🎶 L'affaire Black

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17 mars 1994, ministère de la Magie, Londres.

Lucius Malefoy était pressé mais il resta de marbre, à côté de Greengrass qui ne l'aimait pas. Ils avaient chacun un but dans cette histoire. Les deux sorciers étaient au moins d'accord sur une chose : Fudge était le pire ministre de la Magie. L'un voulait le virer mais l'autre voulait l'utiliser. L'un ne s'était jamais confondu avec les forces du Mal et l'autre avait la marque sur son bras. Si tout se passait comme ils l'espéraient, l'un risquait de devenir le nouveau ministre et le second d'avoir une meilleure protection qu'un mage noir que son père lui avait imposé alors qu'il sortait tout juste de l'adolescence.
Lucius était sûr que la disparition de sa seconde petite sœur était la faute de ce maître et il en avait souffert enfant. Il se souvenait de sa course après son père qui emmenait sa petite sœur aux yeux d'ors. Ça avait brisé Pandora. Elle disait qu'elle rêvait de Pava dans ce pays blanc. Son père l'avait puni tellement, à chaque fois qu'elle avait osé en parler et ça avait tué leur mère.
Il inspira et regarda Fudge, ce petit sorcier misérable qui acceptait ses mensonges en espérant que son argent l'aiderait à garder son pathétique pouvoir.

« Je ne comprends pas en quoi ça prouve son innocence, dit enfin Fudge.

Les deux autres se regardèrent, dépités par son idiotie.

« Le souvenir de Aurora Voronin prouve que Sirius Black n'est pas un Mangemort, expliqua lentement et calmement Greengrass. Enfin, les lettres de Pava Black à sa sœur, prouve que Sirius Black a refusé la demande de James Potter, à devenir le gardien du secret. Enfin, Dumbledore a eu la chance d'interroger Sirius Black, lui même. Son souvenir termine de conclure. Croupton a mis un innocent à Azkaban, une mauvaise habitude que vous avez prise. Je vous rappelle que vous avez mis Rubeus Hagrid à Azkaban sans preuves, l'année dernière.

Fudge toussa en rougissant. Il avait eu le même discours de Dumbledore. Il poussa un soupir.

« Très bien, Amenius, dit-il, ouvrez une enquête mais des lettres et les mots du coupable ne sont pas suffisant. Nous ne sommes même pas sûr qu'il avait vraiment pris du veritaserum !

Lucius fit un rictus. Au moins ils avaient gagné une première partie.

« Annulez la promesse du baiser du Détraqueur, Cornelius, dit Greengrass. Moi, je vais prévenir les journalistes en bas que vous avez accepté d'écouter vos concitoyens et l'ouverture d'une enquête !

Il s'inclina en salutation, puis vire volta avec un sourire. Lucius fit un petit signe de tête mais resta avec Fudge. Il ne comptait pas laisser Greengrass devenir le nouveau ministre de la Magie. Il avait sa propre partie à jouer.

Lorsque Greengrass sortit, Lucius s'approcha de ce faible ministre, avec un sourire aimable.

« Ça devrait être vous qui fassiez une déclaration, dit-il. Vous ne devriez pas payer pour les erreurs de votre prédécesseur et si j'étais vous, j'irai voir Barty pour qu'il reconnaisse son erreur et surtout dise la vérité. C'était la guerre.

« Puis je savoir ce qu'il vous à proposer pour avoir votre témoignage et cette interview ? Demanda Fudge.

Lucius pouffa de rire.

« Pava Black était ma sœur, dit-il. Je ne souhaite pas que mon neveu vive sans père. Et puis... Sirius Black est innocent comme l'a toujours dit Walburga Black. Je ne veux que la vérité. Vous aussi, Cornelius. Dites que vous voulez la vérité et que c'est sous votre directive que l'affaire est ouverte. Greengrass veut votre place et cette affaire Black va le lui offrir sauf si vous réagissez dès maintenant !

🎶La Mélodie de la Neige 🎶Où les histoires vivent. Découvrez maintenant