Bonjour, Bonsoir. Bonne année à tous (en retard) ! Éclatez-vous et bonne lecture !
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Chapitre 24 : Leon Bastia
Le Marquis de Déliora faisait de son mieux pour éviter son géniteur. Chaque occasion était la bienvenue pour qu'il puisse s'éclipser et ne pas affronter le Duc. Mais ce jour ne laissait plus place à la fuite, car ce soir même, Leon serait fiancé. C'est pourquoi, lorsqu'il sortit de sa chambre à l'aube, il resta sans bouger, attendant que son père commence ce qu'il avait l'habitude de faire : ordonner.
-Eh bien, depuis combien de temps n'avons-nous pas conversé ? Le Duc s'était posté devant la porte de son fils.
-Je ne pense pas que nous l'ayons déjà fait, père. En général vous parlez et j'écoute. Leon restait bien droit et se refusait à croiser le regard de son interlocuteur.
-Ton insolence est la seule chose que je n'ai jamais su dresser chez toi. Mais peu importe, tant que tu agis comme je le veux. Leon ne répondit pas, alors il continua : J'aimerais savoir Leon, déteste-tu le Roi ?
Le Marquis fronça les sourcils : -Non, bien au contraire. J'ai beaucoup de respect pour lui.
-Je ne savais pas que tu avais la capacité de te mentir à toi-même. En tout cas, que tu l'apprécies ou non, cela ne change rien pour moi. Le Duc souriait, du sourire que tant détestaient.
-Je ne connais pas vos ambitions, mais il est hors de questions que je vous y aide.
-Quel imbécile tu fais. Tu m'aies déjà d'une grande aide Leon. Je te conseil de faire ce que tu sais faire de mieux. Va, continue à coqueter en usant de tes blandices. En fin de compte, tu es celui qui s'en sortira le mieux.
-M'en sortir le mieux ? Vous m'avez astreint à prendre une épouse !
-Quel enfant ingrat tu es. Tu vas épouser une femme, cela n'a rien d'une obligation. Surtout que, de ce que j'ai pu voir, tu aimes cette femme.
-Qui vous dit que je l'aime ? Leon camouflait au mieux sa colère.
-Oh je t'en prie, tu as le regard d'un homme amoureux. Comme c'est pathétique, le Roi a exactement le même. Le fils du Duc serra la mâchoire en évitant de plonger son regard dans celui du vieil homme. Je t'ai toujours préféré lorsque tu tais. En tout cas, je serai au première loge lorsque tu demanderas en mariage Knightwalker. Je veux que tu imposes ton nom à l'assemblée. Tu n'as pas le droit à l'erreur.
Le Duc s'en alla, sans un regard pour son fils. Celui-ci n'arrivait pas à répondre. Son père avait apposé une marque si profonde qu'il en était devenu son serviteur. Et le combat qu'ils menaient depuis si longtemps avait encore une fois été gagné par lui.
*...*
Une partie de lui se disait qu'il fallait le faire. Mais pourtant, alors qu'il se tenait devant le Roi, le doute s'immisça en lui aussi rapidement que son entrée dans le bureau. Les deux hommes ne savaient vraiment pas quoi se dire, et pourtant au fond d'eux, ils savaient que ce jour arriverait. Se toisant en chien de faillance, leur silence se prolongea plusieurs minutes, avant que Leon n'abdique :
-Vous devez avoir une petite idée du pourquoi de ma venue.
-Non, pas vraiment. En réalité je m'efforce à ne pas penser à vos actions. Vous semblez être celui qui détient le pouvoir du bonheur, ou celui de la souffrance. Le ton de Jellal était lointain, mais pas son regard.
-Vous ne vous êtes jamais dit que détenir un tel pouvoir pouvait aussi me faire souffrir ?
-Pourquoi agir en provoquant sa propre souffrance ?
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Un homme noble
ФанфикJellal Faust, anciennement Mystogan, vient à peine de devenir Roi d'Edolas. Son règne est encore fragile et de nombreuse personnes convoitent sa place. Jellal devra s'entourer de personnes de confiance, allant jusqu'à rallier de son côté des personn...