Chapitre IV

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« Dans la vie il y a des hauts et des bas. Il faut surmonter les hauts et repriser les bas. » -Jacques Chirac

-Pourquoi je rêvais de toi avant de t’avoir rencontré ? Demanda Jail.

-Je ne sais pas, mon cœur. Moi aussi je rêvais de toi, c’est pour ça que je n’ai eu aucun mal à te trouver. S’était comme si tu m’attirais ici, tu me demandais de venir te chercher. Et j’ai su que s’était toi, dès le premier jour que je t’ai vu. Les rêves que tu m’envoyais, il fit un rire nerveux, tu vas trouver sa dingue mais tu me plais, beaucoup, trop même.  Je ne veux pas que tu penses que je me sers de toi, d’accord ? S’enquiert Jared.

-Cette fille, elle se transformera quand ?

-Le jour de la lune rouge.

-Et c’est quand ça la « lune rouge »?

-Dans deux mois environs.

-Deux moi ? S’étonna Jail. C’est flippant !

-Qu’est-ce qui est flippant ?

-Ta façon de parler. Comme si s’était la fin du monde. Après tout, si c’est moi la fille est-ce que j’ai l’air de quelqu’un de dangereux ?  Oh oui, pardon, je suis dangereuse. Je vais te manger et te…

-Arrête, Jail, dit-il en éclatant de rire.

Elle se leva à son tour,  elle avait remis le t-shirt de Jared, mais lui était toujours torse nu. Elle s’avança vers lui en le regardant droit dans les yeux. Il ne bougeait pas, elle posa ses mains sur le torse ferme de Jared, parcourant son corps de ces petites mains boudinées. Jail avait des formes, surtout un fessier généreux, tous les garçons ne s’intéressaient qu’à ses formes à rien d’autre. Ils n’étaient pas amoureux, ils voulaient juste ce que tous les garçons de seize ou dix-sept ans veulent. Mais jamais elle a cédée. Et pourtant lui, Jared y était arrivé. Il avait vu ce qui se cachait sous ses vêtements, bien qu’ils ne soient pas allé plus loin que des baisés. Elle touchait son corps, son visage comme si elle essayait de mémorisé chaque parcelle, chaque détail de son corps musclé. Elle se blotti contre lui sentant son parfum de menthe et de shampoing au citron. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser.

-Jail, murmura-t-il.

Il respirait à présent fort, comme quand ils s’embrassaient. Comme s’il avait peur, comme s’il s’agissait d’un baisé interdit. Etait-elle devenu une expert en baisé pour savoir lesquelles étaient brulants, ou peureux ??

-Tu me rends dingue, murmura-t-il.

Elle l’embrassa de plus belle.

-Je dois y aller, je viens te chercher demain matin pour t’emmener au lycée, ça te va ? Dit-il.

-Tu ne peux pas rester ? Dormir ici ? Je…Enfin, je voulais dire me porter compagnie, bégaya-t-elle.

-Il faut que tu dormes, mon cœur. Je reviens demain, d’accord ?

-Non, ne t’inquiète pas. J’ai reçu ma voiture aujourd’hui, je viendrai demain en voiture.

-Tu sais conduire au moins ? La taquina-t-il.

-Tu me prends pour qui ?

-Bien, d’accord. Bonne nuit, mon cœur.

Il déposa un  bref baisé sur ses lèvres avant de filer. Jail ne croyais pas du tout Jared, même si elle avait vu ce gros monstre, un loup, prétendant Jared, je ne croyais pas un mot. Depuis quand tous ses trucs existent ? Elle a toujours cru en dieu, à la science, à tous ce que vous voulez, mais les loups-garou ? Il plaisantait, c’est sûr. Jail peina à trouver le sommeil, elle finit par s’assoupir sans s’en rendre compte. Le lendemain matin, elle eut du mal à se lever à cause de son manque de sommeil de la veille.  Elle mit un jean, une chemise et ses Converse violets qui avaient perdu de leur couleur. Il faisait moins froid en ce milieu du mois de février, cce qui semblait très bizarre à Seattle. Jail prit les clés de sa nouvelle voiture et démarra. Tout était neuf, ça sentait bon le neuf. Jail s’arrêta devant chez Tom. Elle entra sans sonnée, elle avait l’habitude de le faire. Elle dit bonjour à la mère de Tom qui était à la cuisine et monta dans la chambre de ce dernier avant d’ouvrir la porte. La chambre était plongée dans le noir complet.

PromiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant