Les Péripéties de Rachida ( En Pause)

onze

~Rachida ~

Seize heures avait sonné quand nous avions puis joindre enfin tantie Aissata. J'ai passée la journée au parc de bambeto accompagné de ce boutiquier du nom de thierno qui a été hyper gentil avec moi. Nous avions beaucoup échangés, il m'avait parlé de son village, de ses parents et comme par hasard nous sommes tous de la même région même si nous ne sommes pas de la même famille mais , ça n'empêche . Vous connaissez les gens qui viennent des villages même si vous n'êtes pas proches, quand vous venez de la même région, ça suffit pour dire que vous êtes des parents.

Il m'avait aussi parler de sa venue en ville , des difficultés qu'il a rencontré au début avant de trouver cette place où il se débrouille pas mal pour gagner sa vie. Il revend divers articles,  même si sa boutique n'est pas trop grande , du temps que j'ai passée là-bas, j'ai compris qu'il s'en sort pas mal , la clientèle est là et surtout il est trop sympa et accueillant et vous savez c'est ça le secret du commerce. Si tu accueilles bien les gens, tu es gentil et souriant avec eux, ils vont forcément revenir vers toi . Il s'est quand même bien intégré il m'a fait savoir qu'il a l'intention d'ouvrir une deuxième boutique qu'il va donné à son petit frère qui était au village mais qui l'a rejoint il ya quelques jours. J'ai été vraiment impressionné par son courage et sa détermination de charbonner dur afin de faire sortir sa pauvre mère dans la pauvreté,  surtout qu'il est l'aîné de sa famille, il a une grosse responsabilité et il en est conscient.

Dans l'après-midi il nous avait acheté à manger . Nous nous étions bien régalés et on a continué à papoter comme des vieilles connaissances , je l'ai un peu parlé de moi aussi en omettant de lui dire que j'ai fuis de chez-moi, j'ai l'ai juste dit que je suis venue me chercher par là parce que ça marchait pas trop pour moi au village. Je l'ai pas dit non plus que je suis mariée, il aurait sûrement vu gauche que je me retrouve solo en ville alors que je suis mariée.  Il allait sûrement se demander où se trouve mon mari ou même aller jusqu'à me poser la question. Donc pour éviter tout ça je l'ai dit que peu de choses sur moi.

Tantie Aissata était arrivée un peu tard. Quand je l'ai vue, j'ai directement compris qu'elle n'est pas du genre tolérante. Bien que l'apparence est trompeuse, parfois juste en regardant une personne, à travers sa façon d'être on sent directement comment elle est , surtout ya souvent notre sixième sens qui ne nous trompe jamais. Tantie Aissata est une femme de grande taille , elle a des formes généreuses et est de teint clair , elle a un regard très dur et profond que quand elle te fixe dans les yeux , t'as l'impression d'être nu et surtout elle a une si voix si rauque on dirait que tu as à faire à un homme. Quand elle s'est adressée à moi, j'ai eu des frissons. Je vais lui laisser le bénéfice du doute mais cette femme m'as pas l'air gentil, j'espère de tout cœur que je me trompe.

Elle a brièvement remercié thierno sur le bout des lèvres avant de me demander de la suivre. Quant à moi j'ai chaleureusement remerciée thierno avant de le quitter. Il m'avait remis un bout de papier, où était inscrit son numéro et m'as demandé de l'appeler en cas de besoin , j'ai soigneusement gardé le bout de  papier dans mon sac et j'ai promis de le faire avec plaisir et j'ai fini par suivre tantie Aissata qui s'éloignait déjà à grandes enjambées sans chercher à savoir si je suis derrière elle ou pas . Ah là ça commence bien.

Nous avions pris un taxi et nous avions roulés des longues minutes avant d'arriver à notre destination qu'est kaloum, le centre ville. Tantie Aissata n'habitait pas dans ce quartier non , mais elle y effectue son commerce d'après ce qu'elle m'a expliqué dans le taxi, elle habite hamdallaye avec sa famille un quartier populaire de Conakry . Elle vient tout les matins à kaloum pour vendre son riz et le soir elle rentre chez elle, telle est sa routine.