🎶La Mélodie de la Neige 🎶

🎵 Avoir une famille

16 août 1994, manoir Greengrass.

Leonis suivait Astoria qui lui faisait une visite guidée du petit manoir de sa famille. Les deux futurs troisièmes années avaient décidé de faire plus connaissance, aimant l'astronomie et la musique. Leonis aimait bien sa camarade de classe, joyeuse, plein de fougue et qui savait ce qu'elle voulait : Drago Malefoy. Elle attendrait patiemment qu'un jour il la remarque et non sa sœur qui snobait le blond, même. Daphné était après tout surnommée par la maison Serpentard, la Reine de Glace. Ça lui allait très bien. Seul Harry semblait réussir à la faire parler.
Leonis devinait sans mal d'où venait la tristesse de Harry Potter, orphelin, mal aimé dans sa famille et qui avait dû déjà faire face à trois fois à Voldemort. Mais Daphné était un mystère. Elle aussi semblait triste et mélancolique parfois. Avait elle perdu un être cher comme les deux garçons ?

« Dis, Astoria, pourquoi ta sœur est... heu...

« Toujours hautaine, froide et distante ? Suggéra Astoria. Je ne sais pas. Elle est juste comme ça.

Leonis hocha de la tête et continua la visite passant devant une porte à côté de la chambre de l'aînée des Greengrass, pour ensuite découvrir celle de Astoria.

« Très campagne, dit Leonis avec un sourire.

La chambre était dans un jolie vert pastel avec des fleurs sur les murs. Elle n'était pas immense mais de bonne taille et surtout donnée sur un beau jardin. Les Greengrass avaient la richesse, des terres encore, mais étaient des gens simples. Ils n'étaient pas aussi arrogants que les autres familles qui se disaient de sang pur et Leonis aimait ça. Toujours purs. Sa famille à lui était trop fière pour vivre simplement.

« Voilà... on a fait le tour, dit Astoria. Viens allons rejoindre les autres.

Leonis suivit, sage. Ils croisèrent alors les trois autres. Daphné était impassible comme toujours, Drago et Harry se lançaient encore des regards haineux. Leonis roula des yeux. Ce n'était pas encore gagné pour une entente entre le Serpentard et le Gryffondor.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Astoria.

« Rien, marmonnèrent Drago et Harry.

Daphné fit un petit rictus. Leonis croisa ses yeux vert pâle et crut y déceler un ennui profond. Elle aussi semblait fatiguée de la pathétique guerre entre les deux autres. Leonis se pinça les lèvres. Il appréciait surtout Drago et n'avait toujours pas digéré ce que son père avait dit sur Harry qu'il prenait comme un fils. Si Leonis pouvait choisir un frère, il choisirait plutôt Drago, qui savait jouer du piano, connaissait les règles de bienséance et surtout qui savait se contenir pas comme Harry qui était un vrai miroir de ses émotions. En plus, Harry était un médiocre élève qui n'avait toujours pas fait ses devoirs de vacances. Leonis préférait Drago qui lui ressemblait un peu plus que ce Potter.

« Qu'a encore dit Harry ? Demanda donc Leonis à Drago.

« C'est lui qui a commencé ! S'insurgea Harry en montrant du doigt Drago. Je ne crois pas pouvoir tenir encore deux semaines avec ce prétentieux ! Tu saura Drago que non je ne sais pas ce qu'est Sam-quelque chose, et que j'ai grandi avec des moldus moi !

Drago plissa son nez comme s'il sentait une mauvaise odeur.

« Oh, pauvre Potter ! Que je te plains, se moqua-t-il. Fais attention, petite chose, tu vas réussir à me faire pleurer !

« Ça suffit, dit Daphné d'un ton glacial. Vous êtes tous les deux des idiots. Je connais des nés moldus qui ont très bien appris ce qu'il fallait savoir sur les traditions magiques. Ce n'est pas une excuse d'avoir eu une éducation moldue. Et Drago, tu vas arrêter de rappeler à tout le monde la pureté de ton sang. Déjà tu saura qu'il est impossible de n'avoir pas au moins un membre de sa famille moldu, même pour toi. Ensuite, tu n'es pas chez toi ici, alors sois plus respectueux au moins avec les autres invités de ma famille. Tu n'es certainement pas un prince. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser mais je vais vous laisser. Si j'étais vous, ajouta-t-elle à Leonis et sa sœur, je séparerais ces deux là avant qu'ils en viennent aux baguettes. Pardonnez moi.