𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 5 𓅓

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~Séoul, Itaewon, Mercredi 17Octobre, 19h10🥀

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~Séoul, Itaewon, Mercredi 17
Octobre, 19h10🥀

Avec sa veste d'uniforme sur les épaules pour me préserver du froid et mon pc dans un sac à dos noir, mes pieds couvers d'une paire de Nike Air, j'avançais vers la même station de métro. Jungkook logeait à deux stations de chez moi, 10 petites minutes de trajets en transports en commun nous séparaient, une distance raisonnable. Je remarquais notre différence de taille évidente alors que sa veste m'arrivait à mi-cuisse et embaumait mes sens de son odeur. Comme je suis serviable de la lui rapporter, une équipière en or je sais. Assise dans le métro j'attendais patiemment l'annonce de ma station. C'est donc sereine que j'arrivais quelques minutes plus tard sur le pas de sa porte. Porte qui s'ouvrit après quelques secondes, sur un Jungkook cheveux attachés, éternel jean craqué qui épousait ses jambes, les mettant en valeur, et col roulé noir, sur lequel je ne ferai auncun commentaire aux risques de perdre momentanément mes moyens. Le sourcil droit haussé après m'avoir longuement détaillé en silence, son expression ne présageait rien de bon pour moi, je songerais à arriver à l'heure la prochaine fois. Il prenait doucement conscience de ma véritable apparence, des mes yeux vairons ainsi que de mes cheveux clairs qu'il n'avait jusqu'ici jamais vu. Son corps était légèrement appuyé contre sa porte à demi-ouverte, les bras croisés sur son torse, et il me faisait barrage.

-Tu comptes me laisser entrer ou tu veux qu'on bosse sur le pas de ta porte?

Toujours sans un mot, il se décala, me laissant un infime espace pour passer entre lui et l'encadrement de cette fichue porte, que mon dos rencontra à nouveau, violemment une fois mes pieds à l'intérieur de l'appartement. Décidément, moi et les portes une grande histoire d'amour. J'étais donc à nouveau comprimée, pour la deuxième fois de la journée, entre Jungkook et ce qui aurait pu être mon échappatoire si le son de ses clés tournant dans la serrure derrière moi n'était pas parvenu à mes oreilles. Clés qu'il posa en hauteur, sur le petit meuble devant sûrement contenir ses vestes, sur sa droite.

Enfermée chez lui et littéralement coincée j'avais connu meilleure position. Mais il faut avouer que je l'avais cherché, je savais pertinemment que mon retard le mettrait d'une manière ou d'une autre en colère. Cependant, aussi troublant que cela puisse paraître, son visage n'exprimait rien d'agressif, seulement un calme terrifiant. Maintenant compressée, je sentis ses deux mains sur mes épaules se frailler un chemin en dessous de sa veste, effleurant de ses dix doigts le tissu de mon pull. Doigts qui glissaient maintenant le long de mes bras, enlevant progressivement son vêtement. Une fois ce dernier récupéré et tenu dans sa main gauche, il finit par voler derrière mon tortionnaire à travers l'entrée. La tension entre nous n'avait jamais été aussi forte qu'en ce moment même. Mes sens s'emballaient à toute vitesse, appréciant la chaleur que le corps du tatoué dégageait contre le mien, me donnant une étrange impression de sécurité, je me perdais dans son regard si facilement, livrant contre moi même une bataille féroce, opposant ma raison me criant de me dégager, et mon intuition m'ordonnant de ne surtout pas briser cette proximité dérangeante mais tellement agréable. J'offrais une vision au noireaud plus que satisfaisante, piégée entre ses griffes, totalement à sa mercie tandis que j'affichais jusqu'ici l'immage d'une femme au fort caractère presque sauvage. Et c'est avec ce rictus taquin et confiant une nouvelle fois peint sur ses lèvres, que mon partenaire s'approchait encore plus de moi. Le voilà qu'il s'attaquait cette fois à mon sac à dos que j'avais dissimulé sous son habit trop grand pour moi, les bretelles glissaient à leur tour de mes épaules tandis que ses dextres récupéraient le contenant dans mon dos. Je sentis sa main tatouée faire connaissance avec mon propre tatouage, se posant délicatement contre la peau nue de mon dos laissée à découvert par mon pull, et sa main gauche tenir par la poignée mon sac qu'il posait au sol, avant de remonter cette dernière pour la plaquer près de mon cou sur la porte derrière mon corps. Et c'est instinctivement que je m'accrochais à ses épaules, me sentant prête à perdre pieds si je ne me raccrochais pas à lui rapidement.
Mes deux petites mains griffaient de mes ongles par dessus son pull, sa peau opaline sans réelle retenue, témoignant de ma détresse actuelle.

Horus~J.JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant