Unreal || K.SJ

Snowflake

Mardi 8 janvier 2019

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Le ciel était blanc et laissait tomber quelques flocons de neige. La neige ne tenait pas, chaque grains se déposant sur le sol disparaissaient en l'espace de deux secondes. Il était agréable de marcher sous ce temps, je n'avais pas de destination précise, je me promenais tout simplement. Les séances chez le psychologue étaient terminées, j'y avais mis un terme. Ça ne me servait plus à grand chose, je m'étais faite à l'idée que c'était mon inconscient qui avait tout mis en place pour me faire bouger. Maintenant grâce à cela, je me sentais heureuse mais j'étais toujours intriguée par cette période de ma vie. C'était la chose la plus étrange que j'avais vécu. Parfois notre subconscient était bien mystérieux.

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Je me promenais alors dans un marché extérieur, on croisait toujours des personnes heureuses à cet endroit. Même si les fêtes étaient passées, on pouvait encore sentir la douce chaleur de la période de Noël. Admirant toutes les marchandises, la nuit avait pris le temps de tomber. En plein hiver, il faisait nuit très tôt, je n'aimais pas forcément rentrer dans le noir donc je décidai de partir du marché. Avant de partir, le dernier stand m'interpella, c'était une petite dame qui vendait des porte-clés. L'un d'entre eux était un petit pétale de fleurs de cerisiers. Je souris face à celui-ci et le pris dans ma main. La petite dame souriait amusée par mon sourire. Je décidai de l'acheter et repartie avec, telle une enfant qui venait d'avoir le meilleur des cadeaux.

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Je le regardai tout en continuant de marcher. Je plongeai ma main dans la poche de mon manteau et en sortis mon trousseau de clé. J'accrochai alors mon petit pétale, encore toute fière de mon achat. Quelqu'un m'interpella dans mon dos, je me retournai alors pour faire face. Mes yeux dérivèrent sur ce que tenait la personne dans sa main, en me le tendant vers moi. J'eus un réflexe de chercher directement dans mes poches pour voir si la chose n'était pas encore dans mes poches alors que je voyais très bien que la personne me tendait ma carte d'identité. J'ai dû la faire tomber lorsque j'ai pris mes clés. Je tendis ma main vers ma carte et l'attrapai du bout des doigts. Tout en disant merci, je remontai mon regard vers le visage de la personne. C'était un jeune homme plus grand que moi, il était en train de me sourire. J'écarquillai les yeux de surprise, même si ce sourire changeait son visage, ça ne pouvait qu'être lui. Le jeune homme triste de mes rêves était là, devant moi, en train de me sourire. Il lâcha ma carte et regarda dans une autre direction, son sourire se dissipa. Il s'inclina vers moi par respect et partit en courant. Je restais droite sans bouger encore choquée. Me retournant finalement pour pouvoir le rattraper, je le vis monter dans un bus. Il était trop tard, il était parti.

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Mais une chose était sûre, tu existais vraiment et tu souriais. Le plus beau sourire que je n'avais jamais vu jusqu'à maintenant. Tu étais parti aussi vite qu'un flocon qui fondait au sol.