Chapitre 3 ❧

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Bonjour, bonsoir tout le monde ! Voici le chapitre 3, bonne lecture ! 

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Camp des cent, 12 octobre 2149, Point de vue de Raven.

Des heures, je ne sais pas combien, mais ça fait des heures que je suis ici à ne pas bouger. Et ça fait quelques minutes que John Murphy m'a rejoint. Je ne sais pas par quel moyen il est revenu, ni pourquoi, mais il est là. Soit il ne s'est pas enfui bien loin dès le départ, soit il est revenu après avoir vu le feu. Mais ça n'a pas de sens, Murphy ne serait pas revenu pour voir si tout va bien.

Qu'est-ce que tu fais là, Murphy ? Demandais-je soudainement le faisant relever la tête vers moi.

J'attends la mort, comme toi Raven. Me répond-il en soufflant. Je lève les yeux au ciel, s'il croit que je vais me laisser mourir comme ça sans rien faire, il rêve.

Parles pour toi, moi ça va. Lui dis-je ne me redressant comme je peux. Cette foutue balle qu'il m'a tiré est restée dans mon foutu corps. Je sais que Clarke m'a conseiller de ne pas bouger, mais je ne peux pas me laisser crever comme ça. Il en reste combien dehors ? Demandais-je.

Aucun. Tu les as tous cramé, lui il a survécu par qu'il l'avait gardé au camp pour me surveiller. Dit-il en montrant le natif que j'ai tué tout à l'heure.

Comment ça aucun ? Demandais-je étonné. Ce n'est pas possible que aucun n'ai pu s'en sortir. Je sais que des personnes les ont emmené, mais qui ? Et puis il y avait ceux qui n'étaient pas dans la navette, Octavia, Bellamy, je ne peux pas croire qu'ils ne s'en soit pas sorti.

Il n'y a plus personne, je ne sais pas où sont les autres, mais il n'y a personne dehors. Me dit-il en baissant la tête. Tu es sûr que tout le monde est sorti ? Me demande-t-il ensuite avec une légère lueur d'espoir dans les yeux.

Évidemment. Lui dis-je d'un ton sec. S'il croit qu'il va m'avoir avec son regard, il joue la comédie. Ce mec s'en fou des autres, il veut toujours sauver sa propre peau, même s'il s'agit de combattre une enfant. Ma colère contre ce garçon est de telle que je commence à suffoquer. Ma gorge me gratte fortement et je tousse énormément jusqu'à en cracher du sang. J'ai été touché par une balle et le virus, je suis vraiment dans la merde. Alors que je tousse et recrache une bonne partie de mon sang Murphy se précipite vers moi.

Balance toi sur le côté ! Sur le côté aller vas y ! Me hurle-t-il, mais je le dégage, je suis capable de me sauver toute seule, et jamais je n'aurais besoin de quiconque, et encore moins de lui. D'accord alors retourne toi toute seule, mais mets toi sur le côté ! Je fais finalement ce qu'il me dit. Je peux pas le nier, il sait comment gérer ça, il a été contaminé lui aussi. Ma toux se calme enfin et Murphy me nettoie la bouche avec un morceau de tissu. Ça va aller, tout va bien. Pourquoi est-il si calme, si avenant et gentil ? Quelqu'un à dû lui jeter un sort lorsqu'il s'est barré.

Qu'est-ce que tu as à vouloir m'aider ? Lui demandais-je enfin. Il baisse les yeux et soupire.

J'ai pas envie de mourir seul. Fini-t-il par répondre en soufflant. Un souffle rempli de tristesse ? Peur ? J'en sais rien, mais c'était sincère.

ᵗʰᵉ¹⁰⁰ 𝙎𝙝𝙪𝙩 𝙄𝙣 » ᵀᵉʳᵐᶤᶰᵉ́ᵉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant