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~Rachida ~

Les jours passaient tranquillement, j'avais retrouver un peu d'accalmie. J'étais maintenant à trois mois de grossesse mais, mon ventre n'était toujours pas sorti.

Depuis que mon mari a appris pour ma grossesse, il me violente plus en fin pour le moment car on sait jamais, mais ça n'empêche je continue de subir ses assauts.

Mis à part les vomissements et les nausées, je me sens bien et très heureuse au fond de moi . Néné et dian Diaraye avaient raison quand elles disaient que mon enfant sera source de joie et de bonheur pour moi. Je passe mes journées à caresser mon ventre et à parler à mon bébé, il est devenu carrément mon confident, je lui confie mes chagrins les plus enfuis que je n'ai dit à personne jusque-là. Je lui parle aussi de toute la joie qu'il m'a procurée et de l'angoisse que j'aie de pas être une bonne mère pour lui.

C'est qui reste claire , ce que j'aime déjà de toute mon âme, de toutes mes forces cet petit être qui grandit en moi et ça , depuis la première fois ,il est désormais ma raison de vivre et mon espoir. J'ai déjà hâte de lui tenir dans mes bras et lui dire à quel point je l'aime. Je ferai de mon mieux pour être une bonne mère, je serai à la hauteur incha'Allah, je prendrai soin de lui et je le protégerai au prix de ma vie. Au moins une chose de positive que ce mariage m'a apporté. C'est maintenant que je comprends ce que c'est l'amour MATERNEL, cet amour que ressent une mère pour son enfant, cet amour qui est capable de toutes les sacrifices pour le bien de sa chair, son sang.

Entre néné qui vient régulièrement à la maison depuis qu'elle a appris que je suis enceinte et dian Diaraye, je sais plus où donner la tête . Elles veulent tellement prendre soin de moi que ça devient fatiguant à la fin. C'est mange ceci, couche toi comme cela, attache ton pagne comme ça et j'en passe, je fini toujours par en avoir marre et les hormones jouent pas en ma faveur. Heureusement qu'elles le comprennent cela.

Plus les jours passaient , plus les nausées et vomissements s'espacaient laissant place à une lassitude qui dit pas son nom. J'étais tout le temps fatiguée, je me sentais si faible que difficilement j'arrivais à faire quoi que ça soit. Même si dian Diaraye veut que je me repose même pendant mes tours de cuisine , je ne peux pas rester éternellement dans mon lit sans rien faire , je sors souvent m'asseoir près d'elle pour l'aider comme je peux en exécutant les petites tâches qui demandent pas beaucoup d'efforts physiques.

J'essayai d'aller de l'avant, mettre de côté ma souffrance du passé et ma frustration et profiter pleinement de ma grossesse, fin c'est ce que je croyais faire mais ne dit-on pas que 《 l'homme propose, Dieu dispose 》?.

Ce jour là, j'avais eue une journée extrêmement difficile, j'étais presque pas sorti de mon lit et y'avais personne pour me faire sortir parceque c'est dian Diaraye qui a l'habitude de me traîner de force d'habitude à chaque fois que je flemmarde dans mon lit pour que selon elle ,je puisse prendre un peu d'air frais. Mais ce jour elle était absente, elle s'était rendue chez sa famille, il y'avais la petite fille à son frère sa nièce donc qui s'est brûlée, elle a apparemment plongée sa main dans de l'eau chaude vous connaissez les bébés et leur tempéraments, si on les quittes des yeux pour quelques instants, ils se mettent souvent en danger.  Donc c'est ce qui était arrivé à la petite, ils avaient appelé dian Diaraye la nuit pour l'en informer, et de matin bonheur elle est parti là-bas pour s'enquérir de son état. C'est au village voisin que réside sa famille, donc c'est distant, elle a prévue de passer la nuit chez les siens.

Néné n'était pas également venue me rendre visite ce jour , son arthrose la fatiguait, elle m'a juste appelé pour savoir comment je vais. Cette journée y'avais que moi et mon autre co-épouse la sorcière qui étaient à la maison vu que Elhadji était parti à son commerce et les enfants à l'école.

Les Péripéties de Rachida ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant