Journée

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- Tu comptes partir bientôt ? demandas-tu allongée sur le canapé de l'appartement de Lucifer.

- Oh tu ne vas pas recommencer, [Y/N] ... soupira l'ange déchu en te regardant.

Tu ne lui répondis pas et te contentas de lever les sourcils, lui faisant comprendre que tu ne supportais pas qu'il te dise ça. Tous les jours il s'absentait pour une durée indéterminée, il travaillait. Il travaillait avec cette Chloé Decker, il ne parlait plus que d'elle comme si à ses yeux tu n'étais plus rien et qu'il te prévenait qu'il allait te remplacer par cette agent de police. Tu étais jalouse de cette si forte complicité, tu avais l'impression de perdre ton compagnon et cela te brûlait petit à petit.
Jamais tu ne lui en avais parlé car sa seule réaction aurait été de te dire que tout allait bien et qu'elle n'était qu'une simple collègue.

Mais tout cela Lucifer le savait déjà. Il te connaissait trop bien pour ne pas reconnaître tes micro expressions, tes grimaces et tes sourires. Comme si après tout ces moments partagés tu pouvais encore lui cacher quelque chose ? Pourtant il n'avait rien dit, n'avait pas essayé de te rassurer ni même de te prouver que tu te trompait. Non, il restait naturel, il restait lui en vérifiant toujours que tu te portes bien.

- Mon amour, chuchota-t-il en s'asseyant à côté de toi, enroulant ses bras fort sur ta taille. Je t'aime, et aujourd'hui je ne pars pas. Je serais un si mauvais copain si je laissais ma chérie triste et seule sur ce canapé qui, il y a deux jours encore, était témoins de nos nuit mouvementées.

Son petit discours te fit rire et comme par réflexe ta tête s'était posée dans le creux de son cou, le faisant sourire grandement.

- J'aime pas quand tu es loin de moi trop longtemps, j'ai peur que tu m'oublies, que tu me remplaces.

- Je ne t'oublierai jamais, on n'oublie pas son premier amour. Il déposa un baiser sur ton front et resta encore quelques instants à te câliner.

Lorsque onze heures sonna il se leva, te sortant par la même occasion de ton assoupissement. Il s'étira et pris place devant le piano avant de porter une cigarette à sa bouche et de l'allumer. 

- Oh ! tu me joues un morceau mon chéri ? demandas-tu en te redressant sur le canapé pour l'observer un peu mieux

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- Oh ! tu me joues un morceau mon chéri ? demandas-tu en te redressant sur le canapé pour l'observer un peu mieux.

- Vos désirs sont des ordres madame [Y/N] [Y/F/N].

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J'ai utilisé deux fois le même gif, je ne savais pas quel imagif choisir.
Je crois  que je préfère celui ci.
(Fière tout de même de l'effet miroir des titres de ce chapitre et du suivant).

- Cass' -

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