Chapitre 19

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****Emma****

- TU NE MÉRITE EN AUCUN CAS CE TITRE hurla une voix familière
J'actione le poignet de la porte et pénètre dans son bureau.

Je le vois la mâchoire serrée,les muscles contractés un regard vide. Il y avait une femme de la quarantaine dans son bureau me faisant dos une main sur la poitrine.
Celle ci pivote sa tête vers moi et me regarde d'un air hautain.
- Ne voyez vous pas que nous sommes en pleine discussions ? Cracha t-elle
- Si vous êtes venu pour une partie de jambe en.....
- celle qui n'a rien à faire ici c'est toi et gardes pour toi tes propos répliqua t-il d'une voix glaçante.
- Tu renvoies ta mère à cause d'une moins....
- De ma fiancée tu veux dire dit t-il en m'attirant à lui d'un geste possessif.

Toute de suite là je crois que je vais m'évanouir. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine. J'ai bien attendu le mot"fiancée" ? Ou était-ce mon imagination ? Non c'est juste la colère qui le fait parler ainsi. Et ainsi cette femme était sa mère !
- Ma chérie je te présente Maria Castillo celle qui m'a mise au monde dit t-il avec amertume. Je gratifie cette dernière d'un sourire chaleureux alors qu'elle me toise
- Ne me dit pas que tu vas épouser une..
- Femme merveilleuse,au cœur pure,qui saura m'aimer comme je le souhaite,qui sera là pour nos enfants et leurs données tous l'amour dont ils ont besoin ? Oui en effet, c'est cette femme que je veux épouser.

Durant tout son discours il n'avait pas une seule seconde détourner son regard du mien les yeux brillants. Mon cœur ne cesse de palpiter dans ma cage thoracique. Ses yeux ne mentaient pas, il était vraiment sérieux dans ses dires.
- Alors tu en penses quoi très chère mère dit t-il avec ironie
- Ou voudrais tu une belle-fille typique de ton genre dit t-il avec sarcasme un sourire amer aux lèvres. Cette dernière mit une main sur sa poitrine l'air indignée.
- Je ne te reconnais plus Alexander,tu me déçois vraiment,ce n'est pas ainsi que je t'ai élevé pesta t- elle. Celui-ci émit un rire sarcastique
- Une question mère ! Connais-tu le sens du mot que tu viens d'employer? Le fameux"élevé"
- Je....
- ADESSO BASTA ! Cria t-il
Cette discussion ne rime à rien, je compte bien analyser l'authenticité de ces documents ajouta t-il.

Sa mère sortit du bureau en claquant la porte derrière elle, l'air en colère.
- Alexander quelque soit ce qu'elle a fait c'est toujours ta mère et tu ne peux pas la traiter ainsi.
- Même si elle compte s'attribuer les biens de Julian? En plus de m'avoir privé moi et ma sœur de l'amour d'une mère ? Elle veut les biens de son petit fils.

Quoi ?
- De quoi parles-tu ? Dis-je en m'asseyant sur son bureau.
Il me remet un document que je lis. Impossible !
J'y crois pas ! Alexandra nommait sa mère comme étant la bénéficière de tous ses biens.
Et Julian alors ? Je relève la tête vers lui incrédule
- Je cherche moi aussi la raison de cet agissement.
D'abord son suicide et ensuite çà. Je roule les yeux. Ainsi donc elle s'était suicidé.
- Je croyais que c'était un accident
- Je l'ai fait passer pour accident,je ne voulais pas que son fils sache la raison de sa mort.
- Apprendre que sa mère s'est suicidé en l'abandonnant et aussi qu'elle a nommé sa grand-mère comme bénéficière de ses biens est dur à encaisser. Ajouta t-il d'une voix enragée.

En effet c'est vrai ! Je ne peux l'imaginer.
- Bon bref! je ne compte pas laisser cela se produire dit t-il en me faisant choir sur ses genoux. Je caresse ses cheveux ébouriffés en repensant à sa déclaration de tout à l'heure.
- Ne t'inquiètes pas je compte me rattraper ce soir, j'avoue avoir brûler les étapes me dit t-il en me fixant intensément
- Une chose dont je suis sûr c'est que tu est la femme de ma vie et que je t'aime. N'en doute point me dit t-il d'une voix amplie de douceur. Je n'ai retenir que trois mots'je t'aime '.

Una Farsa Où les histoires vivent. Découvrez maintenant