Imagifs Lucifer

Le hasard fait bien les choses

Cela faisait plusieurs jours maintenant que tu croisais le même homme sans cesse. Il y avait d'abord eu ce jour là, sur la plage.

Lundi :

- Lieutenant Decker, croyez moi je suis sûr que vous allez adorer cette soirée pour votre anniversaire !

- Lucifer, c'est très gentil mais je n'ai pas envie de fêter mon anniversaire dans votre clubs avec des gens que je ne connais pas.

- Eh bien vous avez tort. J'organise des fêtes depuis une éternité et je suis sûr que vous vous amuserez.

Lucifer et Chloé marchaient sur la plage de Los Angeles à la recherche de leur scène de crime. On les avait contactés pour qu'ils enquêtent et ils s'étaient aussitôt présentés sur les lieux.

- Excusez-moi, dis-tu en tapotant l'épaule du diable qui se retourna instantanément, prêt à s'énerver.

Mais lorsqu'il vit ton doux visage et tes yeux brillants, il ne pu s'empêcher de sourire et de demander gentiment ce qu'il t'arrivait.

- Je suis désolée de vous déranger, repris-tu, mais nous avons vu de l'agitation et mes amis et moi nous demandions ce qu'il se passait.

Au loin, à quelques mètres sur le sable, deux de tes amis te regardais comme des enfants qui attendaient que leur parent soit d'accord pour faire une soirée pyjama. Tu avais été la seule à avoir eu le courage d'adresser la parole à Lucifer.

- C'est une scène de crime ici madame, répondit Chloé, vous devriez rentrer chez vous.

- Une scène de crime ? L'idée qu'une personne soit morte sur la plage te fit froid dans le dos et tu étais aussi vite partie retrouver tes amis pour leur dire qu'il fallait rentrer.

Cela avait été la première fois que tu avais vu Lucifer, mais quelques jour plus tard tu avais à nouveau croisé sa route, n'y faisant même pas attention.

Mercredi :

Assis sur le banc d'un parc, une poussette en face de lui, Lucifer n'avait pas eu d'autre choix que de s'occuper de Charlie, son neveu. Il détestait les enfants mais Amenadiel était parti en lui laissant le petit garçon dans les bras sans qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit. D'abord, Charlie avait pleuré longtemps, sans jamais s'arrêter ce qui avait énervé le brun. Le diable s'était alors levé du canapé, avait mis l'enfant dans sa poussette et avait décidé de partir se balader sous les conseils de Maze qui ne supportait plus d'entendre Charlie hurler.

Une heure plus tard il se retrouvait là, assis sur ce banc, Charlie dormant paisiblement dans la poussette. Lucifer avait trouvé ça ridicule : lui, le diable, se retrouvait dans un parc avec un enfant qui n'était pas le sien. Il était réduit à s'asseoir sur un banc et à regarder le paysage.

Pourtant, à quinze heures, il avait été heureux de se retrouver ici. Le regard plongé au loin, il observait les gens passer et c'est là qu'il t'avait aperçue, marchant les mains dans les poches, les écouteurs dans les oreilles. Tu marchais vite, sans regarder autour de toi, sans doute étais tu pressée de retrouver quelqu'un ou quelque chose. Lucifer s'était mis à sourire en te voyant, se rappelant très bien du lundi où il t'avait vu à la plage.

Ce jour-là, Lucifer t'avait vu, mais toi tu n'y avais pas fait attention.

Samedi :

- Allez, [Y/N] ! Viens avec moi ça va être marrant !

- Je suis fatiguée, laisse moi me reposer !

Allongée sur ton canapé tu grognais contre ton amie qui voulait à tous prix t'emmener en boîte.