Chapitre 5 : Commandants

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Bonjour, Bonsoir. Tout de suite la suite. Éclatez-vous et bonne lecture !

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Chapitre 5 : Commandants

C'était la troisième fois qu'Erza et les deux autres ex-commandants étaient convoqués au château, et à chaque fois, un malaise étrange s'emparait de la jeune femme. Comme si arpenter les couloirs du palais ne lui était pas complètement autorisée. Alors bien sûr, elle se doutait des raisons de cette convocation - Gajil avait dû vendre la mèche – le Roi allait certainement les remercier. Perdre son temps pour des futilités pareils, l'exaspérait au plus haut point, il fallait s'occuper des traitres, et le plus rapidement possible ! Encore une action stupide d'un Roi inexpérimenté. Ils furent conduits dans les jardins, où le souverain était assis sur l'une des nombreuses fontaines. Il portait un vêtement simple, ou du moins, simple pour un Roi. Un pantalon tailleur bleu marine et au-dessus, une veste parsemée de boutons d'ors tous reliés les uns aux autres par des broderies en forme de corde. Jellal se leva en les apercevant, il avait une carrure droite, et semblait savoir manier une épée. Le dirigeant d'Edolas gardait un visage impassible, mais ses yeux trahissaient son inquiétude. Au moins il se souciait de son peuple, pensa la rousse. Et dire qu'Erza avait eu un minuscule brin de respect pour lui, lors de sa dernière convocation. Mais bien sûr, les choses ne pouvaient rester ainsi, et la rousse avait pu voir la négligence du Roi concernant les armées. Bon sang ! Un homme était mort ! Elle en aurait tué l'homme se tenant devant elle, s'il n'avait pas été le Roi ! Elle fut coupée dans ses songes par le souverain lui-même qui s'adressa à eux :

-Merci d'être venu, j'aime savoir que je peux compter sur... Jellal s'arrêta, sous les regards curieux des trois ex-commandant. Il regardait dans le vide, puis soupira et s'ébouriffa les cheveux. Je pense que je vais arrêter avec mes civilités, je ne suis pas là pour ça et vous encore moins. Je vous suis très reconnaissant pour ce que vous avez fait pour Edolas, et vous vous dites certainement que c'est perdre du temps de se retrouver pour de telles broutilles. Même si, à mon sens, c'est le moins que je pouvais faire. J'ai été négligent, et ce n'est autre que des civiles qui se sont occupés d'une affaire aussi importante. Mais voilà la subtilité dans tout ça, c'est que vous n'êtes pas de simples civiles. Grâce à votre intervention, j'ai procédé à des changements majeurs au sein de l'armée. Et il ne me manque qu'une seule chose, élire de nouveaux commandants de divisions. Je n'ai pas besoin d'être plus clair sur mes intentions, je vous renomme, Erza Knightwalker, Hughes et Sugar Boy, respectivement les commandants de la seconde, troisième et quatrième division des armées d'Edolas. Et j'espère que vous avez conscience que ce n'est pas une demande, mais bien un ordre.

Après son discours, Jellal s'attendait à des exclamations de colères et d'indignations. Mais lorsqu'il observa les nouveaux commandants, il ne vit que des positions de garde à vous droites, des têtes hautes, des visages concentrés et, Jellal n'en était pas sûr, des micros sourires sur leurs lèvres. Il comprit alors qu'il leur avait peut-être fait une faveur en le renommant à leur poste. Il sourit et leur fit signe de le suivre.

Ils traversèrent les jardins et contournèrent le château. En passant devant l'un des terrains d'entraînements, ils virent s'entraîner durement des soldats de leurs divisions. Certains les aperçurent et leur firent un signe, heureux de les revoir. D'autre les dévisagèrent et semblaient contre leur venue au palais. Le Roi les conduisit à l'intérieur du château, ils montèrent un escalier en colimaçon menant à une aile du château qu'ils ne connaissaient pas. Jellal s'arrêta au centre de ce qui semblait être une cour. Elle était plutôt grande et était séparée en deux parties. En effet, son contour était maintenu par de grands piliers en pierre, qui menait à plusieurs portes. Et son centre n'avait pas de plafond, ce qui offrait une vue large sur le ciel bleu, des bancs en pierre étaient aussi présents, proches des piliers.

Un homme nobleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant