Horus~J.JK

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 22 𓅓

~Je sais, je n'ai pas non plus encore corrigé ce chap mais pour me faire pardonner, il est presque deux fois plus long que d'habitude~

C'est lorsque des bruits de pas m'indiquaient d'Insoon était sortie de la salle de bain que je la sentais passer dans mon dos pour se diriger vers l'entrée. Ou voulait-elle aller, elle ne m'avait informé d'aucune sortie prévue, alors je me tournais vers elle et quelle ne fut pas surprise quand je la vis plus séduisante que jamais dans une tenue pourtant plutôt casual. Sa poitrine mise en valeure par la dentelle de son sous-vêtement que l'on voyait en transparence séduirait sans mal quiconque la regarderai, et compte tenue de l'heure, mais aussi de son maquillage et du reste de sa tenue, je devinais qu'elle n'avait pas l'intention de sortir faire des courses. Or, il était pour moi totalement hors de question que je la laisse franchir le pas de la porte d'entrée vêtue de cette manière pour se rendre je ne sais où ou visiter je ne sais qui. Qui sait sur qui elle pourrait tomber, d'autant plus depuis que j'avais encore décidé de contrarier un peu plus le conseil en leur envoyant quelques cadavres frais en guise de remerciements pour l'agréable rencontre que nous avions fait. Je crois d'ailleurs que si elle n'avait pas été à mes côtés hier soir, un corps supplémentaire se serait ajouté aux quinze autres.

J'en avais déjà eu assez avec la discussion houleuse que j'avais menée avec Taehyung pour que la vipère débarquée de son trou à rats ne vienne me parler d'une personne dont elle ne connaissait que le nom, nom que je portais également et que je maudissais au plus profond de moi. Mais je ne donnait pas non plus à Insoon le bon dieu sans confessions, elle était le genre de femme qui vous amadouait sans mal et vous laissait sur le bord de route une fois qu'elle aura décidé de passer à la vitesse supérier, et non pas que je n'étais pas capable de suivre son rythme mais son goût pronnoncé pour mettre à rude épreuve mon self contrôle me poussait à m'en méfier. Hwasa était aussi vicieuse qu'un serpent mais ma partenaire pouvait se montrer bien plus malicieuse encore lorsqu'elle avait quelque chose derrière la tête, surtout lorsque ce quelque chose, c'était moi. Mais dieu que j'amais la sentir contre moi et totalement à mercie quand bien même elle se défendait correctement de mes taquineries, je m'étais pour le moment simplement contenter d'explorer quelques unes des ses limites tandis qu'elle s'amusait à titiller les miennes déraisonnablement. Et c'est parce que je voulais conserver cette exquise emprise sur elle mélangée à je ne sais quoi d'autre que je ne pouvais décemment laisser qui que ce soit d'autre l'approcher comme je me permettais de le faire.

Notre relation était à la fois simple et complexe, le fait indiscutable étant que nous étions devenus sur certains aspects dépendants l'un de l'autre bien qu'aucun d'entre nous ne voulait l'admettre, surtout pas elle, et s'ajoutait à ça l'attirance mutuelle que nous commençions à témoigner toujours un peu plus, repoussant les limites du professionnalisme. Mais là où le tableau se noircissait c'est qu'elle comme moi savions que nos touchés n'étaient pas que pûrement envieux, il y avait dans tout ça une pointe de sentiments indescriptibles, loin d'être amoureux mais pourtant qui nous orientaient vers un interdit que je m'étais promis de ne jamais dépasser, n'en connaissant que trop bien les conséquences. Deux des membres de mon équipe en souffraient quotidiennement sans que je ne puisse rien y faire et je tolérais au sein de la 1a l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre seulement parce que je savais ce dont l'Homme était capable dès qu'il éprouvait ce genre de sentiments pour quelqu'un d'autre que lui-même.