et encore heureux, sinon je ne l'aurais pas supporter. Malgré mon statue d'oie blanche, je connais beaucoup de chose sur les relation sexuel. Mes  parent voulais que j'apprenne cette aspect de la vie entre un homme et une femme. Alors mes weekend était souvent théâtre a des scènes improbable dans une famille normal, mais pas chez moi.

 Mes parent m'obliger a les regarder dans leur corps a corps sous peine d'être punie si je détourner les yeux un seul instant. j'ai vue ma mère sucer mon père, le chevauché, toutes les positions y passer. Et mon père bouffer la chatte a ma mère comme il disait. Il pinçait ses seins, les tordaient, il la baiser et même l'enculer souvent. Apres tout ses séances de sexe en direct, je me faisait vomir, j'était mal, je me sentais sale. Je dormais jamais de peur que sur un coup de tête, ils viennent pour mettre en pratique tout se que j'ai vue. 

Mon corps a plusieurs traces de coups qui me rappel que la vie peu être une chienne et que je dois être forte.

Je reviens au présent, quand je me rencontre que je sanglote, je pleure tellement que j'ai du mal a reprendre mon souffle. Nous sommes a l'arrêt depuis quand? je sais pas. Mais j'encercle toujours Nathan de mes bras. Il ne dit rien, ne demande rien, ne bouge pas, il reste la, il attend patiemment que j'arrête tout simplement de pleurer. A ce moment précis, je veux seulement qui soit mon rocher qui me tien hors de l'eau et c'est se qu'il représente la, a cet instant.

Le jour se lève, le soleil au loin se réveil et nous offre un spectacle exceptionnel. La vie est encore endormie, le calme me fait tellement du bien.

- Merci. soufflé-je.

-De rien ma belle. me répond-il tout simplement.

Il sort un paquet de cigarette en prend une, puis me temps le paquet. Je ne fume pas habituellement, seulement dans des cas rare. mais la je m'offre cette bouffée de nicotine qui va j'espère atténuer mes pensées.

Le téléphone de Nathan sonne, a plusieurs reprise. Et la comme une masse qui me tombe dessus, Lola, putain je suis vraiment une pauvre, une mauvaise amie. Sentant mon agitation Nathan me prévient:

- J'ai appeler Loïc, elle va bien , elle a une petite commotion mais rien d'autre, quelques points de sutures, des anti douleurs. Elle est rentrait, sa mère reste la pour les petits et elle pendant quelques jours. Elle dors grâce aux cachets que Mathieu lui a donner de force, elle demander après toi. 

-Merci. et Loïc?

- C'est un mec, il est dur, t'inquiète pas pour lui.

Nous restons la, toujours sur la moto pendant un long moment.

- Je suis désoler de vous avoir mis dans cette merde. C'est vrai quoi, on se connait a peine. Et a cause de moi tu t'ai retrouver avec une arme pointé sur toi et Loïc s'est fait passer a tabac.

- Se n'est pas de ta faute. On savait se qui pouvait nous arriver. Mais en aucun cas, je t'interdit de te sentir responsable. Sa fait longtemps que mes soirées sont monotone, hier je me suis quand même éclater et c'est grâce a vous deux, d'accord?

- D'accord!

-Qu'est qu'on fait?

- Je suis fatiguée, tu voudrais bien aller dans un hôtel dormir quelque heure? J'ai encore besoin de rester a distance d'eux.

- Pas de soucis ma belle, accroche toi!

Le contact mis, il lance la moto et nous voila partis en quête d'un hôtel.



Fire demonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant